Les montagnes russes[1] sont des attractions composées de véhicules parcourant rapidement des trajets sur des pentes sinueuses dans le but de créer des airtimes et propulsions comme dans toute attraction, amenant à des sensations de peur et d'amusement procurant de l'adrénaline chez les passagers.
Principalement installées dans les parcs d'attractions, elles figurent parmi les attractions les plus appréciées.
Principe
Les parcours sont constitués de rails ou guides tubulaires, évoluant en hauteur selon des schémas spécifiques comportant des forts dénivelés dont parfois quelques retournements dont le plus commun est le looping. Le trajet forme généralement un circuit fermé, mais pas obligatoirement.
Les véhicules sont majoritairement de petits trains composés de plusieurs wagons contenant chacun de 2 à 6 passagers, pivotant parfois sur eux-mêmes.
Leur avantage par rapport à des manèges circulaires est d'offrir un parcours aux sensations variées et non-répétitives. Elles sont, pour cette raison, plus nombreuses dans les parcs d'attractions souvent permanents, les fêtes foraines ambulantes privilégiant à l'inverse les « flat-rides », plus pratiques à monter ou démonter.
Leurs inconvénients étant l'encombrement pour les transporter par les forains d'une fête, les éventuelles secousses dues aux roulements sur les guides, et parfois une durée relativement courte.
Histoire et évolution
Luges puis chariots sur collines
Le concept de « montagnes russes » provient des courses de luges se déroulant sur des collines de neige spécialement aménagées pour celles-ci, particulièrement dans les environs de Saint-Pétersbourg[2],[3], puis se répandant dans les villes russes notamment lors de la fête de Maslenitsa[réf. souhaitée].
En 1812, la compagnie Les Montagnes russes construisit et géra celles du quartier de Belleville à Paris[4].
En 1816, l’une des premières célèbres collines de glisse, appelées Promenades Aériennes, est installée à Paris, et même le roi Louis XVIII y a observé les locaux s’adonnant à ce divertissement[réf. souhaitée].
Le premier looping, intitulé sur le journal L’Époque« chemin de fer centrifuge », fut probablement construit à Paris en 1846, à partir d'un schéma anglais : le voyageur d'un traîneau est lancé dans une boucle d'environ quatre mètres de diamètre. Néanmoins aucune de ces voies ne formait un circuit complet.
Dans les années 1880, les premières montagnes russes aux États-Unis sont basées sur des trains mus par gravité. Mises à disposition par des compagnies du chemin de fer, leur but est de divertir pendant les week-ends, lorsque le nombre de voyageurs diminue.
Le premier circuit complet en boucle apparait en 1884 à Coney Island. Un an plus tard, Phillip Hinkle introduit le lift hill, un système tirant le train sur la première côte du circuit.
En 1912, John A. Miller, souvent appelé « le Thomas Edison des montagnes russes », développe une nouvelle roue, l'underfriction, permettant au train de circuler à très grande vitesse tout en restant accolé au rail.
Très rapidement, les montagnes russes investissent les parcs d'amusement du monde entier.
L'une des plus célèbres historiquement est probablement The Cyclone à Coney Island, construite en 1927. Elles sont initialement construites en bois, dont certaines comme Big Dipper à Pleasure Beach, Blackpool, sont toujours opérationnelles 70 ans plus tard.
La Grande Dépression marque la fin du premier âge d'or des montagnes russes, et par la suite de l'ensemble des parcs d'attractions déclinant économiquement, tout comme un grand nombre d'entreprises.
Dénominations selon les pays
Les montagnes de Russie étant limitées à celles de l'Oural, l'appellation populaire « Montagnes russes » se rapporta donc aux collines relativement en pente sur lesquelles les Russes furent les premiers à laisser descendre un véhicule par gravité, pour des sensations amusantes.
Roller Coaster : les Américains ayant utilisé dès le début des petits trains, ce sera peut-être l'une des explications pour laquelle l'appellation américaine ou anglaise littérale traduite n'est pas celle du support, « Russian Mountains », mais celle du véhicule : « roller coaster » (« rouleau de cabotage »). Ce terme est aussi très souvent utilisé dans tous les pays.
Grand Huit : L'expression allemande n'est pas non plus « russische Berge », mais « Achterbahn » (« voie en huit », se rapprochant de l'autre appellation de « grand huit », souvent utilisée populairement aussi). Le terme « grand huit » est parfois utilisé par abus de langage pour désigner des montagnes russes.
L'expression portugaise est, quant à elle aussi, « montanha-russa », celle espagnole est « montaña rusa » et celle italienne est « montagna russa ».
