Inspecteur général de la cavalerie Commandant du dépôt central de Cavalerie à Versailles Commandant des forces armées de la Creuse (1814-1815) et de la Haute-Vienne (1830-1831)
Fils d'autre Pierre Mourier, sieur des Granges en Verneuil-sur-Vienne (87), négociant en bois et de Jeanne Meynieux, issue de la bourgeoisie de Limoges.
Biographie
Il fut élève du Collège Royal Sainte-Marie de Limoges, aujourd'hui le lycée Gay-Lussac.
Un caporal Peyrusson signe le 2 Germinal an II () un document certifiant les états de service de Pierre Mourier d'excellents du au au 3e bataillon de la Haute-Vienne.
Il est ensuite nommé chef d'escadron au 1er escadron de grenadiers à cheval de la Garde impériale le 15 Vendémiaire an XII (). Le recrutement pour intégrer ce régiment est drastique, à savoir : être nanti d’une conduite exemplaire, avoir à son effectif douze ans de service, y compris trois campagnes, et mesurer au moins cinq pieds cinq pouces (1,75 m).
Il a été appelé en 1830 après les Trois Glorieuses en tant que Commandant de la Haute-Vienne.
Descendance
Célibataire, sans descendance.
Afin de transmettre son titre de baron, Pierre Mourier adopta son petit-neveu Pierre-Léon Chameau, qui devint ainsi baron Mourier. Né le à Limoges, y décédé le , marié à Anne Duras, petite-fille de François Pougeard-Dulimbert, 1er préfet de la Haute-Vienne, député et baron de l'Empire.
Coupé le premier parti de sable au lévrier passant, soutenu d'or ; et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; au deuxième de sinople à cinq chevrons d'argent superposés[4]
Notes et références
↑Service Historique de l'Armée de Terre au Château de Vincennes - Dossier militaire et États de Services - Cote 8yD-1373
↑CHAN - Collation de titres : comtes et barons. 24 avril 1808 - 31 janvier 1810. 1re série Registre I SC 1 RE C 37 - cote BB/29/966 page 468