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Avocat de profession, il occupe en outre les fonctions de maire d'Albi de 1995 à 2014 et de sénateur du Tarn de son élection en 2014 à sa démission en 2024, après sa réélection à l'Assemblée nationale.
Biographie
Philippe Bonnecarrère démarre sa carrière politique lorsqu'il est élu conseiller général (conseiller départemental) du Tarn, sur le canton d'Albi-Sud en 1985[1]. Il conserve ce mandat jusqu'au 26 juin 1995 lorsqu'il démissionne car élu Maire d'Albi[2]. En 1998, il est à nouveau élu conseiller général (conseiller départemental) mais cette fois-ci sur le canton d'Albi-Est (qui succède aux cantons d'Albi-Sud et Albi-Centre[2]). Il est réélu sur ce canton en 2001, au second tour déjà face à Frédéric Cabrolier. Il occupe ce mandat de conseiller général (conseiller départemental) jusqu'aux élections cantonales (élections départementales) de 2008 auxquelles il ne se représente pas[2].
Élu pour la première fois conseiller régional en 1988[3], Philippe Bonnecarrère est investi par le RPR (appelé aujourd'hui "les républicains") pour porter les couleurs de la coalition électorale UPF dans le Tarn lors des élections régionales de 1992 en Midi-Pyrénées (Occitanie). Avec 24,90 %, il obtiendra 4 élus[4]. En 2015, il est investi comme chef de file de l'UDI (centre-droit) pour les élections régionales de la nouvelle région Occitanie[5].
En 1988, Philippe Bonnecarrère est candidat aux élections législatives sur la deuxième circonscription du Tarn (qui regroupe alors notamment les villes de Gaillac et Graulhet). Il est battu au second tour par le candidat socialiste gaillacois Charles Pistre qui réalise 53,12 %. Cinq ans plus tard, en 1993, Philippe Bonnecarrère bat à son tour le député (socialiste) sortant avec 55,53 % des voix[6]. Puis il perd la circonscription au profit de Thierry Carcenac qui réalise 52,25 % des voix en 1997[7].
Le 8 juillet 2024, il retrouve les bancs de l'Assemblée nationale en devenant député de la première circonscription du Tarn (qui regroupe l'est du département, et alliant notamment la moitié des bureaux de vote d'Albi à la moitié des bureaux de vote de Castres, en passant par le Sidobre et les monts de Lacaune), en battant le député sortant (RN) Frédéric Cabrolier avec 56,23 % des voix[8]. Par ce fait, Philippe Bonnecarrère démissionne de son mandat de sénateur du Tarn, pour lequel il avait été élu le 28 septembre 2014[9] et réélu au premier-tour six ans plus tard[10].
Philippe Bonnecarrère reste conseiller municipal de la ville jusqu'en 2018, et siège dans la majorité municipale jusqu'à ce qu'il démissionne à la suite d'un désaccord avec la maire qui lui avait succédé, Stéphanie Guiraud-Chaumeil[11].
En parallèle de son mandat de maire d'Albi, Philippe Bonnecarrère a occupé de 2005 à 2017 le poste de président de la Communauté d'agglomération de l'Albigeois (C2A)[12]. Le sénateur est frappé, en 2017, par l'interdiction de cumuler les mandats de parlementaires avec la présidence d'un exécutif local. Là aussi, Stéphanie Guiraud-Chaumeil lui succède[13].
Mandats en cours
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Philippe Bonnecarrère est actuellement (et depuis le 8 juillet 2024[14]) député de la première circonscription du Tarn, qui regroupe l'est du département, et compte notamment la moitié des bureaux de vote d'Albi, la moitié des bureaux de vote de Castres, ainsi que le Réalmontais, et une partie de la montagne.
Anciens mandats
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