À titre anecdotique, en Russie, elles s'appellent paradoxalement « montagnes américaines » (russe : aмериканские горки (« amerikanskie gorki »))[5].
Scenic Railway : ce fut le nom de l'une des premières et célèbres grandes montagnes russes de la foire du Trône de Paris, en fonction entre les années 1930 et 1960[6], dont une musique fut composée par Paul Bonneau, et qui est le nom d'autres montagnes russes très anciennes comme celles du Luna Park australien de Melbourne construites en 1912.
Par différence avec les « Flat-Rides », les déplacements des véhicules s'effectuant par gravité sans être articulés autour d'un point fixe, elles font partie également du domaine, conjointement aux montagnes russes et toboggans aquatiques des Gravity Rides(en).
Guides en acier et loopings
En 1959, le parc à thème Disneyland de Disneyland Resort introduit un nouveau modèle de voie tubulaire en acier, mis en place sur le Matterhorn Bobsleds. Ce système a été développé conjointement par Walt Disney Imagineering et Arrow Dynamics. Au contraire de ses homologues en bois, ces montagnes russes permettent au train non seulement d'être guidé mais aussi de devenir solidaire de la voie, autorisant les loopings ou les descentes totalement verticales ou s'inclinant même en sens inverse (90° ou plus).
Ce système sera très vite adopté dans de nombreux pays, à l'occasion notamment de fêtes foraines comme la foire du Trône, les parcs étant à l'époque encore très limités en attractions par rapport aux fêtes foraines, longtemps les seules à posséder de grands manèges (ceci même en France jusqu'aux années 1990).
Les plus grandes innovations récentes impliquèrent de nouvelles variantes de positions du passager ainsi que le « départ lancé ». Tel que « Le monstre », au parc de « La Ronde » à Montréal.
Nouvelles variantes de positions
Certains modèles font asseoir le passager dans une armature plus « corps à corps », permettant d'avoir les jambes dans le vide avec une meilleure visibilité du sol.
Une autre variante sont les montagnes russes en position verticale, qui consiste à installer les passagers en position debout, équipés d'un harnais adapté à leur taille, et procurant des sensations encore beaucoup plus intenses de déséquilibre, comme Shockwave, au parc anglais Drayton Manor, ou Cobra au parc La Ronde, de Montréal.
Les sièges sont parfois positionnés face à l'arrière, les passagers ne pouvant plus prévoir les virages ou les descentes, augmentant encore l'effet de surprise.
Les parcours peuvent s'effectuer en partie ou en totalité dans l'obscurité, augmentant les effets de surprise, mais réduisant ceux de hauteur, sous l'appellation de « Dark Rides ».
Lorsque le train est composé de rangées de 4 personnes et plus, le véhicule est nommé « Flying Coaster ».
Flying coaster désigne généralement les manèges en position allongée sur le ventre.
Lancement catapulté
Le départ traditionnel sur une rampe d'accès inclinée par chaîne demeurant jusqu'ici relativement lent, les ingénieurs cherchèrent à ajouter des effets supplémentaires au démarrage du parcours de montagnes russes.
De nouvelles montagnes russes en forme de pic ou aiguille particulièrement élevées, les Top Hat (sommet en chapeau), et généralement lancées, furent créées, procurant en un court laps de temps d'une minute environ, trois sensations successives très intenses : au démarrage, le train subit une rapide accélération horizontale, puis la forte montée rapide du pic, puis un airtime important lors du ralentissement au sommet presque jusqu'à l'arrêt, suivi de la descente du pic.
Ces montagnes russes, restant parmi les plus impressionnantes, sont notamment situées aux États-Unis, Top Thrill Dragster et Kingda Ka, devenues également les premières « Strata montagnes russes » par leur hauteur, ainsi qu'en Angleterre, Stealth à Thorpe Park.
Il arrive quelquefois en guise de sensation supplémentaire, que le train ne soit pas suffisamment lancé pour gravir le pic entièrement et reparte en arrière, effectuant alors un « Rollback ».
Les Top Hat sont nommés ainsi pour toute haute bosse de forme élancée produisant un fort ralentissement en montée jusqu'au sommet puis accélération en redescente, en procurant souvent un long airtime, comme aussi sur la 3° bosse d'Alpina Blitz au parc Nigloland.
Le train est propulsé en moins de 5 secondes à la vitesse de pointe de 240 km/h. Les sensations verticales sont également très présentes, dues aux dénivelés assez progressifs, mais effectués à très grande vitesse.
