Nu Hydrae

ν Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 10h 49m 37,489s[1]
Déclinaison −16° 11′ 37,14″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 3,11[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)

Localisation dans la constellation : Coupe

(Voir situation dans la constellation : Coupe)
Caractéristiques
Type spectral K1,5III −0,5[3]
Indice U-B +1,30[2]
Indice B-V +1,25[2]
Indice R-I +0,64[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,37 ± 0,25 km/s[4]
Mouvement propre μα = +93,35 mas/a[1]
μδ = +198,88 mas/a[1]
Parallaxe 22,69 ± 0,23 mas[1]
Distance 144 ± 1 al
(44,1 ± 0,4 pc)
Magnitude absolue −0,11[5]
Caractéristiques physiques
Luminosité 173 L[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,20 ± 0,03[5]

Désignations

ν Hya, 4 Crt, HD 93813, HIP 52943, HR 4232, BD-15°3138, FK5 410, LTT 3973, SAO 156256[6]

Nu Hydrae (ν Hya / ν Hydrae) est une étoile de la constellation de l'Hydre, située vers la limite avec la Coupe. Sa magnitude apparente est de 3,11[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est située à environ ∼ 144 a.l. (∼ 44,2 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche quelque peu du Système solaire à une vitesse radiale de −1 km/s[4].

Nu Hydrae est une étoile géante rouge de type spectral K1,5III −0,5[3]. Elle est environ 173 fois plus lumineuse que le Soleil[5].

Nu Hydrae porte la désignation de Flamsteed de 4 Crateris. John Flamsteed, dans son catalogue d'étoiles, incluait parmi les constellations l'Hydre (Hydra) ainsi que « l'Hydre et la Coupe » (Hydra & Crater). Cette dernière incluait indifféremment les étoiles de la Coupe à proprement parler et les étoiles de l'Hydre qui sont situées en dessous ou à côté d'elle, les frontières entre les deux constellations étant alors mal définies[7].

Références

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209 Accès libre, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  5. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. (en) * nu. Hya -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18,‎ , p. 216 (Bibcode 1987JHA....18..209W)

Liens externes