Entre 1923 et 1936, l'Amiens AC obtient de bons résultats, participant systématiquement aux 32e de finale de l'épreuve, en se qualifiant à chaque fois pour la suite de la compétition. Le club atteint une fois les demi-finales en 1930 et quatre fois les quarts de finale en 1925, en 1928, en 1931 et en 1934, sans toutefois réussir à remporter la coupe.
La première édition de la Coupe de France a lieu lors de la saison 1917-1918. A cause de la Première Guerre mondiale, l'Amiens AC ne participe pas aux trois premières éditions[b 1]. Le club dispute son premier match lors de l'édition 1920-1921, où est battu d'entrée par le Sporting Club de Tourcoing par 2-1[b 1].
Dès édition 1921-1922, l'Amiens AC atteint les 8e de finale après avoir passé cinq tours. Le club profite du 32e de finale joué le 4 décembre 1921 face à l'AS française, finaliste du championnat de France dix ans plus tôt, pour inaugurer son nouveau terrain rue Louis Thuillier, se qualifiant par 2-1[b 1]. Malheureusement, les Amiénois sont opposés en 8e au Red Star AC, vainqueur en titre et meilleur club de France de l'époque, et ne peuvent rien face au futur double vainqueur de la compétition, battues 4-0[b 1].
Cette bonne performance permet au club de démarrer dès les 32e de finale lors de édition 1922-1923, mais l'Amiens AC est éliminé dès les 16e de finale par l'US quevillaise[b 1]. L'édition suivante, l'Amiens tombe 1-0 en 8e de finale face au FC rouennais, demi-finaliste en 1922 et 1923, le Journal d'Amiens parlant toutefois de « glorieux échec » pour saluer la prestation des Amiénois[b 1].
En 1925-1926 et 1926-1927, l'Amiens AC est éliminé coup sur coup par les Normands du FC rouennais puis de l'US quevillaise, qui atteindra la finale[b 3]. L'élimination face au FC rouennais en 8e de finale, sur le score lourd de 7-1, laissera des traces. Le gardien Fernand Cappronier, au club depuis 3 ans, est accusé d'avoir laissé filer le match. Suspendu pendant 6 mois de ses droits de membre du club, il ne rejouera plus jamais avec l'Amiens AC[b 3],[b 4].
Après deux saisons décevantes en Coupe, l'Amiens AC retrouve les quarts de finale lors de l'édition 1927-1928. En chemin, les Amiénois éliminent le CA Sports généraux, double vainqueur de la Coupe en 1919 et 1925[b 5], puis le Stade rennais UC 7-3, en inscrivant cinq buts en deuxième mi-temps alors que le club était mené 2-3 à la mi-temps[b 5], pour défier en 8e de finale l'Olympique de Marseille, double vainqueur en titre et qui n'a perdu qu'un seul match de Coupe de France depuis 5 ans[note 1].
L'Amiens AC va créer l'exploit face au meilleur club de France de l'époque. Le , à Lyon, les deux équipes finissent sur un match nul 4-4 et doivent rejouer le match[b 6]. Les deux équipes se retrouvent le à Paris, et pour l'occasion, deux trains emmènent 2 000 supporters Amiénois assister au match[d 1],[b 6]. La deuxième manche est tout aussi disputée, et tourne finalement à l'avantage des Amiénois, qui l'emportent 3-2. La presse marseillaise se plein de l'arbitrage, mais Gabriel Hanot, dans Le Miroir des Sports, tranche : « Amiens a gagné et c’est justice »[b 6].
Pour son deuxième quart de finale, l'Amiens AC est opposé à Tourcoing à l'autre grand club des années 1920, le Red Star Olympique, triple vainqueur de l'épreuve en 1921, 1922 et 1923. De justesse, le club s'incline 3-2, et laisse le club parisien partir à la conquête de son quatrième titre dans l'épreuve. Lors du match, Paul Nicolas, l'avant centre international du Red Star inscrit deux buts. Il rejoindra quelques mois plus l'Amiens AC et y jouera sept ans[b 5].
