Après trente ans de professionnalisme, les Gardois retrouvent les niveaux amateurs, et malgré une réapparition furtive en Division 2 dans la fin des années 1970, ce n'est qu'à partir de la saison 1982-1983 que le club se stabilise à nouveau dans le monde professionnel.
Après avoir à nouveau connu la CFA à la fin des années 1990, le club espère redorer son blason en National. Mais, si les résultats sportifs sont satisfaisants, c'est le financier qui va faire plonger le club. En 2003, le club est placé en liquidation judiciaire et se retrouve relégué en Division d'Honneur.
En 2021, le club atteint les 16e de finale de la Coupe de France contre Montpellier HSC. En 2022, le club accède au championnat de National 2, 20 ans après avoir quitté cette 4ème division. En 2023, le club affronte au Stade Pierre Pibarot le Paris Football Club en 32e de finale de Coupe de France et s'incline finalement 2-1 contre l'équipe parisienne. Lors de la saison 2023/2024, le club termine 10e de de sa poule et est rétrogradé en National 3.
Le club est actuellement dirigé par le président Didier Bilange et le manager général Philippe Mallaroni. Jean-Marie Pasqueletti est le directeur sportif tandis que l'équipe une est entraînée par Hakim Malek.
Histoire
La naissance de l'Olympique Alésien (1923-1932)
L'Olympique alésien est né en 1923 par la fusion de trois clubs de la ville d'Alès, le Red Star, le Boxing et le CS Cheminots. Sous la direction de son président-fondateur, Richard Ducros, le club cévenol gravit les échelons et intègre la très difficile Division d'Honneur du Sud-Est. Les internationaux français Léon Huot et Jean Batmale, ainsi que les Suisses Seiller et Berthel et les Anglais Cornelius, Smoker, West et Skinner sont les vedettes de l'Olympique alésien de l'époque et remportent la seconde édition du Championnat du Languedoc en 1924. Dans ses premières années, le club essaye plutôt de percer en Coupe de France. Après avoir subi une humiliation face à l'AS Valentigney (6-0) en 16e de finales lors de l'édition 1928 et une courte défaite face à l'US Belfort (1-0) lors de l'édition 1929, les Alésiens retrouvent sur leur route en 1930 les tenant du titre lors des 16e de finale. C'est à Nîmes que les Gardois vont mesurer la différence de niveau qui les sépare des joueurs du SO Montpelliérain en s'inclinant lourdement sur le score de trois buts à zéro[1].
Lors de la saison 1930-1931, le club monte en puissance et dispute lors de l'ultime journée un match décisif pour l'attribution du titre de Division d'Honneur du Sud-Est face au SO Montpelliérain. En effet, après avoir écarté de la course au titre des équipes comme l'Olympique de Marseille, le FC Sète ou encore l'AS Cannes et le SC Nîmois, les Alésiens accueillent leur voisin héraultais au stade de la Prairie, lors d'une finale qui tourne rapidement à l'avantage des visiteurs. Mené deux buts à zéro et inspiré par le précédent d'un match opposant leur équipe au FC Sète, les supporteurs alésiens vont envahir pacifiquement le terrain pour empêcher que la rencontre aille à son terme. Les Sétois avaient en effet obtenu que le match soit rejoué à la suite d'un envahissement du terrain lors d'une journée précédente. Cependant, la commission de la Ligue ne prend pas la même décision et donne perdu le match à l'Olympique alésien, scellant ainsi le titre de champion du SO Montpelliérain[1].
Les débuts du professionnalisme (1932-1961)
Sous l'impulsion du président Émile Lamarque, l'Olympique alésien est un des tout premiers clubs à croire au professionnalisme, ce qui lui vaut d'être intégré à la première édition du Championnat de France de football en 1932. Le club termine à la dernière place du groupe B et se retrouve relégué en Division 2 qui vient d'être créée afin de promouvoir le professionnalisme. Après une seule saison passée dans l'antichambre de l'élite, le club gardois va remonter grâce à une première place obtenue dans le groupe Sud de Division 2 1933-1934, ne décrochant pas le titre de deuxième division face au Red Star Olympique[2]. Les Cévenols vont se maintenir deux saisons au plus haut niveau grâce notamment à William Martin et Cellar, avant de redescendre en Division 2 en 1936[1].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le club participe aux championnats de guerre avec plus ou moins de réussite. Le club est alors sous les ordres de René Dedieu, l’entraîneur qui a permis au FC Sète de réaliser le doublé en 1934. Après deux saisons passées en Division 2 après la guerre, les hommes de Pierre Pibarot, le nouvel entraîneur, réussissent à se hisser une nouvelle fois dans l'élite en 1947, sans réel succès puisqu'ils n'y passent qu'une saison avant de redescendre[3].
