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L'oscillateur de Dunkl est un système développé dans le cadre de la physique mathématique , décrit par les lois de la mécanique quantique et qui correspond essentiellement à un oscillateur harmonique , à la différence près que le terme d'énergie cinétique n'est pas une dérivée seconde , mais un opérateur de Dunkl (en) appliqué deux fois. En une dimension, l'hamiltonien du système est
H
=
− − -->
ℏ ℏ -->
2
2
m
D
x
2
+
1
2
m
ω ω -->
2
x
2
,
{\displaystyle {\mathcal {H}}=-{\dfrac {\hbar ^{2}}{2m}}{{\mathcal {D}}_{x}}^{2}+{\dfrac {1}{2}}m\omega ^{2}x^{2},}
avec les paramètres
m
{\displaystyle m}
et
ω ω -->
{\displaystyle \omega }
de l'oscillateur harmonique et où
D
x
{\displaystyle {\mathcal {D}}_{x}}
est l'opérateur de Dunkl en
x
{\displaystyle x}
, défini par
D
x
=
∂ ∂ -->
∂ ∂ -->
x
+
μ μ -->
x
(
I
− − -->
R
x
)
,
{\displaystyle {\mathcal {D}}_{x}={\dfrac {\partial }{\partial x}}+{\dfrac {\mu }{x}}(\mathbb {I} -R_{x}),}
où
μ μ -->
{\displaystyle \mu }
est une constante,
I
{\displaystyle \mathbb {I} }
est l'opérateur identité et
R
x
{\displaystyle R_{x}}
est l'opérateur de réflexion par rapport à
x
=
0
{\displaystyle x=0}
, défini par
R
x
f
(
x
,
y
,
z
,
.
.
.
)
=
f
(
− − -->
x
,
y
,
z
,
.
.
.
)
{\displaystyle R_{x}f(x,y,z,...)=f(-x,y,z,...)}
.
Résolution
La résolution algébrique de ce système a été faite en détail[ 1] . En voici les grandes lignes.
En une dimension
Le spectre énergétique de l'hamiltonien ci dessus est le suivant.
E
=
ℏ ℏ -->
ω ω -->
(
n
+
μ μ -->
+
1
2
)
{\displaystyle {\mathcal {E}}=\hbar \omega \left(n+\mu +{\dfrac {1}{2}}\right)}
avec
n
∈ ∈ -->
N
{\displaystyle n\in \mathbb {N} }
. Les fonctions d'ondes propres correspondantes sont
ψ ψ -->
n
(
x
)
=
e
− − -->
m
ω ω -->
x
2
/
(
2
ℏ ℏ -->
)
H
n
μ μ -->
(
m
ω ω -->
ℏ ℏ -->
x
)
{\displaystyle \psi _{n}(x)=e^{-m\omega x^{2}/(2\hbar )}H_{n}^{\mu }\left({\sqrt {\dfrac {m\omega }{\hbar }}}x\right)}
où
p
=
0
,
1
{\displaystyle p=0,1}
et où
H
2
n
+
p
μ μ -->
(
u
)
{\displaystyle H_{2n+p}^{\mu }(u)}
est un polynôme de Hermite généralisé, défini par
H
2
n
+
p
μ μ -->
(
u
)
=
(
− − -->
1
)
n
n
!
Γ Γ -->
(
n
+
p
+
μ μ -->
+
1
/
2
)
u
p
L
n
(
μ μ -->
− − -->
1
/
2
+
p
)
(
u
2
)
{\displaystyle H_{2n+p}^{\mu }(u)=(-1)^{n}{\sqrt {\dfrac {n!}{\Gamma (n+p+\mu +1/2)}}}u^{p}L_{n}^{(\mu -1/2+p)}\left(u^{2}\right)}
où
L
n
(
μ μ -->
− − -->
1
/
2
+
p
)
(
u
2
)
{\displaystyle L_{n}^{(\mu -1/2+p)}\left(u^{2}\right)}
est un polynôme de Laguerre généralisé évalué en
u
2
{\displaystyle u^{2}}
.
