Sa mère est Jeanne d'Auvergne (1326–1360), comtesse d'Auvergne et comtesse de Boulogne.
La mort prématurée de Philippe de Bourgogne fragilise la maison capétienne de Bourgogne (qui débute en 1011), dont le destin repose désormais sur la descendance de Philippe de Rouvres.
Période de la régence de Jeanne d'Auvergne (1346-1353)
Jeanne d'Auvergne obtient du roi Philippe VI le bail de régence du duché de Bourgogne en 1349. Ce bail dure jusqu'au , date à laquelle Jean le Bon notifie aux autorités du duché qu'il prend possession du gouvernement[2].
Période de la régence de Jean le Bon (1353-1356)
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En 1356, Jean le Bon est fait prisonnier par les Anglais à Poitiers.
Émancipation et mariage (1357)
Il est émancipé par l'empereurCharles IV, ce qui permet son mariage en se dispensant de recueillir le consentement du roi de France, d'autant plus que celui-ci est à Londres.
Le , le duc, atteint de la peste, dicte ses dernières volontés[4].
Il mourut le , à l'âge de quinze ans, sans avoir eu le temps de s'assurer une descendance[5]. Avec lui s'éteint la première maison capétienne de Bourgogne (en ligne masculine).
Le roi de France profite en outre de ce qu'il a été remarié avec Jeanne Ire d'Auvergne, mère du jeune duc, pendant une dizaine d'années pour asseoir ses prétentions à un héritage éventuel.
En réalité, si les lois de primogéniture (et non la proximité de parenté) avaient été respectées, c'est à Charles II de Navarre (1332–1387), comte d'Évreux (1343 – 1387) et roi de Navarre (1349–1387), qu'aurait normalement dû échoir le duché. Il était en effet le petit-fils de Marguerite de Bourgogne (1290 – 1315), fille aînée du duc Robert II. Mais il est vrai que la légitimité de la descendance de Marguerite de Bourgogne était contestée compte tenu de l'inconduite de celle-ci.[réf. nécessaire]
Les autres fiefs détenus par Philippe de Rouvres[pas clair] suivent les règles de transmission : les comtés de Bourgogne[6] et d'Artois[pas clair] échoient à sa grand-tante Marguerite de France (1310–1382), comtesse de Bourgogne et d'Artois sous le nom de Marguerite II (1361 – 1382), tandis que les comtés d'Auvergne et de Boulogne passent à Jean Ier (mort en 1386), comte d'Auvergne et de Boulogne (1361 – 1383).
↑Ou Philippe de Rouvre, ancienne graphie longtemps en usage.
↑E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, t. IX, p. 32.
↑Marié virtuellement à Marguerite de Flandre, il est mineur. Il a alors dix ans et sa jeune épouse n'est âgée que de sept ans. La cérémonie, célébrée par l'évêque de Tournai a lieu à Saint-Vaast le . En 1361, approchant sa douzième année, la présence de Marguerite est souhaitée à la cour de Bourgogne. Une escorte ducale avec le duc Philippe, se rend en mars 1361 en Artois. La cour ducale, avec la duchesse Marguerite, s'achemine en juillet vers la Bourgogne. Elle traverse des territoires où l'épidémie qui sévissait avait pris des proportions importantes et faisait des ravages. Fin octobre Philippe et Marguerite se trouvent à Rouvres où se tient une affluence de députés convoqués aux réunions des Trois-États, ce qui détermina une recrudescence de l'épidémie dans cette localité. E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, t. IX, p. 249.
↑E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, t. IX, p. 249.
↑L'abbé Courtépée pense que Philippe de Rouvres est tombé d'une fenêtre du château. Mais cet auteur, le seul de cet avis, est sujet à caution.