L'Amiens AC réalise le plus beau parcours de ses 99 premières années d'existence lors de l'édition 1929-1930 en atteignant les demi-finales. Le club élimine la Jeunesse athlétique de Saint-Ouen et le Racing Club d'Arras pour se qualifier en 8e de finale face au rival du Racing Club roubaisien. Les deux équipes, qui se sont partagées les titres de champions du Nord entre 1923 et 1927, se connaissent par cœur, d’autant que nombre de joueurs des deux équipes jouent régulièrement ensemble en équipe du Nord[b 7].
Le match a lieu à Tourcoing le 2 février 1928 ; en championnat, lors du dernier match, les Roubaisiens sont venus battre les Amiénois 2-0[b 7]. Cette fois-ci, devant 10 000 spectateurs, le duel tourne à l'avantage de l'Amiens AC, lui l'emporte 1-0 au bout de la prolongation grâce à un but de Paul Nicolas[b 7]. En quart de finale, l'Amiens AC est de nouveau opposé à une équipe du Nord, l'Union Racing Dunkerque-Malo, demi-finaliste l'édition précédente. Au bout de quelques minutes, le match est arrêté ; le public proteste car les deux équipes jouent avec les mêmes couleurs, bleu azur et noir pour Amiens, bleu clair et blanc pour Dunkerque ! Les Amiénois rentrent aux vestiaires enfiler un maillot rouge et reviennent sur le terrain pour se qualifier 2-1[b 7].
Pour la première demi-finale de son histoire, l'Amiens AC est opposé le dimanche 6 avril 1930 au Racing Club de France. Ce grand club Parisien d'avant-guerre, qui a récemment fortement investi dans le recrutement d'internationaux français, revient sur le devant de la scène[note 2]. Amiens est quelque peu lésé dans l'organisation : alors que les demi-finales sont censées, comme pour les éditions précédentes, se tenir sur terrain neutre, le match est organisé sur la pelouse légendaire du Racing, le stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes[b 8].
Pour l'occasion, les supporters amiénois se déplacent en masse. L'Amicale des supporters organise un déplacement spécial en train. Environ 2000 supporters seront présents, acheminés en grande partie par des trains spéciaux mis en place par la Société des transports en commun de la région parisienne entre la gare Saint-Lazare et la gare du Stade[b 8]. Pour préparer le match, l'Amiens AC, qui n'a plus d'entraineur depuis 1927, loue pour l’occasion les services de Bob Fischer, l’entraîneur autrichien du Club français. Les deux équipes, malgré une prolongation, se quittent sur le score de 1-1. Le match est donc à rejouer. Côté amiénois, le fait de jeu principal est la blessure de Paul Nicolas au bout de 5 minutes de jeu. Les changements n'existant pas à l'époque, il reste sur le terrain. Lors de la prolongation, il aura le but de la qualification au bout du pied, mais handicapé par sa blessure, il sera dans l’incapacité de pousser le ballon à seulement un mètre du but[b 8].
Les deux formations se retrouvent le samedi 19 avril 1930, toujours à Colombes[b 9]. Dans la semaine, Bob Fisher a prêté à l'entrainement une attention particulière à l'arrière Viseur, appelé à remplacer le titulaire André Lapierre. Paul Nicolas semble quant à lui rétabli de la blessure musculaire, ce qui incite le club à l'optimiste[b 9]. L'Amiens AC domine largement la première mi-temps, mais ne mène que 1-0 à la pause grâce à un but de Marcel Braun sur une passe d'Ernest Libérati[b 9]. Marcel Galey, déjà buteur lors du premier match, égalise pour le Racing à la 67e minute. À 10 minutes de la fin, le destin des Amiénois bascule sur une occasion qui fera la légende du club[b 9]. Le Racing prend l'avantage sur une action confuse : sur un centre, Ozenne et Veyssade, deux Racingmen, sautent. Pour Match, les deux joueurs « s'écroulent ensemble dans les buts avec la balle »[3] ; pour L'Auto, « l'un des deux joueurs marque de la tête »[4] ; pour le Miroir des sports, « la balle frappe l'un et l'autre et pénètre dans le but »[5]. Mais pour le Progrès de la Somme, l'action est clair : « Ozenne met gentiment le ballon au filet avec les deux mains »[6].