Ces fonctions d'ondes propres sont orthonormées dans l'espace
L
2
{\displaystyle L^{2}}
pondéré par le produit scalaire
⟨ ⟨ -->
g
|
f
⟩ ⟩ -->
=
∫ ∫ -->
− − -->
∞ ∞ -->
+
∞ ∞ -->
g
∗ ∗ -->
(
x
)
f
(
x
)
|
x
|
2
μ μ -->
d
x
{\displaystyle \langle g|f\rangle =\int _{-\infty }^{+\infty }g^{*}(x)f(x)|x|^{2\mu }dx}
Algèbre dynamique
Les opérateurs d'annihiliation et de création de l'oscillateur de Dunkl en une dimension sont respectivement
A
=
1
2
m
ℏ ℏ -->
ω ω -->
(
m
ω ω -->
x
+
ℏ ℏ -->
D
x
)
{\displaystyle A={\dfrac {1}{\sqrt {2m\hbar \omega }}}(m\omega x+\hbar {\mathcal {D}}_{x})}
et
A
† † -->
=
1
2
m
ℏ ℏ -->
ω ω -->
(
m
ω ω -->
x
− − -->
ℏ ℏ -->
D
x
)
{\displaystyle A^{\dagger }={\dfrac {1}{\sqrt {2m\hbar \omega }}}(m\omega x-\hbar {\mathcal {D}}_{x})}
.
En effet,
[
H
,
A
]
=
− − -->
ℏ ℏ -->
ω ω -->
A
{\displaystyle [{\mathcal {H}},A]=-\hbar \omega A}
et
[
H
,
A
† † -->
]
=
ℏ ℏ -->
ω ω -->
A
† † -->
{\displaystyle [{\mathcal {H}},A^{\dagger }]=\hbar \omega A^{\dagger }}
(ces deux relations justifient le fait que les quanta d'énergie du système soient
ℏ ℏ -->
ω ω -->
{\displaystyle \hbar \omega }
). De plus,
[
A
,
A
† † -->
]
=
I
+
2
μ μ -->
R
x
{\displaystyle [A,A^{\dagger }]=\mathbb {I} +2\mu R_{x}}
,
H
=
ℏ ℏ -->
ω ω -->
2
{
A
,
A
† † -->
}
{\displaystyle {\mathcal {H}}={\dfrac {\hbar \omega }{2}}\{A,A^{\dagger }\}}
,
{
A
,
R
x
}
=
{
A
† † -->
,
R
x
}
=
0
{\displaystyle \{A,R_{x}\}=\{A^{\dagger },R_{x}\}=0}
et
[
H
,
R
x
]
=
0
{\displaystyle [{\mathcal {H}},R_{x}]=0}
.
Ces relations de commutation et d'anti-commutation (le commutateur et l'anti-commutateur de deux opérateurs
A
^ ^ -->
{\displaystyle {\hat {A}}}
et
B
^ ^ -->
{\displaystyle {\hat {B}}}
étant définis respectivement par
[
A
^ ^ -->
,
B
^ ^ -->
]
=
A
^ ^ -->
B
^ ^ -->
− − -->
B
^ ^ -->
A
^ ^ -->
{\displaystyle [{\hat {A}},{\hat {B}}]={\hat {A}}{\hat {B}}-{\hat {B}}{\hat {A}}}
et
{
A
^ ^ -->
,
B
^ ^ -->
}
=
A
^ ^ -->
B
^ ^ -->
+
B
^ ^ -->
A
^ ^ -->
{\displaystyle \{{\hat {A}},{\hat {B}}\}={\hat {A}}{\hat {B}}+{\hat {B}}{\hat {A}}}
) engendrent l'algèbre dynamique du système, qui est
s
l
− − -->
1
(
2
)
{\displaystyle sl_{-1}(2)}
[ 2] .
