Pour les articles homonymes, voir Moreau et Vauthier.
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Gabriel Jean Paul Moreau, dit Paul Moreau-Vauthier[1], né le 26 novembre 1871 à Paris (6e arrondissement) et mort le 2 février 1936 à Poitiers, est un sculpteur français.
Né dans le 6e arrondissement de Paris (Seine), il est le fils du sculpteur Augustin Jean Moreau et de Marie Louise Suzanne Vauthier[2]. Il se marie à Paris, le 12 juin 1915 avec Alice Maria Missoux. Veuf, il se remarie à Saint-Cloud, le 30 septembre 1925 avec Christiane Eléonore Edmée Misset.
Le 21 août 1914, il est mobilisé comme soldat au service des Garde-Voies et Communications (GVC), puis demande à partir au front. Le 8 novembre 1914, il est affecté dans l'infanterie. Il est promu officier en novembre 1915.
Il est blessé durant la bataille de Verdun, le 12 juin 1916 :
« Mobilisé comme soldat GVC, est venu volontairement au front, s'est dépensé sans compter depuis le début de la campagne et a toujours fait preuve d'une énergie remarquable. Blessé, n'a quitté la ligne de feu que plusieurs heures après et sur l'ordre formel de ses chefs[3]. »
Ancien poilu de Verdun, Paul Moreau-Vauthier conçoit de nombreuses œuvres liées à la Première Guerre mondiale, dont les bornes Vauthier.
Il vit hameau Boileau (16e arrondissement de Paris)[4].
Il est mortellement blessé le 2 février 1936 (à 64 ans) dans un accident de voiture à Ruffigny près de Niort[5]. Hospitalisé, il meurt à Poitiers[6] et est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (14e division), près de son frère, le peintre Charles Moreau-Vauthier.
Les bornes du front, appelées à tort « bornes Vauthier » furent érigées entre 1921 et 1927 afin de matérialiser la ligne de front telle qu'elle était le 18 juillet 1918, au début de la dernière grande offensive de la Première Guerre mondiale. 240 bornes furent envisagées, de la Mer du Nord à la frontière suisse, entre Nieuport en Belgique et Moosch près d'Altkirch et Belfort à la frontière franco-suisse. Les fonds recueillis ne permirent d'en installer que la moitié[7].
En 2009, il ne reste que 97 bornes, dont certaines sont endommagées : Hartmannswillerkopf, Ville-sur-Tourbe, Vrigny, etc., sur les 120 initiales. Le prototype de ces bornes se trouve encore dans le jardin de l'ancienne demeure de Moreau-Vauthier à Boulogne-Billancourt[8].
Une partie importante de l'œuvre de Paul Moreau-Vauthier est constituée de monuments aux morts et de monuments commémoratifs. Certains ont été détruits par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale dans le même esprit avec lequel ils ont pillé la demeure de l'artiste en juin 1942.
Officier de la Légion d'honneur (décret du 4 décembre 1920) Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze (une citation à l'ordre de l'armée, le 18 juillet 1916) Officier de l'Instruction publique (1903) Insigne des blessés militaires (1916) Chevalier de l'ordre du Mérite agricole (1908) Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 (1920)
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