Le club stagne en Division 2 pendant de nombreuses saisons avant de retrouver l'élite en 1957 grâce à René Dedieu revenu au club après avoir vadrouillé un peu partout en France. L'Olympique alésien reste seulement deux saisons dans l'élite mais cela lui permet de réaliser de belles affluences au Stade de la Prairie avec notamment plus de vingt mille spectateurs lors du derby gardois face au Nîmes Olympique[1].
L'Olympique alésien entame une longue traversée du désert à la suite de sa rétrogradation administrative qui débute dans l'anonymat des championnats départementaux du Gard. Jean Molla, responsable de l'équipe à la fin des années 1960, rapporte les difficultés pour un club ayant une histoire glorieuse de se retrouver à ce niveau.
« Alès, dans le coin, c'est un peu comme Saint-Étienne sur le plan national. Entendez par là que, compte tenu du passé de notre club, nous sommes les hommes à battre dans tous les patelins de la région[4]. »
En 1963, le club fusionne avec le Cévennes Sport d'André Larguier et prend alors le nom d'Olympique d'Alès en Cévennes[3]. Le stade de la Prairie est abandonné durant cette période difficile, il ne retrouve des couleurs que lors de matchs de prestige comme celui opposant le Nîmes Olympique à l'Olympique de Marseille en 1970. Cette année-là, le club gardois est promu par décret fédéral dans la toute nouvelle Division 2 dites « Open » mais n'y reste qu'une seule saison et se retrouve une nouvelle fois englué aux portes du professionnalisme. Il faudra pas moins de six saisons à l'OAC pour retrouver la deuxième division en 1977[4].
Le retour au professionnalisme (1977-1996)
L'Olympique d'Alès va se maintenir trois saisons en Division 2 sans pour autant y briller, ne réalisant comme coup d'éclat durant cette période que l'élimination en Coupe de France 1978-1979 du FC Sochaux lors d'un match à suspense se terminant sur le score de trois buts partout au bout d'une longue séance de tirs au but. De retour en Division 3, les Alésiens vont rater le coche la première saison en échouant à seulement quelques points du très ambitieux SC Toulon, mais vont se ressaisir sous l'impulsion de leur entraîneur Michel Cassan dès la saison suivante en survolant leur groupe afin d'obtenir le précieux ticket de retour en Division 2[4].
Afin de ne pas faire une nouvelle fois l'aller-retour entre les deux divisions lors de la saison 1982-1983, le président Gauthier nomme Léonce Lavagne au poste d’entraîneur à la suite d'une nouvelle défaite face au Nîmes Olympique un but à zéro. Le nouvel entraîneur enchaîne une série de cinq matchs sans défaite, mais ne peut éviter la relégation en terminant à la 16e place du groupe A de seconde division. Cependant, à la suite de l'abandon de l'US Nœux-les-Mines, le conseil d'administration de la Ligue nationale décide de maintenir deux clubs en Division 2, le FC Montceau 16e de l'autre groupe et l'Olympique d'Alès sauvé grâce à la présence dans le conseil de Jean Sadoul, ancien président de l'Olympique alésien[4].
Le club cévenol va se montrer digne de cette faveur en réalisant une série de douze saisons au cours desquelles les Alésiens vont terminer dans les dix premiers du classement. L'OAC accroche une place de barragiste lors de l'édition 1985-1986 avec une équipe ayant une moyenne d'âge de 23 ans mais le FC Mulhouse met fin aux rêves des hommes de Léonce Lavagne de retrouver l'élite du football français. Grâce à une volonté de fer des dirigeants alésiens, la plupart des joueurs de l'effectif sont encore présents la saison suivante, le club ratant de peu une nouvelle participation au barrage d'accession, mais réalisant surtout un magnifique parcours en Coupe de France 1986-1987. En effet, après avoir éliminé notamment le CS Thonon, le Tours FC et le RC Strasbourg, les Cévenols atteignent les demi-finales où ils retrouvent les Girondins de Bordeaux qui ne parviendront pas à faire chuter les Gardois, ne devant leurs qualifications qu'à l'avantage d'avoir inscrit deux buts à l'extérieur (0-0/2-2). La saison suivante, le club est une nouvelle fois battu lors des barrages d’accession en Division 1 par le SM Caen[4].
