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	Pierre-Antoine Lévi
Fonctions
Sénateur français
	En fonction depuis le 1er octobre 2020; (4 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection	27 septembre 2020
Circonscription	Tarn-et-Garonne
Groupe politique	UC
Commission	Secrétaire de la Commission de la culture, de l'éducation, de la communication et du sport
Premier adjoint au maire de Montauban
	21 mars 2008 – 5 juillet 2020; (12 ans, 3 mois et 14 jours)
Maire	Brigitte Barèges
Biographie
Date de naissance	15 mai 1965 (59 ans)
Lieu de naissance	Batna (Algérie)
Nationalité	Française
Parti politique	Sans étiquette
Profession	Cadre bancaire
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Pierre-Antoine Lévi, né le 15 mai 1965 à Batna (Algérie), est un homme politique français. Sénateur de Tarn-et-Garonne depuis son élection intervenue le 27 septembre 2020, il siège dans le Groupe Union centriste^[1].

Biographie

Pierre-Antoine Lévi est le fils de Jacques Lévi, né le 6 février 1927, avocat à Montauban et de Simone Lévi, née le 8 février 1932, directrice d’école.

Formation

Pierre-Antoine Lévi se destine au métier d’avocat. Après l’obtention de son baccalauréat, il commence une formation juridique qui s’avère être infructueuse.

Il s'oriente finalement vers le secteur bancaire et intègre le Crédit lyonnais, obtenant un diplôme professionnel en gestion du patrimoine à l'Université de Paris-Dauphine.

Parcours professionnel

Après avoir intégré le secteur bancaire le 1^er février 1987, Pierre-Antoine Lévi fait toute sa carrière au Crédit lyonnais. Au terme de quatre années passées en Ariège (Saint-Girons et Pamiers), le Crédit Lyonnais lui propose, en 1991, d’intégrer une agence à Blagnac (Haute-Garonne). Ainsi, à seulement 26 ans, il devient conseiller commercial professionnel^[2].

Avec plusieurs diplômes obtenus par la voie interne, il devient directeur d’agences : d’abord de l’agence de Toulouse Lalande (Haute-Garonne), de 1995 à 1997, puis de l’agence de Muret (Haute-Garonne) de 1997 à 1998.

Dès le mois de mars 1998 et ce, jusqu’en septembre 2002, Pierre-Antoine Lévi occupe les fonctions de directeur d’unité commerciale, pilotant les agences de Muret, Cugnaux et Tournefeuille (Haute-Garonne).

De septembre 2002 au mois de juillet 2005, il est directeur de centres d’affaires professionnels et entreprises de Toulouse.

En 2005, il exerce dans la Banque privée. De juillet 2005 à juin 2007, en qualité de conseiller Pôle d’Affaires Patrimoniales, il gère un portefeuille de clients sur l’agglomération Toulousaine. En juin 2007, il devient Conseiller en Banque Privée jusqu’en janvier 2012. Il se voit attribuer la gestion d’un portefeuille de 350 clients composés, essentiellement, de professions libérales. De janvier 2012 à octobre 2020, il est directeur du Pôle Banque privée du LCL Midi-Pyrénées^[3]

Parcours politique

Premier adjoint de la ville de Montauban

Pierre-Antoine Lévi n’a jamais été encarté dans un parti politique^[4] mais se réclame de centre droit.

En mars 2008, il devient le premier adjoint de la maire de Montauban, Brigitte Barèges. Il reçoit la délégation des finances, de la vie civile et devient le correspondant armée-défense du territoire.

Jusqu’en juillet 2020, Pierre-Antoine Lévi reste premier adjoint chargé des finances, et est auss premier vice-Président du SIRTOMAD (Syndicat de traitement des déchets et d’ordres ménagères), président du SCOT (Schéma de cohérence territoriale de Montauban), et vice-président de la Communauté d’agglomération du Grand Montauban.

Démission du Conseil municipal de Montauban

Lors des élections municipales du 28 juin 2020, la maire « Les Républicains » Brigitte Barèges, réélue pour un quatrième mandat, juge nécessaire de renouveler l’exécutif de la Commune. Elle décide de le reléguer au poste de troisième adjoint et de lui retirer ses fonctions de président du SCOT et de vice-président du Grand Montauban à l’exception de sa délégation d’adjoint aux finances.

Il vote en faveur de Brigitte Barèges lors du conseil municipal d’intronisation du 5 juillet, et annonce, devant l’assemblée des conseillers de la ville, qu’il démissionne de ses fonctions^[5].

Sénateur de Tarn-et-Garonne

L’élection sénatoriale du 27 septembre 2020

Quelques semaines après avoir démissionné de la mairie de Montauban, Pierre-Antoine Lévi annonce sa candidature, en août, aux élections sénatoriales qui auront lieu, six semaines plus tard, le 27 septembre 2020^[6].

Lors des élections du 27 septembre 2020, Pierre-Antoine Lévi recueille 164 voix au premier tour et 242 au second tour. Il est élu sénateur de Tarn-et-Garonne en devançant d’une seule voix le candidat PRG Jean-Paul Térenne qui finit troisième de cette élection avec 241 voix^[7].

Sénateur

Depuis son élection le 27 septembre 2020, Pierre-Antoine Lévi est membre de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication et du sport^[1]. En octobre 2023, il devient secrétaire de cette même commission^[8].

Pierre-Antoine Lévi siège dans le Groupe Union Centriste, présidé par Hervé Marseille.

Au cours de son mandat, Pierre-Antoine Lévi s'est particulièrement investi dans plusieurs travaux parlementaires majeurs :

En faveur des étudiants, il est l'auteur d'une proposition de loi visant à favoriser l'accès de tous les étudiants à une offre de restauration à tarif modéré^[9]. Promulguée le 13 avril 2023, cette loi crée un titre-restaurant étudiant permettant à 200 000 à 500 000 étudiants n'ayant pas accès à un restaurant universitaire de bénéficier d'une offre de restauration conventionnée de proximité.

En 2024, il est co-rapporteur, avec Bernard Fialaire, d'une mission d'information sur l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur^[10]. Suite à deux mois de travaux et plus de 60 auditions, cette mission formule onze recommandations pour améliorer la détection des actes antisémites, prévenir les dérives et sanctionner leurs auteurs. Cette mission aboutit à une proposition de loi déposée en octobre 2024^[11].

Également en 2024, il co-rapporte avec Catherine Belrhiti et Yan Chantrel une mission sur la francophonie à l'aube du 30ème anniversaire de la loi Toubon^[12]. Cette mission formule dix-sept recommandations visant notamment à développer un "Erasmus francophone", à lutter contre le recul du français dans les institutions européennes et à renforcer la présence du français dans l'écosystème numérique.

Dans le cadre de la délégation sénatoriale aux entreprises, il contribue à l'élaboration d'un rapport sur le financement de l'entreprise de demain^[13], qui analyse les nouveaux enjeux du financement des entreprises françaises face aux transitions écologique et numérique."