La commune se trouve à la frontière avec la France. Son principal cours d'eau est la rivière de l'Aire.
La commune de Perly-Certoux est située sur l'axe Genève-Saint-Julien-en-Genevois, en frontière du territoire français, à proximité de l'autoroute de contournement de Genève. Une zone de commerce et d'artisanat s'est développée sur cet axe urbanisé, parallèlement à la zone d'habitation.
Mais la commune de Perly-Certoux participe aussi au paysage genevois des communes rurales et se situe, au nord-ouest, sur une importante pénétrante de verdure comprenant l'Aire, ses parties boisées et sa plaine agricole et maraîchère.
S'ils comprennent quelques exploitations agricoles ou viticoles, le village de Certoux et l'ancien village de Perly sont essentiellement résidentiels.
Le territoire de Perly-Certoux s'étend sur 2,53 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 28,7 % de sa superficie, les surfaces agricoles 68,1 %, les surfaces boisées 3,1 % et les surfaces improductives 0,8 %[3].
Une villagallo-romaine, luxueuse propriété de taille importante datant la fin du Ier siècle et du IVe siècle a été identifiée en 1924 et 1935 déjà par l'archéologue Louis Blondel. Elle a été fouillée de manière extensive en 2009-2010 et ces travaux ont en outre permis de mettre en évidence des vestiges antérieurs à la période romaine. Certains pourraient remonter au Néolithique ou à l'Âge du Bronze, tandis qu'un autre ensemble de céramique est caractéristique de la fin de l'époque gauloise à l'Âge du fer, c'est-à-dire La Tène, du Ier siècle av. J.-C. jusqu'au tournant de notre ère[4]. La parcelle a fait l'objet de nouvelles investigations en 2014-2015[5].
Le site a ensuite été réoccupé par un établissement médiéval entre les Xe et XIVe siècles. Perly n'ayant jamais eu d'église ou de chapelle, les vestiges de maçonnerie découverts doivent appartenir à un petit établissement rural, sans doute un hameau ou un petit village composé de bâtiments construits pour l'essentiel en matériaux légers[4].
Avant la Réforme, les villages Perly et Certoux étaient sous la juridiction de la seigneurie de Ternier, proche de Saint-Julien-en-Genevois. Les armoiries de la commune sont empruntées à celles des sires de Ternier.
Après la période d'occupation bernoise et le retour à la Savoie en 1601, les deux villages dépendent de Saint-Julien-en-Genevois, administrativement et aussi concernant la paroisse catholique. À la suite des guerres napoléoniennes, Perly et Certoux sont rattachés au nouveau canton de Genève en 1815, au sein de la commune de Compesières, qui comprend aussi Bardonnex et Plan-les-Ouates. La commune de Perly-Certoux est issue de la division de Compesières en 1821.
Le Conseil administratif est composé de trois conseillers administratifs, dont l'un est nommé[Par qui ?] maire pour une année. Les trois conseillers se répartissent les dicastères pour la législature de cinq ans.[réf. nécessaire] L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante :
Membres du Conseil administratif actuel
(législature 2020-2025)[6]
Sécurité civile Culture, Loisirs et Manifestations Sports Communication et Réclamations
Prisca Wasem
La Devise
Conseillère administrative
Bâtiments Environnement Enfance et jeunesse Communication
Fernand Savigny
La Devise
Maire
Aménagement, Urbanisme, Plan directeur et Mobilité Finances, Impôts et Promotion économique Affaires sociales Administration générale et ressources humaines Communication Routes et Écoulement des eaux
Le Conseil municipal est composé de 19 membres. Il est dirigé par un bureau composé d'un président, d'un vice-président et d'un secrétaire. Des commissions, dans lesquelles les partis élus au conseil municipal sont représentés par un ou deux commissaires, proportionnellement à leur nombre de sièges en plénière, traitent des sujets particuliers : finances, bâtiments, affaires sociales, etc. Le Conseil municipal exerce des fonctions délibératives et consultatives mais il ne peut pas rédiger des lois.[réf. nécessaire]
À la suite des élections municipales du , le Conseil municipal est renouvelé et est représenté de la manière suivante[7] :
Parti
Voix
Suffrages en %
+/-
Sièges
+/-
La Devise
392
51,15 %
8,36
10/19
1
Alternative villageoise
381
48,85 %
8,36
9/19
1
Liste des maires puis des conseillers administratifs
Entre 1815 et 2015, la commune de Perly-Certouy n'avait pas de Conseil administratif mais seulement des maires et des adjoints élus par la population.
Perly-Certoux compte 3 141 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 1 242 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 7,2 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Perly-Certoux entre 1850 et 2020[10],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 33,8 %, similaire à la valeur cantonale (33,9 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24,9 %, alors qu'il est de 21,7 % au niveau cantonal[11].
La même année, la commune compte 1 477 hommes pour 1 650 femmes, soit un taux de 47 % d'hommes, inférieur à celui du canton (47,7 %)[11].
Pyramide des âges de Perly-Certoux en 2020 (%)[11]
La commune célèbre le Feuillu, une fête printanière[12],[13]. Celle-ci est généralement organisée le premier samedi du mois de mai (contrairement à d'autres communes qui le fêtent un dimanche) car ce sont les élèves de l'école primaire de Perly-Certoux qui, la veille, décorent le char du Feuillu avec des branchages et des fleurs fraîches. Chaque année, un élève du cycle élémentaire (environ 4-6 ans) est élu Roi ou Reine de Mai et défile avec son ou sa bien-aimé(e)[14].
À Certoux, on célèbre aussi les Failles, à une date aux alentours du Premier dimanche de carême. Les Failles mettent à l'honneur les habitants de la commune qui célèbrent dans l'année leurs 10, 20, 30, 40 ans... ou tout autre changement de dizaine. La tradition consiste, pour les jubilaires, à brûler des perches enrobées de paille, de sarments et de roseaux le soir à l'apparition de la première étoile, au lieu-dit « le couvert de Certoux », auparavant près du cimetière. Cette coutume se nomme les brandons ailleurs en Suisse romande[15].
↑ a et bDenis Genequand, «Aux origines du village de Perly: occupation d'époque gauloise, villa gallo-romaine et établissement médiéval», Découvertes archéologiques dans le canton de Genève 2010-2011 (Patrimoine et architecture, Série archéologique n°1), Office du patrimoine et des sites, Genève 2013, pp. 7-15.
↑Denis Genequand, «Investigations dans la pars rustica de la villa gallo-romaine de Perly», Archéologie genevoise 2014-2015 (Patrimoine et architecture, Série archéologie n° 3), Office du patrimoine et des sites, Genève, février 2017, pp. 61-64.