Sous la direction de Giovanni Malagodi (1954-1972), le PLI se concentra sur les problèmes économiques. Cette ligne politique causa en 1956 la sortie de l'aile gauche du parti (Bruno Villabruna, Eugenio Scalfari et Marco Pannella), qui fonda le Parti radical[4]. Le PLI s'opposa à la coalition centre-gauche avec le PSI et il se présenta comme le principal parti conservateur en Italie. Le PLI atteignit ainsi 7.0 % des votes aux élections de 1963. Après la démission de Malagodi, le PLI obtint seulement 1.3 % des votes aux élections de 1976.
Valerio Zanone, qui devint secrétaire du parti en 1976, il fit sortir le parti de l'isolement et il chercha l'alliance avec les autres partis laïques et aussi avec le PSI[5]. Le secrétaire permit en effet la participation du parti à un gouvernement avec les socialistes.
Avec l’apparition de l'affaire « Tangentopoli » du début des années 1990, les partis italiens perdirent de nombreux consentements[pas clair]. Dans un premier temps, le PLI ne sembla pas impliqué dans ce système de corruption avant de connaitre, à son tour, des enquêtes et de nombreuses arrestations.
↑(it) Giovanni Orsina, Il Partito liberale nell'Italia repubblicana : guida alle fonti archivistiche per la storia del Pli : atti dei Congressi e consigli nazionali, statuti del Pli, 1922-1992, Rubbettino Editore, , 74 p. (ISBN978-88-498-0920-6, lire en ligne).