Le nom du mouvement fait référence à la date du décès, le , de l'étudiant Benno Ohnesorg, tué par un policier d'une balle de pistolet dans la tête lors d'une manifestation contre la venue du chah Mohammad Reza Pahlavi à Berlin-Ouest. Les mouvements d'extrême gauche alimentent alors l'idée que « l'État a tiré le premier »[1].
Historique
Créé en , son nom est choisi en référence à la date où l'étudiant Benno Ohnesorg est tué par Karl-Heinz Kurras, un agent de police de Berlin-Ouest, le . La principale activité du groupe consiste à poser des bombes à Berlin. Le groupe se signale aussi en enlevant, le , Peter Lorenz, candidat de la CDU à la mairie de Berlin. Le mouvement obtient la libération de quatre des membres des Fraction Armée Rouge, qui s'envolent le pour Aden, en Yémen du Sud. Lorenz est libéré le lendemain[réf. nécessaire].
Le Mouvement du , d'obédience anarchiste, s'est rallié à la Fraction armée rouge, pourtant d'orientation marxiste-léniniste. Au début des années 1980, il s'autodissout partiellement. Certains de ses membres rejoignent alors la Fraction armée rouge[réf. nécessaire].
On apprendra bien des années plus tard que le policier Karl-Heinz Kurras a travaillé pour le ministère de la Sécurité d'État (Stasi) est-allemand. Mais aucun historien n'établira de lien entre la mort de Benno Ohnesorg et les activités d'espionnage de Kurras en faveur de la Stasi[2].
Membres
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Vincent Chambarlhac, Michael Baumann. Passages à l'acte. Violence politique dans le Berlin des années 70, Paris, Nautilus, 2008, revue électronique Dissidences, Bibliothèque de comptes rendus : , , lire en ligne.