Situé à l'est de la province de Teruel, au cœur de la sierra d'Albarracín, le parc culturel se caractérise géomorphologiquement par son territoire montagneux, avec des forêts de pins denses et un environnement impressionnant.
Le territoire géographique qui compose le parc a une forme allongée, avec les communes de Albarracín au centre, Ródenas et Pozondón au nord et Bezas et Tormón au sud.
Patrimoine culturel du parc
Parmi les principales valeurs patrimoniales qu'il possède, il convient de souligner :
Des complexes urbains remarquables, des échantillons d'architecture traditionnelle (fours, moulins, ateliers de tissage, blanchisseries…), sites archéologiques, vestiges de la guerre civile espagnole (1936-1939), etc.
Abris sous roche du parc culturel
les premières peintures ont été découvertes par les locaux et étudiées par Henri Breuil (1877-1961) et Hugo Obermaier (1877-1943), dans les années vingt du dernier XXe siècle (1926-1927). Elles ont été déclarées Bien d'Intérêt Culturel (BIC). Avec le reste de l'arc méditerranéen de la péninsule ibérique, les peintures rupestres de la Sierra de Albarracín ont été déclarées site du patrimoine mondial en décembre 1998[4].
Cet ensemble est immergé dans un environnement naturel de haute valeur naturelle et paysagère, dans lequel il convient de mettre en valeur l'aire protégée des Pinares de Rodeno(es), avec ses formations rocheuses caractéristiques (grès faciès du Trias inférieur).
D'autres espèces de sous-bois sont le fraisier des bois (Fragaria vesca) et plusieurs espèces d'orchidaceae, qui prolifèrent dans les zones humides comme la digitale pourpre (Digitalis purpurea), la belladone (Atropa belladonna), une plante vénéneuse typique des zones ombragées et avec une odeur désagréable.
Faune
Les espèces de gibier comprennent le bouquetin ibérique, le cerf, le lapin, le chevreuil, le daim, le sanglier, le lièvre et le renard. Espèces non-gibier : l'écureuil, la martre, le chat sauvage et le blaireau.
Cependant, les oiseaux constituent le groupe faunique le plus important, atteignant jusqu'à une centaine d'espèces - notamment celles liées à la forêt : passeriformes ; Parmi les rapaces diurnes, on distingue l'aigle botté et le circaète Jean-le-Blanc, la buse variable et les faucons. Parmi les oiseaux de proie nocturnes figurent la chouette.
Les espèces fongiques (saprophytes et mycorhizes) sont très abondantes dans le Monte del Rodeno. Parmi les champignons comestibles, se distinguent le célèbre lactaire délicieux (Lactarius deliciosus), les hygrophores (Hygrophorus), les macrolepiotas, les coprinus, etc. Le champignon chevalier (Tricholoma equestre) est aujourd'hui considéré comme non comestible, bien qu'il ait toujours été consommé dans la région. On y trouve également en abondance la marasme des Oréades (Marasmius oreades), les morilles (Morchella), l'oronge(Amanita caesarea), etc.
Équipements et services
Le parc culturel d'Albarracín dispose actuellement d'un grand nombre d'installations et de services, parmi lesquels des informations touristiques, des centres de musées et un réseau de sentiers qui composent un itinéraire de plus de 70 km, unissant toutes les villes du parc et passant par les principaux points d'intérêt : abri sous roche, lieux de la rivière Ebron à Tormón, paysage karstique de Pozondón, etc. Concernant les informations touristiques, le parc dispose d'un guide.