Montagnes russes junior
Les Montagnes russes junior de faible hauteur et d'accélérations modérées, adaptées aux enfants, sont très fréquentes dans les parcs d'attractions et fêtes foraines. Elles permettent aux enfants qui n'ont pas la taille ou l'âge suffisant pour effectuer les grandes montagnes russes, ou les personnes souhaitant des sensations plus modérées, de profiter des attractions. Elles sont souvent regroupées dans les zones dédiées aux attractions pour les juniors.
Première descente directe après le lift
Les anciennes structures possèdent un premier « méplat » en légère descente après la montée sur chaîne, permettant un rétablissement de l'ensemble des voitures par rapport au centre de gravité, mais sur les structures récentes, les progrès permettent désormais que la première grande descente s'effectue directement après le lift.
Confort des passagers
Nouveaux systèmes de maintien : Les « lap bars » trapézoïdaux
Les harnais situés au-dessus des épaules, voire les anciens lap-bars en rouleaux ou barres parfois peu confortables tenant les genoux, sont progressivement remplacés sur les montagnes russes modernes, par des « lap bars » trapézoïdaux s'ajustant avec un léger espacement au-dessus des genoux, beaucoup plus pratiques, confortables et offrant une meilleure liberté de sensations.
Les sièges sont également mieux « moulés » et adaptés à une bonne assise du passager.
Réduction des secousses et freinage d'arrivée progressif
Paradoxalement, si les passagers recherchent des sensations agréables d'adrénaline dues aux airtimes et propulsions, les secousses et freinages brutaux peuvent être peu appréciés.
L'amélioration des rails ou tubes de guidage, plus lisses et réguliers, ainsi que des roulements du véhicule, surtout ces dernières années, apporta une nette amélioration, en réduisant les sensations généralement nettement moins recherchées par les passagers, dues aux secousses et vibrations du train, qui s'accompagnent(aient) parfois lors de changements rapides de direction, de chocs de la tête sur le dosseret, un éventuel « coup du lapin » et des tassements de la colonne vertébrale et du coccyx.
Ces secousses sont particulièrement présentes sur les structures en bois souvent plus irrégulières, mais plus élastiques de par le matériau, pouvant être considérées plutôt comme une sensation supplémentaire amusante, comme pour Tonnerre de Zeus.
Les freinages de fin de parcours, autrefois violents et secs, s'effectuent à présent de manière progressive au retour en gare.
Préférences des places
Les critères de choix du passager sont principalement de deux :
Les airtimes meilleurs en places arrière
De nombreux passagers choisissent cette option, estimant que les airtimes à l'arrière seront plus puissants : En effet sur un train long, à cause de l'inertie de son centre de gravité, l'avant n'effectuera qu'une partie de la première grande descente en chute, étant auparavant retenu par la partie arrière encore sur la pente montante, tandis que l'arrière sera entraîné par le devant du train, lors du changement de pente au sommet puis de la descente, occasionnant des airtimes plus longs.
Par contre, ces airtimes pourront être en partie compensés à l'avant par l'inertie du train ralenti par l'arrière durant les fins de montées sur les bosses, voire à l'inverse des G positifs plus importants.
La vue spectaculaire à l'avant
Sur les montagnes russes récentes comme OzIris ou Shambhala, la toute première rangée de places est très convoitée, une file spéciale lui étant tout spécialement dédiée, plusieurs voyageurs n'hésitant pas à effectuer cette file d'attente souvent beaucoup plus longue.
Les voyageurs n'ayant pas la vue bouchée par les véhicules situés devant eux, possèdent une vue « directe » sans obstacle particulièrement remarquable et impressionnante panoramique sur les figures de loopings et de pentes qu'ils parcourent, avec souvent en prime, le vent direct sur le visage dû à la vitesse, rajoutant en sensations... de s'envoler dans les airs depuis leur siège.
Innovations et perfectionnements
Les montagnes russes sont devenues importantes dans l'industrie des loisirs[7].
Avec les avancées des progrès technologiques, elles sont devenues de plus en plus vertigineuses, spectaculaires et impressionnantes, les constructeurs adoptant pour devise d'innovation : « Toujours plus haut, toujours plus vite », pour les jeunes gens notamment, en quête et friands d'adrénaline et de sensations fortes... axant notamment, comme pour la plupart des attractions, les effets sur les airtimes des descentes.
XIXe siècle
1816 : Premières montagnes russes parisiennes à l'emplacement de l'actuelle Villa des Ternes[8].
1817 : Premiers wagons solidaires de la voie : Les Montagnes russes à Belleville , Paris, France
Premier circuit fermé : Promenades Aériennes, Paris.
