Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence

Vallée des Baux-de-Provence
Image illustrative de l’article Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence
Oliveraie près des Baux-de-Provence

Appellations Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence
Type appellation AOC
Année
Pays Drapeau de la France France
Région mère Provence
Similaire Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC,
Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
Localisation Bouches-du-Rhône
Région voisine Huile d'olive de Provence AOC
Saison automne
Climat méditerranéen sous influence du mistral
Jours soleil 2 700 à 2 900 h/an
Sol calcaire
Superficie totale 150 000 ha
Superficie plantée 2 000 ha
Exploitations 1 200 oléiculteurs
5 confiseurs
Variété Salonenque et Béruguette
Type production olives en saumure parfumées au fenouil ou à son extrait
Production 145 tonnes
Densité 24 m2 / arbre avec 4 mètres minimum entre les arbres
Rendement 6 tonnes / ha maximum ; butoir : 8 tonnes / ha
avec un calibrage de 35 fruits à l'hectogramme

Les olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence sont protégées par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le et paru au Journal officiel n° 199, le [1].

Production

Elle s'étend sur les communes d'Arles, Aureille, Les Baux-de-Provence, Eygalières, Eyguières, Fontvieille, Lamanon, Maussane-les-Alpilles, Mouriès, Paradou, Saint-Martin-de-Crau, Orgon, Saint-Étienne-du-Grès, Saint-Rémy-de-Provence, Sénas et Tarascon[1].

Élisa Quenin, guide des Baux-de-Provence, préparant ses olives cassées

Les oliveraies de la vallée des Baux-de-Provence sont implantées sur des sols calcaires, d’un PH eau voisin de 8.5, peu colorés ou caillouteux. On trouve cependant des sols moins caillouteux et plus profonds, sur lesquels des oliviers plus exigeants en humidité ont été plantés[1].

Pour bénéficier de l'appellation « Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence », les olives doivent provenir exclusivement des variétés Salonenque ou Aglandau (également dénommée « Béruguette ») [2]. Les variétés doivent être différenciées à la commercialisation. Elles doivent avoir « un port compact ou une frondaison rigide constituée de ramures et de feuilles assez raides. Les fruits doivent être durs ou accrochés à des pédoncules courts ou ne pas être portés par des arbres à feuilles rigides, pour ne pas être meurtris avant la récolte »[1].

Constitution de l'oliveraie

L'oliveraie représente 368 800 arbres avec une densité variant entre 160 à 220 oliviers pour les parcelles implantées avant 1956 et de 400 à 416 oliviers pour celles plantées après 1960. Elle couvre 4 500 parcelles et 1 700 hectares[1].

Notes et références

Bibliographie

Voir aussi

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