Dans le plan (en deux dimensions)
L'hamiltonien de ce système est
H
=
− − -->
ℏ ℏ -->
2
2
m
(
D
x
2
+
D
y
2
)
+
1
2
m
ω ω -->
2
(
x
2
+
y
2
)
{\displaystyle {\mathcal {H}}=-{\dfrac {\hbar ^{2}}{2m}}\left({{\mathcal {D}}_{x}}^{2}+{{\mathcal {D}}_{y}}^{2}\right)+{\dfrac {1}{2}}m\omega ^{2}(x^{2}+y^{2})}
avec
D
x
=
∂ ∂ -->
∂ ∂ -->
x
+
μ μ -->
x
x
(
I
− − -->
R
x
)
{\displaystyle {\mathcal {D}}_{x}={\dfrac {\partial }{\partial x}}+{\dfrac {\mu _{x}}{x}}(\mathbb {I} -R_{x})}
et une définition analogue pour
D
y
{\displaystyle {\mathcal {D}}_{y}}
. Dans le cas (isotrope ) où
μ μ -->
x
=
μ μ -->
y
{\displaystyle \mu _{x}=\mu _{y}}
, ce système est invariant sous les transformations du groupe
S
O
(
2
)
{\displaystyle SO(2)}
.
Séparabilité en coordonnées cartésiennes
L'équation de Schrödinger correspondante à cet hamiltonien est trivialement séparable en coordonnées cartésiennes . Son spectre énergétique, exprimé dans ce système de coordonnées , est le suivant (obtenu simplement en additionnant les spectres des systèmes unidimensionnels correspondants, en
x
{\displaystyle x}
et en
y
{\displaystyle y}
, obtenus plus haut) :
E
=
E
x
+
E
y
=
ℏ ℏ -->
ω ω -->
(
n
x
+
n
y
+
μ μ -->
x
+
μ μ -->
y
+
1
)
{\displaystyle {\mathcal {E}}={\mathcal {E}}_{x}+{\mathcal {E}}_{y}=\hbar \omega (n_{x}+n_{y}+\mu _{x}+\mu _{y}+1)}
avec
n
x
,
n
y
∈ ∈ -->
N
{\displaystyle n_{x},n_{y}\in \mathbb {N} }
.
Ce spectre est évidemment dégénéré , ce qui peut être expliqué par la présence de symétries et d'un algèbre de Lie qui décrit celles-ci. Ceci sera discuté en détail dans deux sous-sections.
Les fonctions d'ondes propres correspondantes sont les suivantes (obtenues en multipliant les fonctions d'ondes propres correspondantes, en une dimension) :
ψ ψ -->
n
x
,
n
y
(
x
,
y
)
=
ψ ψ -->
n
x
(
x
)
ψ ψ -->
n
y
(
y
)
=
e
− − -->
m
ω ω -->
(
x
2
+
y
2
)
/
(
2
ℏ ℏ -->
)
H
n
x
μ μ -->
x
(
m
ω ω -->
ℏ ℏ -->
x
)
H
n
y
μ μ -->
y
(
m
ω ω -->
ℏ ℏ -->
y
)
{\displaystyle \psi _{n_{x},n_{y}}(x,y)=\psi _{n_{x}}(x)\psi _{n_{y}}(y)=e^{-m\omega (x^{2}+y^{2})/(2\hbar )}H_{n_{x}}^{\mu _{x}}\left({\sqrt {\dfrac {m\omega }{\hbar }}}x\right)H_{n_{y}}^{\mu _{y}}\left({\sqrt {\dfrac {m\omega }{\hbar }}}y\right)}
Séparabilité en coordonnées polaires
L'équation de Schrödinger correspondantes à ce système est également séparable en coordonnées polaires (avec
r
{\displaystyle r}
et
ϕ ϕ -->
{\displaystyle \phi }
tels que
x
=
r
cos
-->
ϕ ϕ -->
{\displaystyle x=r\cos \phi }
et
y
=
r
sin
-->
ϕ ϕ -->
{\displaystyle y=r\sin \phi }
