Les heurts commencent à Traghen lorsqu'un Arabe Oulad Souleymane est tué lors d'un affrontement entre tribus. Les Ouled Souleymane se vengent à Sebha et tuent six Toubous. Ces derniers contre-attaquent à leur tour et effectuent plusieurs attaques à Sebha[1].
Une semaine plus tard, les Qadhadhfa et les Magarha, deux tribus considérées comme pro-Khadafistes profitent de la confusion et s'emparent de la ville[1],[3].
Le , selon le bilan provisoire du ministère libyen de la santé publié, 154 morts et 463 blessés étaient recensés depuis le . Cependant ce bilan inclut également les victimes d'un heurt à Ouerchfana, près de Tripoli. D'après Abdallah Ouhaida, un responsable de l'hôpital de Sebha, cité par des médias libyens, avait auparavant fait état d'un bilan de 88 morts et plus de 130 blessés[1]. Par la suite, l'hôpital annonce que les pertes sont depuis le de 107 morts et 154 blessés[2].
Références
↑ abcd et eIsabelle Mandraud, « Les troubles dans le Sud libyen inquiètent les Occidentaux : Refuge de djihadistes, le Fezzan est aussi le théâtre d’un retour des partisans de Mouammar Kadhafi. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )