Il partit en pèlerinage en Terre sainte, mais fut arrêté à Damas par les Turcs en , sur ordre du sultan d'Égypte. Sur le chemin de ce pays, il rencontre Jean II Le Meingre, dit Boucicaut, qui n'hésite pas à se faire intégrer dans sa suite. Ensemble, ils passent quatre mois de captivité au Caire, puis libérés, visitent la Terre sainte, et sont de retour en France en octobre[réf. souhaitée].
Il suivit Jean de Bourgogne dans sa croisade menée contre le sultan Bajazet. Il se trouva au siège de Nicopolis mais son imprudence fut la cause de la défaite (1396). Fait prisonnier, il tomba malade et mourut en Anatolie[réf. souhaitée].
Son gisant se trouve dans la crypte de la Collégiale Notre-Dame-et-Saint-Laurent d'Eu[2], à côté de celui de son fils, également prénommé Philippe, mort en bas âge, qui porta très éphémèrement le titre de comte d'Eu à la mort de son père, et qui a à ses pieds un lion, symbole de puissance[3].
↑Eric Jager, Le Dernier Duel, Flammarion, coll Libres Champs, 2015, (ISBN9782081348820) - p. 131 - Acte du définissant les six "plèges" ou seconds de chacun des deux partis opposés.
↑Abbé A. Legris, L'Eglise d'Eu et la chapelle du collège, notice historique et descriptive, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, , 164 p., p. 69, 71-72, 106-107.
↑Stéphane William Gondoin, « Les gisants de la collégiale d'Eu », Patrimoine normand, no 107, octobre-novembre-décembre 2018, p. 9.
Bibliographie
Patrick Van Kerrebrouck, Les Capétiens 987 - 1328, 2000, Villeneuve d'Ascq, l'auteur, 766 p., p. 234-235.