Le , une vingtaine d'objectifs composés de nœuds de communication stratégiques et de systèmes de défense anti-aérienne libyens sont frappés à l'aide de 124 missiles de croisièreBGM-109 Tomahawk[3] tirés à partir de SSGN, de SNA et de destroyers de classe Arleigh Burke américains et d'un SNA britannique[1].
Depuis le début de l'opération, la marine libyenne reste au port ou limite ses activités à des patrouilles de garde-côtes[5]. Mais le , trois petits bâtiments, dont vraisemblablement un patrouilleur de type PV30-LS[6], tirent sur des navires de commerce dans le port de Misrata. Ils sont mis hors d'usage ou détruits par un P-3 Orion de l'US Navy et des A-10 de l'US Air Force[7].
La marine libyenne tente ensuite de miner le port de Misrata avec plusieurs vedettes rapides dans la nuit du 28 au , ce qui conduit la frégate Courbet à effectuer, officiellement, des tirs de semonce ; une vedette est coulée et le reste du groupe fait demi-tour mais plusieurs mines sont trouvées sur zone[8].