Fondé par Mario Pannunzio comme une dissidence laïque et sociale du Parti libéral italien (PLI), le « Parti radical des libéraux et des démocrates italiens » (PRLDI) reste initialement dans les limbes de la politique italienne. Il n'emporte ainsi aucun parlementaire durant ses 20 premières années d'existence, ne présentant aucun candidat aux élections de et .
L'ère Pannella
Sous l'autorité de Marco Pannella, figure tutélaire du parti, celui-ci s'affirme ensuite comme un mouvement libertaire et non-violent attaché à la défense des droits fondamentaux.
En 1976, le parti obtient quatre députés à la septième législature : Adele Faccio, Emma Bonino, Mauro Mellini et Marco Pannella.
Il réalise son premier coup d'éclat en , lorsqu'il parvient à convoquer deux référendums abrogatifs sur la loi relative à l'ordre public et sur le financement public des partis politiques. Les électeurs italiens rejettent finalement ces deux propositions.
L'année suivante, les élections générales anticipées de sont un succès pour le Parti radical, qui réunit plus de 3 % des voix à la Chambre des députés, obtenant un total de 20 parlementaires. Le résultat est confirmé aux élections européennes tenues une semaine plus tard, où il obtient son record absolu en voix.
Lors du congrès de , qui se tient à Budapest, le parti décide de renoncer à toute compétition électorale afin de promouvoir des projets citoyens transpartisans. Il se renomme alors « Parti radical transnational et transpartisan » et se transforme en ONG.
Parti anticlérical, le parti se plaçait résolument à gauche de l'échiquier politique. Œuvrant pour l'unité de tous les partis de la gauche italienne et proposant l'adoption d'un système électoral à l'américaine basé sur le scrutin majoritaire à un tour et la transformation des institutions italiennes vers un système présidentiel), il était rejeté par certains secteurs de la gauche elle-même, notamment ceux liés au Parti communiste italien, en raison du fort soutien des radicaux à l'anticommunisme, au libéralisme économique et à la croyance dans les libertés sociales, religieuses, politiques, économiques et sexuelles. Le parti était également connu pour sa forte croyance en la démocratie directe et notamment pour sa promotion des référendums.