Entre le 27 mars et le 24 avril[2] : mort de Güyük, 3ekhan suprême des Mongols, alors qu’il marchait vers l’ouest avec son armée. Sa veuve Oghul Qaïmich d’origine merkit ou oïrat, assume la régence. La désignation du futur khan pose un problème. Oghul Qaïmich voudrait certainement élever au trône son fils Koutcha, et consentirait à l’élection du neveu de Guyuk, Chiremune pour que la branche d’Ögödei conserve le pouvoir. Mais elle se heurte aux ambitions de Batu et de Soyourghagtani, épouse de Tolouï[3].
20 décembre : Louis IX, qui rêve de s’allier avec les Mongols pour prendre les musulmans en tenaille, reçoit à Chypre une délégation de Mongols qui lui fait miroiter une possible conversion de ceux-ci au christianisme. Il fait alors parvenir aux Mongols de précieux cadeaux en retour. Se méprenant sur son geste, les Mongols le traitent comme un simple vassal, en lui demandant de renouveler chaque année ses présents[7].
15 mai[12] : nouveau procès contre le Talmud qui est à nouveau condamné et brûlé à Paris.
Mai : visite en Suède du cardinal-légat Guillaume de Sabina. Il participe au synode de Skänninge (organisation des premiers chapitres cathédraux, célibat des prêtres)[13].
23 novembre : la reconquête chrétienne de l'Espagne est presque complète avec la prise de Séville[17]. Les musulmans ne gardent que Grenade. Ferdinand III chasse les Maures de la ville (la capitulation des cités d’importance étant suivie, pour des raisons de sécurité, de l’exode des habitants musulmans). La population est remplacée par des Castillans, des Génois, des Catalans et des Juifs. Les musulmans ou mudéjars sont regroupés dans des morerias au sein des villes où ils s’administrent eux-mêmes et jouissent d’une totale liberté contre le paiement d’un tribut.
↑Frédéric Schoell et Franz Xaver Zach, Cours d'histoire des états européens, vol. 4, de l'imprimerie royale et chez Duncker et Humblot, (présentation en ligne)
↑Kenneth Meyer Setton, The Papacy and the Levant, 1204-1571 : The Thirteenth and Fourteenth Centuries, DIANE Publishing, , 512 p. (ISBN978-0-87169-114-9, présentation en ligne)
↑Catherine König-Pralong, Avènement de l'aristotélisme en terre chrétienne : l'essence et la matière : entre Thomas d'Aquin et Guillaume d'Ockham, Vrin, , 294 p. (ISBN978-2-7116-1752-4, lire en ligne)