À partir de 1991, le club commence à décliner et cela malgré l'éclosion du talentueux Sabri Lamouchi, les Alésiens enchaînent les 10e places au classement sans jamais pouvoir espérer retrouver l'élite du football national. Lors de la saison 1995-1996, le club vit un véritable cauchemar ne remportant que quatre matchs sur quarante-deux et se retrouvant lanterne rouge durant la quasi-totalité de la saison. Le club est rétrogradé en National 1 la saison suivante, José Pasqualetti étant tout de même maintenu jusqu'à la sixième journée[5].
La descente aux enfers (1996-2006)
Après la rétrogradation en National 1, l'OAC va, petit à petit, décliner. Lors de la saison 1996-1997, réforme des championnats oblige, le club va, une nouvelle fois, être rétrogradé puisque seuls les huit premiers de chaque groupe étaient conservés à ce niveau de la compétition. Le club perd ainsi son statut de professionnel, ce qui va encore plus compliquer l'avenir du club[5].
Relégué en CFA, les Cévenols vont tout de même retrouver quelques ambitions et, après trois saisons passées au quatrième échelon du football français, l'OAC retrouve le National sous les ordres de Serge Folcher et sous la présidence de Jean-Marie Roger. Le club alésien va alors connaître trois saisons plutôt confortables au niveau sportif en terminant régulièrement dans le ventre mou du classement mais, à l'issue de la saison 2002-2003, la DNCG s'oppose au maintien du club en National et rétrograde le club en Division d'Honneur. Cette décision entraîne la liquidation judiciaire de la SAEMS; ainsi l'association amateur, sous la présidence de Claude Crégut, reprend les choses en main. Malgré une victoire en coupe Gard-Lozère en 2005, le club va continuer sa dégringolade lors de la saison 2005-2006, où trois entraîneurs se succèdent, Patrick Synaeghel est limogé en janvier, remplacé par Rudy Gargallo qui est, lui-même, remplacé en avril par Henri Orlandini. Cependant le club ne peut éviter la relégation en Division d'Honneur Régionale et ce malgré la démission du président Claude Crégut au mois de mars, remplacé par Christian Lasch[3].
Toute l'équipe est changée lors de la saison 2006-2007. Un nouvel entraîneur, José Carrascosa, un nouveau président, Jean-Michel Baldy et, surtout, un nouveau manager général en la personne de Jean-Marie Pasqualetti, qui joue également au poste de défenseur dans le club, de retour après trois saisons passées au Nîmes Olympique. L'équipe finit première de son groupe de DHR et remonte en Division d'Honneur. Lors de l'intersaison, le meilleur buteur du club, Mickaël Guider (16 buts), quitte l'OAC et est remplacé par Allann Petitjean, meilleur buteur du club lors de la saison 2002-2003 en National. Malgré une excellente saison de José Carrascosa, il est remercié et remplacé par Olivier Dall'Oglio, ancien joueur du club qui s'occupait de la réserve de l'ES Troyes AC. Lors de cette nouvelle saison de reconstruction, l'équipe termine à une encourageante 4e place de Division d'Honneur[3].
Le renouveau (depuis 2009)
En 2009, Didier Bilange prend la présidence de l’OAC et introduit Jean-Marie Pasqualetti au poste d’entraîneur puis de directeur sportif. Le projet du club pour 2009 est la montée en CFA 2. Le club se relance alors lors des trois saisons suivantes, ratant la montée en CFA 2 de seulement quelques petits points et réalisant de belles prestations en coupe de France, en éliminant notamment le , le Nîmes Olympique qui évolue pourtant trois divisions au-dessus (2-2, 4 tirs au but à 2)[3]. Le , lors du dernier match de la saison sur le terrain du Perpignan Canet FC, les Alésiens s'imposent un but à zéro et accèdent au CFA 2 après 10 ans passés au niveau régional[6]. La saison suivante (2013-2014), l’OAC se maintient en CFA 2 en terminant 7ème du championnat et s’illustre en Coupe de France en battant l’AC Arles-Avignon, pensionnaire de Ligue 2, 3-0 lors du 7ème tour. Le tour suivant ils s’inclineront face à l’AS Cayolle.
