Depuis 2016, il est membre du comité d'éthique du CNRS[9].
Positions en économie
Croissance ou décroissance économique ?
Le , au cours de l'émission de télévision culturelle Ce soir (ou jamais !), présentée par Frédéric Taddeï, il évoque une « erreur de calcul » (cinq États non pris en compte) commise par des économistes du FMI sur la croissance et à l'origine des « politiques d'austérité »[10].
Le capitalisme de la rente
Dans son essai intitulé Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses (2016), il montre comment la propriété foncière a tout envahi, y compris les domaines de la connaissance (ce qu'on appelle l'économie de la connaissance), en particulier à travers l'internet, les bases de données, devenues la propriété de géants comme Facebook ou Google, mais aussi les biotechnologies, les logiciels, les brevets. Selon lui, ces sociétés, qui sont quasiment sans concurrents, que l'on considère comme très innovantes, créatrices de richesses, tiennent davantage leur valeur de la rente que de l'innovation. Ce système a pour conséquence un accroissement des inégalités, car il multiplie les situations de rente[11].
Pour la présidentielle de 2017, Philippe Askenazy fait partie des économistes ne prenant pas position en faveur d'hommes politiques ou de partis politiques. Il déclare à ce sujet : « Cela me permet de librement commenter, critiquer si besoin, la cohérence des propositions économiques des uns et des autres[13]. »
↑Askenazy, Philippe, « Innovations technologiques et organisationnelles : internationalisation et inegalites », theses.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Askenazy ENS », sur jourdan.ens.fr (consulté le )
↑Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses, Éditions Odile Jacob, 2016.
↑Terra Nova, « 70 intellectuels et membres de la société civile se mobilisent en faveur de François Hollande », Club de Mediapart, (lire en ligne, consulté le ).