Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Natif de Vancouver, Patrick deWitt commence à écrire très jeune, avant même d'avoir fini ses études secondaires, en s'inspirant de son milieu de travail et de ses amis[1]. À l'âge de douze ans, son père lui remet sa collection de livre, geste qui déclenche une passion pour l'écriture et pour la vocation d'auteur[2]. « À 17 ans, donc, il prend conscience qu’écrire comme les auteurs qu’il admire peut lui procurer du bonheur. Pendant 10 ans, il accumule les boulots alimentaires et les voyages, tout en peaufinant son style — élégance de l’écriture, fluidité du récit, tout en essayant de se débarrasser de la conscience du geste d’écrire »[2] écrit Éric Moreault dans un article du journal LeSoleil.
Lecteur de Robert Walser, Thomas Bernhard, des auteurs qui ne sont pas particulièrement légers, mais reconnus pour leurs humours noirs, Patrick deWitt semble vouloir faire de même. « J’éprouve une espèce de compulsion à raconter des histoires sombres, reconnaît-il. Et à l’évidence, j’ai une fascination pour les personnages d’anormaux »[3]. Plusieurs comparent son style à celui d'un Wes Anderson, notamment pour son humour mêlé à des sujets difficiles et parfois sombres.
Pour lui, l'écriture consiste à se confier à une sorte « d'ami imaginaire »[3].
Éric Moreault, du journal Le Soleil, mentionne que « L’originalité de son œuvre provient assurément en partie de cette volonté de ne pas se censurer. Et d’une autre partie de sa façon de jouer avec les codes littéraires »[2]. En effet, le style du roman Les Frères Sisters se rapproche du western, Heurs et malheurs du sous-majordome du conte de fées tandis que Sortie côté tour ressemble davantage à une comédie de mœurs[2].
Quelques années plus tard, en 2021, Sortie côté tour (The French Exit) est également adapté au cinéma, cette fois réalisé par Azazel Jacobs et mettant en scène Michelle Pfeiffer et Lucas Hedges[12]. Le film reçoit des critiques mitigées de la part du Seattle Times, du New York Times ainsi que du Washington Post qui s'entendent pour convenir de la qualité de la performance de Michelle Pfeiffer. Ils condamnent toutefois le manque d'action dans le scénario[13],[14]. Les critiques n'empêchent pasThe French Exit d'être en lice pour quatre Prix Écrans canadiens, dont un pour la performance de Michelle Pfeiffer ainsi qu'un autre pour le scénario de Patrick deWitt[15].