En 2014-2015, les Olympiens terminent 5ème de CFA 2. Ils offriront encore un match face à une équipe de L2 lors du 7ème tour de Coupe de France mais s’inclineront 0-1 cette fois-ci face à l’AC Ajaccio. Lors de la saison 2018-2019 de National 3, le nouvel entraîneur, Stéphane Saurat, conduit le club à la deuxième place du classement avec un point de moins que la réserve du Montpellier HSC. Cette deuxième place empêche de peu l'OAC d'accéder en National 2.
En septembre 2019, Didier Bilange annonce la nomination d'un manager général, il s'agit de Philippe Mallaroni, universitaire, consultant notamment spécialisé en économie du sport et ancien président du Stade Olympique Millau - Football. En plus de son regard sur les activités sportives, le manager général assurera cette fois pleinement la direction générale du club et la conduite du projet. Jean-Marie Pasqualetti est confirmé dans ses fonctions de directeur sportif, de même que l'entraîneur Stéphane Saurat. Un nouveau projet de club est annoncé, visant à conduire l'OAC en National en trois ans. La crise sanitaire mondiale liée à la COVID-19 et les deux saisons sportives mises à l'arrêt par les autorités retardent le projet du club. En 2021, le club, qui évolue toujours en National 3, atteint les 16èmes de finale de la Coupe de France, avant d'être battu 2-1 par le Montpellier HSC. En 2022, le club accède enfin au championnat de National 2, 20 ans après avoir quitté cette 4ème division. Lors de la saison 2022-2023 et notamment après l'élimination d'Alès au 7e tour de Coupe de France, l'entraîneur Stéphane Saurat annonce sa démission à la direction du club. Il est remplacé par Hakim Malek, ancien entraîneur adjoint du Nîmes Olympique, du MC Alger et ancien entraîneur du Hyères Football Club. En 2023, le club affronte au Stade Pierre Pibarot le Paris Football Club en 32e de finale de Coupe de France et s'incline finalement 2-1 contre l'équipe parisienne. Lors de la saison 2023/2024, le club qui termine 10e de de sa poule ne parvient pas à se maintenir, la réorganisation des championnats prévoyaient en effet pour la seconde année consécutive cinq rétrogradations sportives lors de cette saison. Le club a donc été rétrogradé en championnat de National 3. Durant l'été 2024 et dans l'objectif d'une remontée immédiate en National 2, les dirigeants recomposent l'équipe première et annoncent la signature du footballeur professionnel Nicolas Benezet pour la nouvelle saison 2024-2025[7].
Champ = championnat ; Cl = classement ; Pts = points ; J = joués ; G = gagnés ; N = nuls ; P = perdus ; Bp = buts pour ; Bc = buts contre ; Dif = différence de buts
CdF = Coupe de France ; CdL = Coupe de la Ligue ; TdC = Trophée des champions ; CE = Coupes d'Europe.
Dans le détail : C1 = Ligue des champions (depuis 1992, Coupe des clubs champions de 1955 à 1992) ; C2 = Coupe des coupes (de 1961 à 1999) ; C3 = Ligue Europa (depuis 2009, Coupe UEFA de 1971 à 2009, Coupe des villes de foires de 1955 à 1971) ; C4 = Ligue Conférence (depuis 2024, Ligue Europa Conférence de 2021 à 2024) ; CI = Coupe Intertoto (de 1995 à 2008)
M. buteur = meilleur buteur en championnat ; B = buts marqués par le meilleur buteur en championnat ; Aff = affluence moyenne en championnat.
champion, vainqueur ou meilleur buteurvice-champion ou finalistepromubarrage de promotionreléguébarrage de relégation
|}
Les informations en italique concerne le tour d'entrée du club dans la compétition.
Identité du club
Noms et blasons du club
Le nom du club a subi peu de changements tout au long de son histoire. Initialement Olympique alaisien le club devient l'Olympique alésien lorsqu'en 1926, la graphie du nom de la ville est fixée sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais devenant alors donc Alès[8].
