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Aarschot ([ˈarsxɔt][1], nom en néerlandais, officiel au niveau fédéral en français[2]), encore parfois orthographié Aerschot en français[3], est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand.
Aarschot se trouve le long du Démer.
Arescod (1107) ; Arescoth (1117, 1143) ; Arescloth (1131) ; Arescot (1139) ; Areschot (1147, 1180, 1185) ; Arscoth (1146-59, 1204) ; Arscot (1179, 1197, 1200, 1209, 1210, 1211, 1213, 1215, 1217, 1222) ; Arschot (1197, 1222) ; Aerscoet (1201)[5].
Selon Maurits Gysseling, le nom d'Aarschot, d'origine germanique, vient de arnu-, signifiant « aigle », et de skauta-, mot désignant une « langue de terre boisée faisant saillie en terrain d’inondation »[5].
Aarschot est érigée en duché au XVIe siècle.
La ville est fortement endommagée et nombreuses vies sont perdues lors de la Première Guerre mondiale sous le feu allemand. 156 civils sont exécutés sur la place centrale et 366 bâtiments sont détruits après la prise allemande en représailles de la résistance belge à l'envahisseur. Les unités en cause de l'armée allemande sont le 49e RI, 140e RI, 12e DI -Division d'Infanterie- 17e RAC -Régiment d'Artillerie de Campagne- et des unités de la 3e DI[6]. Aarschot fait ainsi partie des villes martyres belges. Le centenaire de la commémoration est tenu en 2014 sous l'initiative de Louis Tobback[7]. e DI
Graphe de l'évolution de la population de la commune (la commune d'Aarschot étant née de la fusion des anciennes communes d'Aarschot, de Gelrode, de Langdorp et de Rillaar, les données ci-après intègrent les quatre communes dans les données avant 1977).
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Dans la tradition catholique, Aarschot est sous le patronage de saint Roch.
Le chœur date du XIVe siècle.
Le béguinage d'Aarschot, fondé au milieu du XIIIe siècle, est un béguinage dit « à cours » : sa structure est enclose. Il subit de nombreuses destructions au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle, mais est en partie restauré entre 1950 et 1954 par l'architecte Edward van Nieuwenburgh. Les maisonnettes des béguines sont transformées en logements, tandis que le Musée communal de folklore et d'ethnographie occupe le grenier des Sept Douleurs[11].
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