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L'empereur Nintoku(仁徳天皇, Nintoku Tennō?, prince O-Sasagi) était le seizième empereur du Japon[1], selon l'ordre traditionnel de la succession[2]. Aucune date ferme ne peut être assignée pour le règne de cet empereur, mais il semble qu'il ait régné sur le pays de la fin du IVe siècle au début du Ve siècle. Selon le Kojiki et le Nihon shoki, son règne fut prospère et il exempta le peuple de corvées pendant trois ans.
Légende
Selon le Nihon shoki, il était le quatrième fils de l'empereur Ōjin ainsi que le père de l'empereur Richū, de l'empereur Hanzei et de l'empereur Ingyō. Le livre affirme aussi que Nintoku a régné depuis l'an 313 jusqu'à l'an 399, mais des recherches modernes suggèrent que ces dates sont probablement imprécises, tout comme sa date de naissance, située par la tradition en 290.
Selon le Nihon ōdai ichiran, Nintoku était surnommé « le Saint » (聖人, Seijin?) par le peuple, en raison de sa vertu, de sa frugalité (dans ses vêtements, les ornements de son palais et dans sa nourriture), des efforts qu'il faisait jour et nuit pour permettre à ses sujets de retrouver la prospérité et bien sûr, de la faible pression fiscale imposée à ses sujets.
Les savants l'identifient avec le Roi San du Japon ou le Roi Chin dans le livre chinois d'histoire (le livre de Song). Selon le livre de Song, San a envoyé des messagers vers la dynastie Song en Chine au moins deux fois en l'an 421 et 425, et il mourut avant 438, probablement en 430. Chin était le petit frère de San et a envoyé des messagers en l'an 438 pour rassurer la dynastie Song que sa position en tant que roi du Japon avait été acceptée.
Tombe
Le Kofun Daisenryō, à Sakai (préfecture d'Osaka), qui est considéré comme étant sa tombe par la majorité des chercheurs, est l'une des plus grandes sépultures du monde. Ce kofun en forme de "trou de serrure" est long de 486 mètres ; il est entouré d'un triple rang de fossés et couvre une superficie de 32 hectares. Il n'a jamais été fouillé mais on a retrouvé à sa surface des centaines de haniwa. Une partie du monticule central s'étant écroulée en 1872, on a mis au jour des armures et des armes de fer et de bronze, un vase en verre provenant de Perse et un sarcophage de pierre.
↑Il existe deux manières de transcrire ce nom : « Ika-gashiko-me » est utilisé par Tsutomu Ujiya, tandis que « Ika-shiko-me » est utilisé par William George Aston..[33]
↑Brown, Delmer et al. (1979). Gukanshō, p. 256; Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki, pp. 110-111; Titsingh, Isaac (1834). Annales des empereurs du Japon, pp 22-24.
↑(en) Donald L. Philippi, Kojiki, Princeton University Press, , 104–112 p.
↑Kadoya Atsushi et Yumiyama Tatsuya, « Ōkuninushi », Encyclopedia of Shinto, (consulté le )
↑(en) J. Herbert, Shinto: At the Fountainhead of Japan, Taylor & Francis, coll. « Routledge Library Editions: Japan », (ISBN978-1-136-90376-2, lire en ligne), p. 402
↑Kadoya Atsushi, « Ōnamuchi », Encyclopedia of Shinto, (consulté le )
↑ a et bThe Emperor's Clans: The Way of the Descendants, Aogaki Publishing, 2018.
↑ ab et c(en) Brown, Delmer M.(en) and Ichirō Ishida, A Translation and Study of the Gukanshō, an Interpretative History of Japan Written in 1219, University of California Press, (ISBN9780520034600, lire en ligne), p. 251
↑(en) Allan G. Grapard, The Protocol of the Gods: A Study of the Kasuga Cult in Japanese History, University of California Press, (ISBN978-0-520-91036-2, lire en ligne)
↑(en) Tenri Journal of Religion, Tenri University Press, (lire en ligne)
↑(en) Tomoaki Takano et Hiroaki Uchimura, History and Festivals of the Aso Shrine, Aso Shrine, Ichinomiya, Aso City., Aso Shrine,
↑(en) Brown, Delmer M.(en) and Ichirō Ishida, A Translation and Study of the Gukanshō, an Interpretative History of Japan Written in 1219, University of California Press, (ISBN9780520034600, lire en ligne), p. 248 & 253
↑(en) Brown, Delmer M.(en) and Ichirō Ishida, A Translation and Study of the Gukanshō, an Interpretative History of Japan Written in 1219, University of California Press, (ISBN9780520034600, lire en ligne), p. 248 & 253–254
↑(en) Kidder, Jonathan E., Himiko and Japan's Elusive Chiefdom of Yamatai: Archaeology, History, and Mythology, University of Hawaii Press, (ISBN9780824830359, lire en ligne), p. 344
↑ ab et c(en) Packard, Jerrold M., Sons of Heaven: A Portrait of the Japanese Monarchy, FireWord Publishing, Incorporated, (ISBN9781930782013, lire en ligne), p. 45