En 1963, l’Olympique alésien fusionne avec le Cévennes Sport et devient l’Olympique d'Alès en Cévennes ou plus simplement OAC[3].
Logos et blasons du club
1923-1970
1970-2007
2007 à aujourd'hui
Historique des fusions et changements de nom
Red Star (....-1923)
Boxing (....-1923)
CS Cheminots (....-1923)
Olympique alaisien (1923-1926)
Cévennes Sport (....-1963)
Olympique alésien (1926-1963)
Olympique d'Alès en Cévennes (1963-Aujourd’hui)
Couleurs et maillots
Le Bleu et le blanc sont les couleurs du club alésien depuis 1963 et la fusion avec le Cévennes Sport. Auparavant, le club a arboré différents maillots de couleur et style différents, le blanc étant la seule constante dans ces changements[réf. nécessaire].
Le club a participé à 95 éditions de la Coupe de France, manquant seulement les six premières.
Le tableau ci-dessous récapitule tous les matches officiels disputés par le club dans les différentes compétitions nationales à l’issue de la saison 2018-2019 (excepté les six saisons de guerre de 1939-1940 à 1944-1945) :
Le club a également remporté des compétitions régionales avant l’apparition du championnat professionnel avec un titre du Championnat du Languedoc USFSA, un titre de champion du Languedoc-Roussillon et un titre de Division d'Honneur Régionale.
Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs professionnels sous le maillot du club alésien depuis 1948 est le milieu puis défenseur français Jean Pelazzo, qui a joué 249 matchs dont 50 de Division 1 et de nombreux matchs de Division 2 de 1953 à 1961 où il assuré la fonction d'entraîneur la dernière année avant la liquidation judiciaire. Vient ensuite le défenseur natif d'Alès Olivier Dall'Oglio avec 211 rencontres entre 1983 et 1989 qui deviendra également entraîneur de l'OAC lors de la saison 2007-2008.
Le buteur le plus prolifique du club est Marcel Rouvière, qui inscrit 93 buts entre 1944 à 1948, dont 9 en Division 1. Le deuxième meilleur buteur de l’histoire du club est son contemporain André Richardot avec 70 buts marqués de 1945 à 1950.
Entraîneur durant la seconde guerre puis dans les années 1950, René Dedieu est le technicien ayant passé le plus de saisons sur le banc alésien puisqu'il y reste 16 saisons avec notamment à son actif une montée en Division 1 en 1957. Dans les années 1980, l’entraîneur Léonce Lavagne illustre également son attachement au club en occupant le banc durant dix saisons d'affilée entre 1983 et 1992[12].
Championnat
La meilleure performance des Alésiens en championnat est la treizième place obtenue en 1935.
La plus large victoire à domicile de l'Olympique d'Alès est enregistrée lors de la réception du RC Paris en 1934-1935 (7-2). À l’extérieur, la plus large victoire a lieu sur le terrain du SO Montpelliérain en 1934-1935 (0-3). La plus large défaite à domicile des Alésiens en championnat de Division 1 a lieu à deux reprises contre le FC Sochaux et contre le RC Paris lors respectivement de la saison 1934-1935 et de la saison 1947-1948 (0-5). À l'extérieur, la plus lourde défaite des Cévenols est contre l'Olympique de Marseille en 1947-1948 (8-0).
Le club alésien n'a jamais franchi le premier tour de la Coupe de la Ligue, créée en 1994, lors des deux seules participation de l'équipe à cette compétition.
L'Olympique alésien puis l'OAC ont toujours joué dans le même stade depuis 1933.
D'abord appelé Stade de la Prairie, dans lequel le club va connaître ses plus grandes heures en Division 1 et va établir un record d'affluence en 1950 lors du derby gardois face au Nîmes Olympique (17 000 spectateurs). Le stade prend, en 1980, le nom de Pierre Pibarot, joueur emblématique puis entraîneur du club[15].
Le stade est exclusivement utilisé pour les matchs à domicile de l'Olympique d'Alès en Cévennes avec une capacité de 10 000 places.
