Carl von Linné a distingué l'espèce paléotropicale sous le nom de P. zeylanica de celle néotropicale sous le nom de P. scandens, mais elles sont aujourd'hui considérés comme désignant un même taxon.
Cette espèce est connue sous les noms de plombago de Ceylan en français, pervenche à fleurs blanches à La Réunion[2], ou en anglais Ceylon leadwort, doctorbush[3] ou wild leadwort[4].
Description
Ses tiges glabres sont prostrées, grimpantes, ou érigées. Les feuilles, pétiolées ou sessiles, sont de forme ovale, elliptique-lancéolée, ou spatulée à oblancéolé et mesurent de 5-9 centimètres de long pour 2,5-4 centimètres de large. Les inflorescences mesurent 3-15 centimètres de long et l'axe principal et les calices sont couvertes de glandes sécrétant un exsudat visqueux. Les bractées lancéolées mesurent 3-7 millimètres de long pour 1-2 millimètres de large. Le fleurs portent une blanche corollehétérostylées d'un diamètre de 17-33 millimètres porté au bout d'un tube long de 12,5–28 millimètres. Les fruits sont des capsules longues de 7,5–8 millimètres, contenant des graines brun rougeâtre à brun foncé.
Les extraits de cette plantes ont montré une puissante activité larvicide contre les larves de moustique Aedes aegypti sans présenter de toxicité pour les poissons[5].
L'extrait à l'hexane de Plumbago zeylanica ont montré une activité contre le virus de la maladie de Carré[6], une activité antimicrobienne[7]. L'extrait de Plumbago zeylanica au méthanol a montré une activité inotrope positive[8] et des effets sur les nématodesgallogènesMeloidogyne spp.[9].
Une étude a été réalisée sur le spectre enzymatique de Plantes médicinales incluant Plumbago Linn[10]. et sur le spectre bioactif de la "Plumbagine"[11]
↑« Taxon: Plumbago zeylanica L. », Germplasm Resources Information Network, sur Germplasm Resources Information Network, département de l'Agriculture des États-Unis, (consulté le )
↑(en-US) C. D. Patil, S. V. Patil, B. K. Salunke et R. B. Salunkhe, « Bioefficacy of Plumbago zeylanica (Plumbaginaceae) and Cestrum nocturnum (Solanaceae) plant extracts against Aedes aegypti (Diptera: Culicide) and nontarget fish Poecilia reticulata. », Parasitology research, vol. 108(5), , p. 1253-1263 (lire en ligne)
↑(en-US) VP Bagla, LJ McGaw et JN Eloff, « The antiviral activity of six South African plants traditionally used against infections in ethnoveterinary medicine. », Veterinary microbiology, vol. 155(2), , p. 198-206 (lire en ligne)
↑(en-US) L. B. Dama, B. N. Poul et B. V. Jadhav, « Antimicrobial activity of Napthoquinonic compounds. », J. Ecotoxicol. Environ. Monit., vol. 8, , p. 213-215
↑(en-US) B. N. Poul, L. B. Dama et B. V. Jadhav, « Positive inotropic activity of Plumbagin. », D. E. I. J. Sci. Engineering Res., vol. 11, , p. 26-29
↑(en-US) L. B. Dama, « Effect of naturally occurring napthoquinones on root- knot nematode Meloidogyne spp. », Indian Phytopathology, vol. 55 (1), , p. 67-69
↑(en-US) B. N. Poul, L. B. Dama et B. V. Jadhav, « Enzymatic spectrum of herbal Plants Plumbago Linn. », Asian J. Chem., vol. 11(1), , p. 273-275
↑(en-US) B. N. Poul, L.B. Dama et B. V. Jadhav, « Bioactive spectra of Plumbagin. », Asian J. Chem., vol. 11 (1), , p. 144-148