Urbain Wallet, placé à côté de l'action, proteste vertement auprès de l'arbitre. Il le prends par le bras, le secoue par les épaules et lui demande d'annuler le but à cause de la main. L'arbitre consulte son assistant et valide le but. Hors de lui, Wallet quitte le terrain et rentre au vestiaire[3],[5],[7],[note 3]. Il reviendra peu avant la fin, au moment où le Racing inscrit le but du 3-1[b 9].
L'Amiens AC est éliminé, et se sent volé. Dans le vestiaire, Paul Nicolas s’exclame « mes petits, nous avons perdu aujourd’hui une belle occasion de serrer la main au président de la République ! »[b 9],[note 4]. Le Progrès de la Somme parle de « tragédie »[6].
Dernier quart de finale avant... 67 ans (1930-1937)
Après la frustration de l'élimination en demi-finale, l'Amiens AC repart à la conquête de la Coupe lors de l'édition 1930-1931. En 32e et en 16e de finale, la club passe des 11-1 et 10-0 records au SC Sélestat et à l'USA Clichy, avec à chaque fois un quadruplé de Roland Balavoine et un triplé de Paul Nicolas[b 10]. Après avoir éliminé l'Iris Club lillois, l'Amiens AC reprend le chemin du stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes pour affronter en quart de finale les Sports olympiques
montpelliérains, vainqueurs de la Coupe 2 ans plus tôt. Comme l’année précédente, un train spécial conduit joueurs et supporters vers la capitale[b 10]. Battus 2-1, l'aventure s’arrête une nouvelle fois à Colombes pour les Amiénois[b 10].
Lors de l'édition 1931-1932, l'Amiens AC arrive jusqu'en 8e de finale. Opposé à l'OGC Nice, le match a lieu à Marseille au stade de l'Huveaune, comme sept ans plus tôt, quand le club avait disputé son premier quart de finale de Coupe. De cette équipe, il ne reste que l’éternel Urbain Wallet, qui finit sa carrière au poste d'ailier droit[b 10]. Dans un match spectaculaire, les Amiénois s'inclinent 6-4[b 10].
Cette élimination, à l'aube du professionnalisme instauré en 1932, marque la fin de l'âge d'or de l'Amiens AC, qui aura atteint au moins les 8e de finale à huit reprises sur la période 1922-1932. Malgré deux titres de champion du Nord en 1924 et 1927, et un titre de vice-champion de France en 1927, l'Amiens AC n'aura jamais réussi à atteindre la finale malgré une équipe compétitive. Les « glorieux anciens » comme Paul Nicolas, Georges Taisne, Marcel Braun ou Urbain Wallet quittent petit à petit l'équipe, laissant leur place aux joueurs professionnels à partir de 1933[b 10].
Après une élimination en 16e de finale lors de l'édition 1932-1933, la première équipe professionnelle de l'Amiens AC, qui évolue en deuxième division, atteint pour une cinquième fois en 10 ans les quarts de finale lors de l'édition 1933-1934[b 11]. Ce sera la dernière fois avant l'l'édition 2000-2001, soit un trou de 67 ans. Les Amiénois, qui ont éliminé en chemin pour la première fois de leur histoire un club de première division, le Cercle athlétique de Paris, tombent 0-3 face au Football Club de Sète, qui réussira, trois mois plus tard, le premier doublé Coupe-championnat de l’histoire du football français[b 11].
L'Amiens AC est éliminé lors de l'édition 1934-1935, en janvier 1935 par le Red Star Olympique après un double affrontement[b 11]. L'événement de la confrontation est bien le retour de Paul Nicolas, 34 ans, qui avait arrêté sa carrière en fin de saison 1932-1933, mais qui profite d'affronter le club avec qui il a remporté quatre fois la Coupe dans les années 1920 pour faire ses adieux à la compétition, lui qui est alors recordman des victoires en Coupe de France[b 11]. L'édition suivante, après une nouvelle qualification face à un club de première division, le Club des sports de Metz, le Red Star Olympique élimine une nouvelle fois l'Amiens AC, en 8e de finale. C'est la quatrième fois en quinze ans que les Parisiens éliminent les Picards[b 11].