Joueurs et personnalités
Joueurs emblématiques
Plusieurs noms de joueurs resteront gravés dans l'histoire de l'Olympique alésien puis de l'OAC. Les plus anciens sont les deux internationaux français, Léon Huot et Jean Batmale qui permirent, parmi d'autres au club, de percer dans les années 1920 au sein de la redoutable Division d'Honneur du Sud-Est[1]. Dans les années 1930, l'équipe est marqué par les prestations de Pierre Pibarot qui deviendra, par la suite, entraîneur de la génération qui remontera dans l'élite en 1947[3].
Il s'ensuit une période faste où plusieurs joueurs marquants vont s'illustrer sous les couleurs de l'Olympique alésien, outre Pierre Pibarot dans les années 1930, il faut également noter les prestations de Charlie Laurent ou André Chardar qui marque également ces années-là. À la fin des années 1940 et durant les années 1950, le club voit passé de nombreux jeunes joueurs prometteurs, comme Marcel Rouvière, Robert Siatka ou Yvan Garofalo mais également de grands joueurs comme Jean Pelazzo, Claude Mallet ou encore le Marocain Mohammed Abderrazack[1].
L'Olympique d'Alès a connu trente entraîneurs différents au travers de trente-trois mandats successifs. Le premier entraîneur connu du club est René Dedieu, auteur du doublé avec le FC Sète en 1934.
Le plus long mandat sans interruption (10 ans) a été effectué par Léonce Lavagne, suivi par celui de René Dedieu qui a passé sept années successives à la tête du club. Sur plusieurs mandats, l’entraîneur ayant passé le plus de temps à la tête de l’équipe première est René Dedieu (16 ans), devant Léonce Lavagne (10 ans).
Plusieurs présidents différents se sont succédé à la tête du club alésien.
Parmi les présidents notables du club, on retiendra Richard Ducros (28 ans à la tête du club), qui fonde le club et lui permet d'être un des premiers clubs professionnels de France, mais également Bernard Gauthier (11 ans à la tête du club), qui a permis au club de se maintenir en Division 2 durant de nombreuses saisons.
Depuis 2009 et la présidence de Didier Bilange, le club est en constante progression redorant ainsi le blason du football cévenol.
L'Olympique d'Alès a connu son record d’affluence en 1957-1958 avec 6 500 spectateurs de moyenne. Dans les années 1980-1990, l’affluence au stade était variée en fonction des résultats du clubs, entre 1 500 à 4 000 spectateurs de moyenne, avec certains matchs à plus de 10000 (Nîmes, St Etienne, Mulhouse, Bordeaux...) avant que les relégations successives n'entament l'engouement autour du club.
Affluences du club alésien de 1932 à aujourd'hui[19]
Le Kop Cévenol reste le plus célèbre groupe de supporters du club. Du milieu des années 1980 au début des années 1990, il a animé la tribune bois du stade Pierre-Pibarot. Groupe sans organisation officielle, composé d'un noyau dur d'environ 300 fidèles entre 1984 et 1991, le kop avait une capacité d'entraînement de la quasi-totalité de la tribune dite "tribune bois", environ 1000 à 2500 supporters suivant les matchs.
En 1996, la création d'un club à tendance Ultra voit le jour, les Ultras-Alès 96 (UA 96).
En 2002, une communauté est fondée sur internet, les Cévenol'Surfers. Elle rassemble les supporters de l'OAC sur ce site jusqu'au , date de la création officielle de l'association de supporters Cévenol'Surfers.
Le parrain de l'association est Maurice Amouyal, ancien joueur du club à la fin des années 1980 (notamment lors de l'épopée en coupe de France 1987). Il a été désigné par l'assemblée générale du . L'association est officiellement reconnue par le club[20].
Depuis février 2019, L'Union pour le Renouveau de l'OAC anime Facebook et le stade Pierre Pibarot. Ce groupe s'est créé dans le triple objectif de remettre la culture foot et club dans les esprits des Alésiens; de restaurer progressivement une ambiance au stade par la constitution d'un KOP (le KCH: Kop Cévenol Héritage); de militer par tous les moyens possibles pour un retour de l'OAC au haut niveau du football français. L'objectif de revenir en 3eme division, le National 1 paraissant un horizon minimal pour qu'Alès retrouve un niveau à la hauteur de son passé.