1818 : Montagnes égyptiennes dans le Parc des Promenades égyptiennesrue du Faubourg-Poissonnière : montagnes russes sans pavillon de départ, avec des chars dépourvus de balustrade[9].
1827 : Premier train scénique à gravité, inspiré de celui américain : Mauch Chunk and Summit Hill Switchback Railroad, Pennsylvanie, États-Unis.
Montagnes russes devenant les plus hautes d’Europe (73 mètres), montagnes russes adoptant la descente la plus longue d’Europe (69 mètres), Hypercoaster européen le plus rapide avec une vitesse de 130 km/h à la première descente : Silver Star à Europa-Park, en Allemagne.
2012 : Montagnes russes les plus hautes d’Europe (76 mètres), montagnes russes adoptant la descente la plus longue d’Europe (78 mètres), Hypercoaster européen le plus rapide avec une vitesse de 134 km/h à la première descente : Shambhala à PortAventura Park, en Espagne.
Les trains avancent grâce à la gravité, et à des mécanismes situés sur les rails du circuit.
RCS (Ride Control System)
Cette partie ne concerne que les montagnes russes récentes.
Les nouvelles montagnes russes sont équipées d'un RCS, c'est-à-dire un système de gestion et de sécurité qui permet de gérer l'attraction dans les meilleures conditions. Le fonctionnement le plus utilisé est le système de « Blocs ». Il s'agit d'emplacement du parcours où les trains (s'il y en a plusieurs) peuvent s'arrêter et repartir, dans le but d'éviter la collision entre deux trains. Le RCS gère également les systèmes électroniques (capteurs, pneumatiques, compresseurs, freins, etc.) et toutes les installations de sécurité présentes à bord de l'attraction, et peut en cas de défaillance, activer l'arrêt d'urgence de l'attraction. Certaines attractions fonctionnent en mode « automatique », c'est-à-dire que le RCS gère seul l'attraction, les opérateurs n'ayant qu'à vérifier les harnais et à lancer les trains sur le circuit. Le RCS peut également être mis en mode « manuel » ou « semi-manuel » pour des opérations de maintenance.
Énergies mécaniques et vitesses
Le déplacement du véhicule est obtenu uniquement par l'énergie qui lui est fournie au départ du circuit, au moyen d'une chaîne appelée crémaillère le hissant jusqu'au sommet, ou par lancement catapulté par des moteurs ou systèmes de propulsion, lui permettant d'effectuer par gravité sans autre énergie en roue libre la suite du parcours.
Arrivé au sommet de hauteur H par rapport au point de départ, le train et ses passagers de masse m, g étant l'accélération de la pesanteur, aura accumulé l'énergie potentielle Ep initiale qui, en considérant la vitesse de montée négligeable, devient ainsi l'énergie mécanique Em du train par rapport au point bas :
Durant la descente, cette énergie potentielle diminue au profit de l'énergie cinétique Ec proportionnelle à la masse du véhicule et au carré de sa vitesse v :
Ainsi en tout point du parcours de hauteur h, sans tenir compte des déperditions de frottement, l'énergie mécanique du train de vitesse v, est la composante de ses énergies potentielle et cinétique :
Sur la plus grande descente du point culminant d'altitude H au point le plus bas d'altitude zéro, le véhicule peut atteindre une vitesse V spectaculaire :
, permettant d'en déduire, pouvant aussi être donnée par la formule d'accélération : .
À noter que sur un train long, ces vitesses sont déterminées sur son centre de gravité et diffèrent un peu aux places avant ou arrières.
La vitesse théorique linéaire atteinte au milieu du Silver Star après un dénivelé de 67 mètres atteindrait donc en bas de la première descente 35 m/s, soit 126 km/h. En pratique les frottements, compliqués à calculer et plutôt mesurés, la réduisent d'environ 9 %, soit 115 km/h[14].
La vitesse verticale est proportionnelle au sinus de l'angle de la pente, soit 71 % pour 45°, ce qui donne une vitesse verticale maximale d'environ 82 km/h[15].
Ce transfert d'énergie se produit à chaque montée et descente d'une bosse, effectuant un ralentissement lors de la montée, suivi d'une accélération lors de la descente.
En l'absence de frottements, comme pour tout véhicule, le trajet pourrait se poursuivre indéfiniment en circuit fermé.
Dans la réalité, les énergies sont progressivement réduites tout au long du parcours en étant absorbées par la friction des roues sur les guides, les secousses pour les anciens modèles et en moindre proportion par la résistance de l'air.
