La première personne exécutée par cet État fut Jack McCall en 1877 pour avoir assassiné Wild Bill Hickok. La pendaison était en usage au Dakota du Sud jusqu'en 1913, avant que la peine capitale fût une première fois abolie entre 1915 et 1933, date à laquelle fut introduite la chaise électrique, utilisée une seule fois, le , contre George Sitts, exécuté pour le meurtre de deux policiers. La peine de mort fut rétablie dans le Dakota du Sud en 1979, et la première exécution fut celle d'Elijah Page par injection létale pour le meurtre après torture de Chester Allan Poage. Il n'a pas fait appel de sa condamnation, préférant mourir[1] ; il fut suivi le d'Eric Robert qui avait, 18 mois auparavant, tué le gardien Ronald Johnson lors d'une tentative d'évasion alors qu'il purgeait une peine de perpétuité[2] ; 15 jours après cette exécution, Donald Moeller fut exécuté, sous les applaudissements des autres détenus, pour le meurtre et le viol de Becky O'Connell, 9 ans, en 1990[3],[4]. Tous trois avaient renoncé à leurs appels. Le complice d'Eric Robert, Rodney Berget fut exécuté le pour le meurtre du gardien Ronald Johnson[5].
La législation du Dakota du Sud prévoit que le juge fixe la semaine de l'exécution et le directeur de la prison le jour précis, il en avise les personnes qui seront présentes à l'exécution, le public lui n'est averti au plus tard que 48 heures à l'avance. Dévoiler plus tôt que le directeur la date de l'exécution est un délit. Le gouverneur n'est pas obligé de suivre la recommandation du comité des grâces dans sa décision.
Il reste actuellement 1 condamné qui attend dans le couloir de la mort : Briley Piper, complice de Elijah Page, initialement condamné à mort, a vu sa peine ramenée à la prison à vie lors d'un deuxième procès en , puis a été de nouveau condamné à mort le , à l'issue d'un autre procès.
En 2006 la législature de l’État fit passer l'enlèvement au premier degré (Kidnapping in the first degree) de crime de classe A à crime de classe B[Note 1].