Il fait ses premières armes aux côtés de son parent Guillaume de Hollande, élu roi des Romains, à la conquête du Saint-Empire et assiste à son couronnement le à Aix-la-Chapelle. Mais il ne participe pas à la Guerre de Succession de Flandre et du Hainaut dans laquelle sont impliqués le fils et le beau-frère de l'empereur, et s'allie à leur ennemi, Guillaume III de Dampierre, comte de Flandre, qui devient son beau-frère. Il cherche surtout à assurer la paix dans l'ancienne Lotharingie et y parvient avec succès, malgré la haine qui oppose les Dampierre aux Avesnes, puis les désordres qui suivent la mort de Guillaume de Hollande et les affrontements entre ses deux successeurs en concurrence, Richard de Cornouailles et Alphonse X de Castille. Malade, il signe en 1261 sur son lit de mort une charte accordant plus de droits judiciaires à ses sujets brabançons.
Henri III et Adélaïde de Bourgogne furent inhumés dans un mausolée (partiellement conservé) au milieu du chœur de l'église Notre-Dame des Dominicains à Louvain, alors en construction[1].
↑Thomas Coomans, Anna Bergmans, L’église Notre-Dame des Dominicains à Louvain (1251-1276) : le mémorial d’Henri III, duc de Brabant, et d’Alix de Bourgogne, Bulletin Monumental, 2009 (vol. 167), n° 2, p. 99-125.