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Membre de l'Académie des beaux-arts, Nicolas Untersteller enseigne la fresque à l'École des beaux-arts de Paris en 1937. En 1940, la défaite française face à l'Allemagne nazie entraîne le rattachement de facto du département de la Moselle au Troisième Reich et sa nazification. Aussi Nicolas Untersteller reste-t-il en région parisienne et son second enfant, Louis-Paul Untersteller, naît à Sèvres en 1940. Il est nommé membre du Conseil supérieur des beaux-arts de Paris en 1940. De 1941 à 1948, il est professeur, chef d'atelier de peinture et compte parmi ses élèves : Arcabas[1], Jean Marie Walaster[2], Henriette Lambert, Ernest Risse[3], Roger Forissier et Bachir Yellès. En 1948, il est nommé directeur de l'École nationale supérieure des beaux-arts.
Bien qu'ayant réalisé des tableaux de portraits, de nus ou de paysages, il est surtout connu pour ses fresques et ses peintures murales. Il décora des édifices publics français, notamment en Moselle, des bâtiments publics comme la salle d'attente de l'aéroport du Bourget ou la gare de Grenoble avec des peintures sur des panneaux d'aluminium anodisé. Il œuvre pour des édifices religieux comme l'église Saint-Pierre-de-Chaillot à Paris. Il peint les vitraux de l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Metz et décore l'église Sainte-Barbe de Crusnes, fameuse église en fer au pays du fer. Il a également réalisé des panneaux pour les salons du paquebot Liberté et dessiné les décors et costumes du ballet Hop Frog de l'opéra de Paris en 1954.
1957 : chambre de commerce et d'industrie du Havre.
1958 : hôtel de ville de Lorient, deux fresques, salle des mariages et salon d'honneur. Les fresques du salon d'honneur et de la salle des mariages couvrent 150 m2. Une somme forfaitaire de 9 millions de francs a été allouée à l'artiste pour leur réalisation[7].
↑Technique qui consiste à enchâsser directement le vitrail dans le béton armé. Cf. /metz.fr, et les explications du Républicain Lorrain, en 1952 : walaster.fr.
Marie Gloc, Nicolas Untersteller, une redécouverte, no 10[réf. incomplète], 2008, p. 56-61.
Marie Gloc, Nicolas Untersteller, le décor pour la salle des pas perdus du conseil général de la Moselle, Metz, 2008, 7 p.
Mylène Sarant, Nicolas Untersteller, un prix de Rome à Gravelle, Communauté de communes Charenton-le-Pont Saint-Maurice, 2009, 51 p. — Catalogue de l'exposition de Charenton en 2009.