Le secteur doit son nom à une pointe s'avançant dans la baie des Sept Îles. La pointe Noire est identifiée en 1913 sur une carte de Gustave Rinfret[1].
Tirant profit du havre naturel formé par la baie des Sept Îles, un complexe industrialo-portuaire axé sur la métallurgie a été aménagé à même la pointe. On y raffine le fer acheminé depuis la fosse du Labrador avant de le transborder dans des navires à destination d'aciéries. Aussi, l'aluminerie Alouette, la plus importante en Amérique, est située à Pointe-Noire, à l'extrémité orientale de la presqu'île Marconi[1].
Histoire
De 1905 à 1913, la société norvégienne Steam Whaling opère une fabrique d'huile de baleine à Pointe-Noire[2]. À cette époque, un chemin de fer ― le premier de la région ― dessert déjà Pointe-Noire sur le parcours entre Clarke City et Sept-Îles[3].
Les travaux de construction d'une usine de bouletage du fer et d'un terminal portuaire débutent en 1961. L'usine est inaugurée à l'été 1965; Pointe-Noire devient alors un important secteur portuaire et industriel de Sept-Îles[1],[4],[5].
L'aluminerie Alouette s'implante à Pointe-Noire en 1992. En 1989, dans le contexte de la chute des marchés du fer, l'annonce de la construction d'une aluminerie de plus de 1 000 employés vient stimuler et diversifier l'économie septilienne[6].
Un service de traversier-rail hebdomadaire entre Pointe-Noire et Matane, opéré par le Canadien National, permet de relier le réseau ferroviaire nord-côtier à celui du continent nord-américain[7],[8],[9].