Il fut considéré perdu jusqu'en 1869, lorsque la toile fut découverte dans le sous-sol du Palais royal de Madrid par Gregorio Cruzada Villaamil, et fut remise au musée du Prado en 1870 par les ordonnances du et du , où elle est exposée dans la salle 92. La toile est citée pour la première fois dans le catalogue du musée du Prado en 1876[2].
Le tableau est organisé par des fonds parallèles, un tronc d’arbre séparant les divers espaces. Les effets de lumière sont réduits à des coups de pinceaux légers sur les vêtements des enfants, sont, ici encore, une référence à Velázquez.
Postérité
La toile fut volée en 2006 par Steve Lee Olson, lors de son transfert à New York pour une exposition et fut récupérée par la police peu après[3].
(es) V. de Sambricio, Tapices de Goya, Madrid, Patrimonio Nacional, , p. 111, 227
(es) José Manuel Arnaiz, Francisco de Goya : cartones y tapices, Madrid, Espasa Calpe, , p. 60, 93, 101, 269
(es) Janis Tomlinson, Francisco de Goya : los cartones para tapices y los comienzos de su carrera en la corte de Madrid, Madrid, Cátedra, , 302 p. (ISBN978-84-376-0392-6), p. 117-119
Jean Laurent, Catalogue illustré des tableaux du Musée du Prado à Madrid, Madrid, J. Laurent et Cie,
(es) Francisco de Goya, Mercedes Águeda (dir.) et Xabier de Salas (dir.), Cartas a Martín Zapater, Tres Cantos, Istmo, , 384 p. (ISBN978-84-7090-399-1, lire en ligne), p. 72