Rivalités
Entre le Nîmes Olympique et l'Olympique d'Alès, deux équipes du département du Gard, la rivalité est à son comble dans les années 1980 et 90 où 22 rencontres sont disputées, dont 20 en seconde division.
Notes et références
Notes
↑Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Collectif (sous la direction de Thierry Berthou), Dictionnaire historique des clubs de football français, t. 1, Créteil, Pages de foot, (ISBN2-913146-02-3), « Alès »
City in Jalisco, MexicoTepatitlán, JaliscoCityTepatitlán de MorelosCollage of TepatitlánNickname(s): Tepa, La Perla de los AltosMotto: Su tesoro está en su gente (Its treasure is in its people)Tepatitlán, JaliscoShow map of JaliscoTepatitlán, JaliscoShow map of MexicoCoordinates: 20°48′50″N 102°45′50″W / 20.81389°N 102.76389°W / 20.81389; -102.76389Country MexicoState JaliscoFoundation1530Government • Municipal Preside...
Biografi ini tidak memiliki sumber tepercaya sehingga isinya tidak dapat dipastikan. Bantu memperbaiki artikel ini dengan menambahkan sumber tepercaya. Materi kontroversial atau trivial yang sumbernya tidak memadai atau tidak bisa dipercaya harus segera dihapus.Cari sumber: Juanita Wiratmaja – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR (Pelajari cara dan kapan saatnya untuk menghapus pesan templat ini) Juanita WiratmajaNama lainAlinePekerja...
For the business and arts district in the Adair Park neighborhood of Atlanta, see The Metropolitan (Atlanta business and arts district). South side of Marietta Street looking northwest from Five Points - left to right: Georgia State's Andrew Young School of Policy Studies, The Metropolitan, and Five Points Plaza. Postcard of Third National Bank Building, 1910s The Metropolitan is a condominium building at 20 Marietta Street NW at the southeast corner of Broad Street in the Five Points distric...
Chemical compound FlucindoleClinical dataRoutes ofadministrationOralATC codenoneLegal statusLegal status In general: uncontrolled Identifiers IUPAC name 6,8-Difluoro-N,N-dimethyl-2,3,4,9-tetrishydro-1H-carbazol-3-amine CAS Number40594-09-0PubChem CID38531ChemSpider35315 YUNII5CYU0D0S8MKEGGD02658 YChEMBLChEMBL1882682Chemical and physical dataFormulaC14H16F2N2Molar mass250.293 g·mol−13D model (JSmol)Interactive image SMILES CN(C)C1CCC2=C(C1)C3=CC(=CC(=C3N2)F)F InChI InChI...
Unincorporated community in Ohio, U.S. Mount Saint Joseph University Location of Mount Saint Joseph, Ohio Mount Saint Joseph is an unincorporated community in central Delhi Township, Hamilton County, Ohio, United States.[1] It has a post office with the ZIP code 45051. Because it includes the motherhouse of the Sisters of Charity of Cincinnati, the Internal Revenue Service recognizes 45051 as the eighth most generous ZIP code in the United States, with residents giving 41.50% of their...
Teater pada 2008, mementaskan The Sea karya Edward Bond. Theatre Royal Haymarket (juga dikenal sebagai Haymarket Theatre atau Little Theatre) adalah sebuah teater West End di Haymarket, Kota Westminster yang berdiri sejak tahun 1720, menjadikannya tempat sandiwara London tertua ketiga yang masih digunakan. Samuel Foote membelinya pada 1747. Pada 1766, ia meraih paten kerajaan untuk mementaskan drama yang sah (artinya drama bersuara, berbeda dengan opera, konser atau sandiwara dengan musik) pa...
German sociologist, jurist, and political economist (1864–1920) For other people named Max Weber, see Max Weber (disambiguation). Max Weber1918 portraitBornMaximilian Karl Emil Weber(1864-04-21)21 April 1864Erfurt, Province of Saxony, Kingdom of PrussiaDied14 June 1920(1920-06-14) (aged 56)Munich, Bavaria, Weimar RepublicAlma materFriedrich Wilhelm UniversityUniversity of GöttingenHeidelberg UniversityNotable workThe Protestant Ethic and the Spirit of Capitalism (1905)The Religio...
