Le , Paul Rabel, 5 rue de Logelbach à Paris, père d’André Rabel, dépose un brevet français pour un système de pont à arc à culasses compensatrices ancrées dans les culées (enregistrement n° 226264).
Comme le pont Alexandre-III, le pont Mirabeau est un chef-d'œuvre de technique et d'élégance architecturale. Il fut construit entre 1893 et 1896 pour relier directement les quartiers d'Auteuil et de Passy, rive droite, avec ceux de Javel et de Grenelle, rive gauche.
Conçu par l'ingénieur Rabel, responsable des ponts de Paris, assisté des ingénieurs Jean Résal et Amédée Alby, c'est le premier pont métallique en arcs à culasses, composé de deux ossatures symétriques qui, en s'arc-boutant, donnent à la structure son équilibre.
Outre son métier d'ingénieur, il exerce d'importantes responsabilités dans l'administration auprès de Charles de Freycinet, plusieurs fois ministre et président du conseil à la fin du XIXe siècle[3].
Paul Rabel épouse Marie Henry (1856-1916) le à Troyes. Elle est la fille de Louis-Alban Henry, maire de Troyes de 1871 à 1875 et conseiller général de l'Aube de 1871 à 1877.
Le couple a un fils unique : André Rabel (1878-1934), ingénieur et négociant.
Activités militaires, scientifiques et culturelles
Participation à la guerre franco-allemande de 1870-1871 comme attaché au cabinet de Charles de Freycinet, délégué du ministre de la guerre, d'octobre 1870 à février 1871[4] ;