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Dans L'Auto du 29 novembre1937, le cinquième tour se déroule par zone géographique. Par ailleurs, il titre que toutes les équipes professionnelles se sont maintenues pour les 32e de finale[2].
La demi-finale entre l'OM et le Havre s'est tenue à Lyon et a dû être rejouée faute de pouvoir départager les deux équipes. La demi-finale opposant le FC Metz au SC Fives s'est tenue à Paris.
Le 8 mai 1938, le FC Metz part à l’assaut du Parc des Princes pour affronter l’OM. Les Grenats viennent de se qualifier pour la première Coupe de France de leur jeune histoire, après avoir battu Reims (5-0) en 16èmes, Roubaix en 8èmes (2-1), expédié Cannes (3-0) en quarts, et bataillé contre Fives (1-0 ap).
Devant 30 000 spectateurs (dont 3000 Lorrains et le Président de la République Albert Lebrun, Lorrain également), l’arbitre alsacien M. Munsch siffle un penalty pour les Lorrains à la 37e minute... pour revenir quelques secondes plus tard sur sa décision à la suite des pressions marseillaises. En début de seconde mi-temps, l'OM ouvre la marque sur un tir des 20 mètres de Kohut.
Il faut attendre la 84ème minute pour que Rohrbacher, bien servi par Hibst, ne trompe Vasconcellos, le portier olympien. À la 118ème minute, les joueurs de Ted Maghner, l'entraîneur messin, s’affligent d'un but plus que litigieux : sur un centre de Zermani, Aznar place une tête hors de portée de Kappe, mais Charles Fosset dans un sursaut farouche et désespéré, repousse sur sa ligne de but. Après une longue hésitation, M. Munsch accorde le but.
Furieux, les spectateurs parisiens et les 3000 Lorrains prennent fait et cause pour les Messins et font pleuvoir, en averse écarlate, des centaines de petits coussins rouges loués au public pour son confort personnel. La défaite est glorieuse mais les yeux sont rouges en cette soirée de mai 1938, où la tristesse se dispute à la colère...
Pendant une semaine, le cinéma Palace de Metz projettera le film du match, témoin impartial prouvant la bonne foi des joueurs messins et l'incompétence de l'arbitre dépassé par ce grand événement. Le Républicain Lorrain de l'époque titre même ironiquement le lendemain dans les devises du jour : " Dans le doute, abstiens toi ! " et " Mieux vaut un résultat honorable qu'une victoire boiteuse "[5].