). En effet,
H
=
A
r
+
1
r
2
B
ϕ ϕ -->
{\displaystyle {\mathcal {H}}={\mathcal {A}}_{r}+{\dfrac {1}{r^{2}}}{\mathcal {B}}_{\phi }}
où
A
r
=
− − -->
1
2
(
∂ ∂ -->
2
∂ ∂ -->
r
2
− − -->
1
r
∂ ∂ -->
∂ ∂ -->
r
)
− − -->
1
r
(
μ μ -->
x
+
μ μ -->
y
)
∂ ∂ -->
∂ ∂ -->
r
+
1
2
r
2
{\displaystyle {\mathcal {A}}_{r}=-{\dfrac {1}{2}}\left({\dfrac {\partial ^{2}}{\partial r^{2}}}-{\dfrac {1}{r}}{\dfrac {\partial }{\partial r}}\right)-{\dfrac {1}{r}}(\mu _{x}+\mu _{y}){\dfrac {\partial }{\partial r}}+{\dfrac {1}{2}}r^{2}}
et
B
ϕ ϕ -->
=
− − -->
1
2
∂ ∂ -->
2
∂ ∂ -->
ϕ ϕ -->
2
(
μ μ -->
x
tan
-->
ϕ ϕ -->
− − -->
μ μ -->
y
cot
-->
ϕ ϕ -->
)
∂ ∂ -->
∂ ∂ -->
ϕ ϕ -->
+
μ μ -->
x
(
I
− − -->
R
x
)
2
cos
2
-->
ϕ ϕ -->
+
μ μ -->
y
(
I
− − -->
R
y
)
2
sin
2
-->
ϕ ϕ -->
{\displaystyle {\mathcal {B}}_{\phi }=-{\dfrac {1}{2}}{\dfrac {\partial ^{2}}{\partial \phi ^{2}}}(\mu _{x}\tan \phi -\mu _{y}\cot \phi ){\dfrac {\partial }{\partial \phi }}+{\dfrac {\mu _{x}(\mathbb {I} -R_{x})}{2\cos ^{2}\phi }}+{\dfrac {\mu _{y}(\mathbb {I} -R_{y})}{2\sin ^{2}\phi }}}
.
En posant
m
2
/
2
{\displaystyle m^{2}/2}
comme constante de séparation et
Ψ Ψ -->
k
,
n
(
r
,
ϕ ϕ -->
)
=
R
k
(
r
)
Φ Φ -->
n
(
ϕ ϕ -->
)
{\displaystyle \Psi _{k,n}(r,\phi )=R_{k}(r)\Phi _{n}(\phi )}
comme fonction d'onde à variables séparables en coordonnées polaires, il découle les équations aux valeurs propres suivantes :
(
A
r
+
m
2
2
r
2
)
R
k
(
r
)
=
E
k
,
n
R
k
(
r
)
{\displaystyle \left({\mathcal {A}}_{r}+{\dfrac {m^{2}}{2r^{2}}}\right)R_{k}(r)={\mathcal {E}}_{k,n}R_{k}(r)}
et
B
ϕ ϕ -->
Φ Φ -->
n
(
ϕ ϕ -->
)
=
m
2
2
Φ Φ -->
n
(
ϕ ϕ -->
)
{\displaystyle {\mathcal {B}}_{\phi }\Phi _{n}(\phi )={\dfrac {m^{2}}{2}}\Phi _{n}(\phi )}
où
E
k
,
n
{\displaystyle {\mathcal {E}}_{k,n}}
est l'énergie de l'état du système ayant pour nombres quantiques
k
∈ ∈ -->
N
{\displaystyle k\in \mathbb {N} }
et
n
{\displaystyle n}
est un entier positif ou nul ou un demi-entier positif.
Les fonctions propres
R
(
r
)
{\displaystyle R(r)}
(sous condition de normalisation ) s'expriment en termes de polynômes de Laguerre généralisées et les fonctions propres (sous condition de normalisation et de continuité sur le cercle )
Φ Φ -->
(
ϕ ϕ -->
)
{\displaystyle \Phi (\phi )}
, en termes de polynômes de Jacobi .
Le spectre énergétique, quant à lui et en termes de
k
{\displaystyle k}
et
n
{\displaystyle n}
, est
E
k
,
n
=
ℏ ℏ -->
ω ω -->
(
2
k
+
2
n
+
μ μ -->
x
+
μ μ -->
y
)
{\displaystyle {\mathcal {E}}_{k,n}=\hbar \omega (2k+2n+\mu _{x}+\mu _{y})}
.