Lors de l'édition 1936-1937, pour de sa dernière saison professionnelle d'avant-guerre, l'Amiens AC est éliminé dès son entrée en 32e de finale par le RC Arras. Pour la première fois depuis 14 ans, le club ne voit même pas les 16e de finale[b 11].
Période sans résultats probants (1937-1998)
Éliminations régulières en 32e de finale (1937-1952)
Redevenu amateur à l'été 1937, l'Amiens AC repart avec de jeunes joueurs amateurs après que les joueurs professionnels ont quitté le club. Les Amiénois sont contraints de passer par les tours préliminaires pour retrouver les 32e de finale. Rapidement éliminés lors de l'édition 1937-1938, l'Amiens AC passe six tours lors de l'édition 1938-1939 pour gagner le droit d'affronter au stade Moulonguet les professionnels du FC Metz, finalistes de l'édition précédente[b 12]. Clin d’œil au passé, l'Amiens AC aligne dans son équipe trois frères, les Petits, fils d'un des trois frères Petit qui ont fondé le club en 1901. Emmenés par leur vedette Beb Bakhuys, le FC Metz s'impose 1-0 sur un terrain gelé difficilement praticable[b 12].
Le tableau suivant précise la notation utilisée dans les tableaux de résultats suivants. La valeur en italique précédant le club rencontré par l'Amiens SC indique le niveau hiérarchique de ce club, celui des Amiénois étant précisé dans la deuxième colonne. Entre parenthèses sont indiqués le lieu du match et le score (ou les scores si le match à du être rejoué ou si le tour est en format aller/retour), toujours dans le sens de l'Amiens SC.
2e division de Ligue régionale (1971-1978), 1er division de Ligue régionale (1978-1993), National 3 (1993-1997), CFA 2 (1997-2017), National 3 (depuis 2017)
6+
Autres divisions de Ligue régionale ou de District départemental
Notation
Signification
qualifié
éliminé
non qualifié
ne participe pas au tour
D
match joué à domicile
E
match joué à l'extérieur
N
match joué sur terrain neutre
?
résultat manquant
score
le score indiqué est toujours dans le sens de l'Amiens SC
Statistiques
Records
Les plus larges victoires de l'Amiens SC en phase finale ont été obtenues lors de l'édition 1930-1931, avec des victoires 11-1 contre le SC Sélestat en 32e de finale puis 10-0 contre l'USA Clichy au tour suivant. Sur l'ensemble de la compétition, la plus large victoire connue des amiénois est une victoire 15-1 sur le terrain de Bresles, alors club du district de l'Oise, le à l'occasion du 5e tour de l'édition 2000-2001, avec notamment des quadruplés de Xavier Chalier et d'Emmanuel Coquelet[j 1].
À l'opposé, la plus large défaite du club dans la compétition est une élimination 10-0 sur le terrain du RC Lens lors de l'édition 1944-1945.
Performances notables
La Coupe de France, de par sa formule, est l'occasion de voir des clubs amateurs éliminer des clubs professionnels. Ces résultats surprenant, qui font le charme de la compétition, sont arrivés plusieurs fois à l'Amiens SC, dans les deux sens.
Le premier club professionnel que les Amiénois éliminent sous statut amateur est l'US Boulogne, club de Division 2, lors des 32e de finale de l'édition 1964-1965, alors que le club évoluait en championnat de France amateur. L'Amiens SC s'impose aussi contre les professionnels du FC Rouen trois buts à un en 32e de finale de l'édition 1978-1979. Cependant, bien que les Amiénois étaient amateurs, les deux clubs évoluaient dans le même groupe de Division 2.
Lors des périodes professionnelles de l'Amiens SC, le club s'est fait éliminer deux fois en phase finale de la compétition par des clubs amateurs de National (troisième niveau). Une première fois aux tirs au but par l'ES Wasquehal lors de l'édition 1996-1997 et une deuxième fois par le Dijon FCO un but à zéro en quart de finale de l'édition 2003-2004. À ces deux éliminations s'ajoute celle contre l'US Fécamp, également club de National, au 8e tour de l'édition 1994-1995. D'autre part, l'Amiens SC s'est fait sortir de la compétition dans les années 2000 et 2010 à plusieurs reprises par des clubs amateurs d'au moins deux niveaux en dessous de celui du club. Alors que l'Amiens SC évoluait en Ligue 2, le CA Pontarlier, club de CFA 2 (cinquième niveau), élimine les Amiénois trois buts à un lors de l'édition 2011-2012, tandis que les clubs de Division d'Honneur (sixième niveau) de l'Olympique de Saumur, de l'US Saint-Omer et de l'US Chantilly sortent le club respectivement lors des éditions 2004-2005, 2008-2009 et 2013-2014. Une nouvelle élimination par un club amateur est à noter lors de l'édition 2012-2013, lors d'un derby contre l'AS Beauvais, alors club de CFA, aux tirs au but.
L'Amiens SC n'ayant jamais participé à la Ligue 1, la Coupe de France est l'occasion pour le club de disputer des matchs officiels contre des équipes de première division. Les Amiénois se sont qualifiés huit fois contre des clubs de Division 1, deux fois dans les années 1930 et huit fois dans les années 2000. La première victoire contre une équipe de Division 1 est obtenue contre le CA Paris en 8e de finale de l'édition 1933-1934. Deux ans plus tard, l'Amiens AC élimine le CS Metz deux buts à un en 16e de finale. Après douze éliminations par des clubs de l'élite, l'Amiens SC retrouve le succès lors des 32e de finale de l'édition 1998-1999. Les Amiénois éliminent l'AS Monaco, alors une des meilleures équipes françaises, aux tirs au but. Au tour suivant, le club réédite la performance en sortant Le Havre AC. L'édition suivante, l'Amiens SC élimine un nouveau club de Division 1, l'AJ Auxerre, grâce à une victoire un but à zéro à domicile. Les deux plus grandes performances du club sont obtenues lors de l'édition 2000-2001, où le club, en National, élimine deux clubs de Division 1. Il s'agit des deux seules victoires de l'Amiens SC en Coupe de France face à des équipes supérieures de deux niveaux. En 16e de finale, les Amiénois éliminent le Stade rennais, puis l'ES Troyes AC en demi-finale. La dernière qualification contre un club de l'élite a été obtenue en 2002-2003 contre le Montpellier HSC, à la suite d'un match à rebondissements gagné cinq buts à trois après prolongations.
Notes et références
Notes
↑Depuis son élimination le 4 février 1923 en 8e de finale de la Coupe de France 1922-1923, l'Olympique de Marseille n'a perdu qu'un match, en quart de finale de l'édition 1924-1925, remportant trois fois la Coupe en 1924, 1926 et 1927.
↑Barré par la domination dans les années 1920 du Red Star, de l'Olympique et du Stade français, le Racing remporte le championnat de Paris en 1932, passe professionnel et réalise le doublé Championnat de France - Coupe de France en 1923.
↑L'Auto indique que Wallet proteste contre un hors-jeu, ce qui est contredit par toutes les autres sources de presse.
↑Traditionnellement, le président de la République sert la main à tous les joueurs avant la finale.
↑ a et b« une forte défaillance des arrières amiénois a permis au Racing de se qualifier pour la finale de la Coupe de France contre Sète », Miroir des sports, , p. 12 (lire en ligne)
↑ a et b« Une demi-finale de la Coupe de France faussée », Le Progrès de la Somme, , p. 3 (lire en ligne)
↑« La Coupe de France », L’Écho des sports, , p. 4 (lire en ligne)
François Dubois, Naissance et essor du football à Amiens, Amiens, Encrage, coll. « Hier », , 190 p. (ISBN2-906389-36-6)
Lionel Herbet, Les grands noms de l'Amiens SC, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire du football », , 190 p. (ISBN978-2-84910-904-5)
Catherine Bové, Kaltoume Dourouri, Ingrid Lemaire, Pierre Mabire et Cédric Soulet, « Jusqu'au bout du rêve... », Le Journal Des Amiénois, no 231 (supplément),