American professional wrestler Not to be confused with Thomas James Perkins. T. J. PerkinsTJP in 2018Birth nameTheodore James Perkins[1]Born (1984-09-03) September 3, 1984 (age 39)[2]Kansas City, Missouri, U.S.[3]Spouse(s)Aria Blake (m. 2023)Children2Professional wrestling careerRing name(s)John Johnson[4]Havana Pitbull III[4]Manik[5][6]Pinoy Boy[4][7]Puma[4][7]SuicideSydistiko[8]T.J. PerkinsT...
433 Eros 433 Eros adalah asteroid dekat-bumi pertama yang ditemukan. Nama asteroid ini dinamai dari dewa cinta Yunani, Eros (bahasa Yunani Ἔρως). 433 Eros ditemukan pada tanggal 13 Agustus 1898 oleh Carl Gustav Witt. Pranala luar NEAR Shoemaker spacecraft NEAR image of the day archive Movie: NEAR Shoemaker spacecraft landing The Eros Project (OrbDev's attempts at litigation over their property claim) Orbital simulation from JPL (Java) NEODys (saved output file) showing distance and magni...
Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada Oktober 2022. Koordinat: 35°00′34″N 135°40′00″E / 35.009465°N 135.666772°E / 35.009465; 135.666772 Hutan bambu di Sagano Hutan Bambu, Rumpun Bambu Arashiyama atau Hutan Bambu Sagano, adalah sebuah hutan bambu alami di Arashiyama, ...
Legislature of the Pitcairn Islands Island Council (Pitcairn)Seats7 voting, 3 ex-officio Politics of the Pitcairn Islands Monarchy Monarch Charles III Governor Iona Thomas Executive Administrator Steve Townsend & Fiona Kilpatrick (job share) Mayor Simon Young Deputy Mayor Kevin Young Legislature Island Council Chairman Judiciary Supreme Court Chief Justice Charles Blackie Elections Recent elections General: 20132019 Mayoral: 20102016 Related topics History Flag and coat of arms Other coun...
British journalist (born 1946) For other uses, see Martin Wolf (disambiguation). Martin WolfWolf in 2015Born (1946-08-16) 16 August 1946 (age 77)LondonOccupationJournalistCitizenshipBritishEducationUniversity College SchoolAlma materCorpus Christi College, Oxford (BA)Nuffield College, Oxford (MPhil)SubjectEconomicsSpouseAlison Wolf Martin Harry Wolf CBE (born 16 August[1] 1946 in London) is a British journalist who focuses on economics. He is the chief economics commentator ...
Tactical military aircraft that have a primary role of attacking targets on land or at sea This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Attack aircraft – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (May 2021) (Learn how and when to remove this message) A USAF A-10 Thunderbolt II attack aircraft in flight ...
Rapimento di Aldo MoroAldo Moro nella prima foto diffusa dalle Brigate Rosse durante il sequestro TipoSequestro, omicidio Data16 marzo - 9 maggio 1978 LuogoRoma Stato Italia Coordinate41°53′39.37″N 12°28′42.35″E41°53′39.37″N, 12°28′42.35″E ObiettivoAldo Moro ResponsabiliBrigate Rosse MotivazioneTerrorismo ConseguenzeMorti6 (Aldo Moro e 5 membri della scorta) Modifica dati su Wikidata · Manuale Il caso Moro è l'insieme delle vicende relative all'agguato, al sequ...
Portable apparatus to recycle breathing gas For rebreathers used in underwater diving, see Diving rebreather. For diving with a rebreather, see Rebreather diving. For breathing gas recycling in a habitat, see Life-support system. For surface recycling of breathing gas recovered from a diver, see Gas reclaim system. RebreatherA fully closed circuit electronic rebreather (AP Diving Inspiration)AcronymCCUBA (closed circuit underwater breathing apparatus); CCR (closed circuit rebreather), SCR (se...
51°50′42″N 1°21′14″W / 51.845°N 1.354°W / 51.845; -1.354 Woodstock Balai kota Woodstock Woodstock Letak Woodstock di Britania Raya Population 2,924 (2001 census)[1] Ref. grid OS SP4416 - London 624 mil (1.004 km) Paroki sipil Woodstock Distrik Oxfordshire Barat County shire Oxfordshire Region Negara konstituen Inggris Negara berdaulat Britania Raya Kota pos Woodstock Distrik...