Algèbre dynamique
De façon analogue au cas unidimensionnel du problème (abordé à la section précédente), ce système possède des opérateurs d'échelle, donnés par
A
x
i
=
1
2
m
ℏ ℏ -->
ω ω -->
(
m
ω ω -->
x
i
+
ℏ ℏ -->
D
x
i
)
{\displaystyle A_{x_{i}}={\dfrac {1}{\sqrt {2m\hbar \omega }}}(m\omega x_{i}+\hbar {\mathcal {D}}_{x_{i}})}
et
A
x
i
† † -->
=
1
2
m
ℏ ℏ -->
ω ω -->
(
m
ω ω -->
x
i
− − -->
ℏ ℏ -->
D
x
i
)
{\displaystyle {A_{x_{i}}}^{\dagger }={\dfrac {1}{\sqrt {2m\hbar \omega }}}(m\omega x_{i}-\hbar {\mathcal {D}}_{x_{i}})}
où
x
i
∈ ∈ -->
{
x
,
y
}
{\displaystyle x_{i}\in \{x,y\}}
. Il en découle les relations de commutation et d'anti-commutation suivantes :
[
H
,
A
x
i
]
=
− − -->
ℏ ℏ -->
ω ω -->
A
x
i
{\displaystyle [{\mathcal {H}},A_{x_{i}}]=-\hbar \omega A_{x_{i}}}
et
[
H
,
A
x
i
† † -->
]
=
ℏ ℏ -->
ω ω -->
A
x
i
† † -->
{\displaystyle [{\mathcal {H}},{A_{x_{i}}}^{\dagger }]=\hbar \omega {A_{x_{i}}}^{\dagger }}
,
[
A
x
i
,
A
x
i
† † -->
]
=
I
+
2
μ μ -->
x
i
R
x
i
{\displaystyle [A_{x_{i}},{A_{x_{i}}}^{\dagger }]=\mathbb {I} +2\mu _{x_{i}}R_{x_{i}}}
,
H
=
ℏ ℏ -->
ω ω -->
2
{
A
x
,
A
x
† † -->
}
+
ℏ ℏ -->
ω ω -->
2
{
A
y
,
A
y
† † -->
}
{\displaystyle {\mathcal {H}}={\dfrac {\hbar \omega }{2}}\{A_{x},{A_{x}}^{\dagger }\}+{\dfrac {\hbar \omega }{2}}\{A_{y},{A_{y}}^{\dagger }\}}
,
{
A
x
i
,
R
x
i
}
=
{
A
x
i
† † -->
,
R
x
i
}
=
0
{\displaystyle \{A_{x_{i}},R_{x_{i}}\}=\{{A_{x_{i}}}^{\dagger },R_{x_{i}}\}=0}
,
[
H
x
i
,
R
x
i
]
=
0
{\displaystyle [{\mathcal {H}}_{x_{i}},R_{x_{i}}]=0}
et avec indépendance des opérateurs ne dépendant que de
x
{\displaystyle x}
par rapport à ceux qui ne dépendent que de
y
{\displaystyle y}
(c'est-à-dire que si
A
^ ^ -->
x
{\displaystyle {\hat {A}}_{x}}
et
A
^ ^ -->
y
{\displaystyle {\hat {A}}_{y}}
sont deux tels opérateurs,
[
A
^ ^ -->
x
,
A
^ ^ -->
y
]
=
0
{\displaystyle [{\hat {A}}_{x},{\hat {A}}_{y}]=0}
).
Ces relations de commutation et d'anti-commutation engendrent l'algèbre dynamique du système, qui est simplement deux copies indépendantes de celui trouvé à la section précédente, c'est-à-dire
s
l
− − -->
1
(
2
)
⊗ ⊗ -->
s
l
− − -->
1
(
2
)
{\displaystyle sl_{-1}(2)\otimes sl_{-1}(2)}
.
