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Pierre Jeannin est l’aîné d’une fratrie de douze enfants. Son père, Gabriel Jeannin, officier dans l’infanterie, est né à Uckange (Moselle) en 1846 et a épousé en 1877 à Saint-Avé (Morbihan) Rose Aubert, née à Nantes (Loire-inférieure) en 1857[2]. Pierre Jeannin rejoint la Nouvelle-Calédonie à l’occasion d’une affectation de son père dans l’infanterie coloniale de Nouméa. En 1898 il profite de la politique du gouverneur Paul Feillet et s’installe comme colon-éleveur dans la vallée d’Amoa. En 1903 il épouse à Poindimié, Noémi Soury-Lavergne[3], née à Rochechouart (Haute-Vienne) en 1874. Celle-ci est venue en Nouvelle-Calédonie avec ses frères également « colons Feillet » sur la commune de Poindimié. Quatre enfants naîtront sur cette exploitation de la vallée d’Amoa. En 1910, face aux difficultés dues en partie aux cyclones et aux inondations, il quitte l’agriculture et s’installe à Nouméa où il est embauché par les Établissements Ballande. Il aura trois autres enfants à Nouméa. Il va gravir tous les échelons de cette société commerciale d’import-export jusqu’à devenir directeur-administrateur. Il est élu au conseil municipal de Nouméa puis deviendra maire de Nouméa du 9 octobre 1933 au 12 mai 1935. Il est le premier « colon Feillet » à devenir maire de cette commune. En 1941 souffrant d’un ulcère à l’estomac il est emmené en hydravion en Nouvelle-Zélande. Il meurt à l’âge de 63 ans à l’hôpital d'Auckland des suites de l’opération. Il est inhumé à Nouméa au Cimetière du 5e kilomètre.