Algèbre de symétrie et superintégrabilité
En s'inspirant de la construction de Schwinger [ 3] , les opérateurs suivants sont introduits :
J
1
=
1
2
(
A
x
† † -->
A
y
+
A
x
A
y
† † -->
)
{\displaystyle J_{1}={\dfrac {1}{2}}({A_{x}}^{\dagger }A_{y}+A_{x}{A_{y}}^{\dagger })}
,
J
2
=
1
2
i
(
A
x
† † -->
A
y
− − -->
A
x
A
y
† † -->
)
{\displaystyle J_{2}={\dfrac {1}{2i}}({A_{x}}^{\dagger }A_{y}-A_{x}{A_{y}}^{\dagger })}
et
J
3
=
1
4
{
A
x
,
A
x
† † -->
}
− − -->
1
4
{
A
y
,
A
y
† † -->
}
=
1
2
ℏ ℏ -->
ω ω -->
(
H
x
− − -->
H
y
)
{\displaystyle J_{3}={\dfrac {1}{4}}\{A_{x},{A_{x}}^{\dagger }\}-{\dfrac {1}{4}}\{A_{y},{A_{y}}^{\dagger }\}={\dfrac {1}{2\hbar \omega }}({\mathcal {H}}_{x}-{\mathcal {H}}_{y})}
.
Ces trois opérateurs sont des symétries du système (ils commutent avec l'hamiltonien
H
{\displaystyle {\mathcal {H}}}
), ce qui démontre en passant la superintégrabilité maximale du système (puisqu'il y présence 3 symétrie indépendantes du système et que son nombre de degrés de liberté est 2). Par la propriété
R
x
2
=
R
y
2
=
I
{\displaystyle {R_{x}}^{2}={R_{y}}^{2}=\mathbb {I} }
des opérateurs de réflexion, il découle d'un calcul direct les relations de commutation et d'anti-commutation suivantes :
[
J
2
,
J
3
]
=
i
J
1
{\displaystyle [J_{2},J_{3}]=iJ_{1}}
,
[
J
3
,
J
1
]
=
i
J
2
{\displaystyle [J_{3},J_{1}]=iJ_{2}}
,
[
J
1
,
J
2
]
=
i
J
1
(
J
3
+
J
3
(
μ μ -->
x
R
x
+
μ μ -->
y
R
y
)
− − -->
1
2
H
(
μ μ -->
x
R
x
− − -->
μ μ -->
y
R
y
)
)
{\displaystyle [J_{1},J_{2}]=iJ_{1}\left(J_{3}+J_{3}(\mu _{x}R_{x}+\mu _{y}R_{y})-{\dfrac {1}{2}}{\mathcal {H}}(\mu _{x}R_{x}-\mu _{y}R_{y})\right)}
,
{
J
1
,
R
x
}
=
{
J
1
,
R
y
}
=
{
J
2
,
R
x
}
=
{
J
2
,
R
y
}
=
0
{\displaystyle \{J_{1},R_{x}\}=\{J_{1},R_{y}\}=\{J_{2},R_{x}\}=\{J_{2},R_{y}\}=0}
et
[
J
3
,
R
x
]
=
[
J
3
,
R
y
]
=
0
{\displaystyle [J_{3},R_{x}]=[J_{3},R_{y}]=0}
.
Ces relations de commutation engendrent l'algèbre de symétrie du système, qui est l'algèbre de Schwinger-Dunkl
s
d
(
2
)
{\displaystyle sd(2)}
. Cet algèbre est la déformation de l'algèbre de lie
u
(
2
)
{\displaystyle {\mathfrak {u}}(2)}
sous les involutions
R
x
{\displaystyle R_{x}}
et
R
y
{\displaystyle R_{y}}
.
Références
↑
(en) V.X. Genest, M.E. Ismail, L. Vinet et A. Zhedanov, « The Dunkl oscillator in the plane: I. Superintegrability, separated wavefunctions and overlap coefficients », Journal of Physics A: Mathematical and Theoretical , vol. 46, no 14, 2013
↑ (en) S. Tsujimoto, L. Vinet et A. Zhedanov, « From sl_q(2) to a parabosonic Hopf algebra », SIGMA. Symmetry, Integrability and Geometry: Methods and Application , vol. 7, 2011
↑ (en) Julian Schwinger, On angular momentum , Academic Press , 1965