L'énergie mécanique et la vitesse étant devenues faibles en fin de circuit, le train peut s'arrêter sans devoir trop freiner.
Les ingénieurs ont réussi à réduire ces pertes avec le progrès. Le rendement s'est nettement amélioré avec les guides en acier, mais les structures en bois sont toujours appréciées par certains en raison de l'effet supplémentaire d'instabilité dû aux secousses[16].
Le but principal recherché par les passagers, même si la vitesse peut procurer un effet visuel de descente vers le sol, est plutôt celui dû aux accélérations ou variations de vitesse qu'il ressentent :
Les valeurs d'accélérations surtout verticales et vers le bas ou airtimes, leur procurant des effets de chute ou de légèreté (G négatifs) alternés avec ceux d'être propulsés dans les airs (G positifs)
Les durées d'accélération (en moindre proportion toutefois)
Les variations d'accélérations contrastées ou jerks
Sur une pente d'environ 45°, l'accélération verticale négative du véhicule sera en moyenne de 71 % (sinus 45°) de 1 G, moins 9 % de frottements, soit donc 0,63 G.
Suite en attente d'être complétée ultérieurement
Montagnes russes classiques
Mécanismes d'entraînement du véhicule
Des roues sur pneus situés au départ du circuit amènent par entraînement le véhicule au départ de la rampe de montée.
Le véhicule s'enclenche soit sur une chaîne, soit sur un câble d'entraînement moins bruyant, qui l'achemine jusqu'au sommet. Un système de sécurité permet au train de ne pas redescendre : Au cas où cette chaîne céderait, une barre métallique viendrait se bloquer sur une partie « en crémaillère » des rails.
Une fois au sommet, le véhicule arrive en fin de chaîne dont il se désolidarise, et entame sa première descente naturelle par gravité sur la pente située en face de lui.
Parcours principal
À partir de cette étape, le train ne dépend plus d'aucun moteur ou énergie d'entraînement, ayant acquis son énergie potentielle fournie au départ par le moteur de la chaîne de montée ou par le propulseur, et toute la trajectoire qui suivra sera l'énergie cinétique naturelle fournie grâce à soit la pente, soit son élan (Voir le chapitre ci-dessus).
Si la vitesse du véhicule est estimée excessive, elle peut être parfois légèrement ralentie en cours de trajet par des freins de mi-parcours. Inversement parfois, quelques pneus situés au centre sont nécessaires pour accélérer le véhicule.
Comme le véhicule perd au fur et à mesure de l'énergie due aux forces de frottement des roues sur le rail ou guide notamment, c'est ce qui explique que la première descente est très souvent la plus haute, et que les pentes suivantes seront de moins en moins hautes, le véhicule ayant en outre tendance à ralentir tout au long du parcours.
La plupart des montagnes russes modernes sont parfaitement étudiées et élaborées par les constructeurs, en s'arrangeant pour que même avec cette diminution continuelle d'énergie, le passager continue de ressentir des sensations variées tout au long du parcours, par le biais de bosses rapprochées, voire loopings. Dans les montagnes russes plus anciennes, c'est tout de même souvent la première descente qui reste la plus spectaculaire.
Le ralentissement n'est toutefois pas suffisant pour stopper totalement le véhicule lors de son retour en station, nécessitant un frein d'arrivée supplémentaire.
Variantes de montée mécanique
La rampe de montée mécanique n'est pas toujours située au départ du circuit : Si le départ en gare s'effectue depuis une certaine hauteur, une première descente plus ou moins importante peut démarrer directement, une partie du circuit étant située plus en contrebas, comme Crush's Coaster du parc Walt Disney Studios.
Le parcours peut être émaillé de plusieurs autres remontées intermédiaires par chaîne, comme dans Big Thunder Mountain (train de la Mine), de Disneyland Paris.
Les parcours peuvent être très originaux, comme Thirteen à Alton Towers, le train complet effectuant une chute droite de 3 mètres dans un hangar obscur en milieu de trajet avant de repartir en arrière.
Le train peut être « propulsé » par deux types de moteurs :
Un moteur linéaire : une série d'aimants situés en chaîne sur les rails sont synchronisés pour faire accélérer le train au fur et à mesure qu'il passe à proximité d'eux
Un moteur hydraulique : un câble relie le train à un treuil situé au bout de la ligne droite qui va être parcourue. Ce treuil va tourner sous la pression de fluides liquides produit par le moteur, et va donc tirer le train. Un moteur hydraulique est plus puissant, donc plus rapide qu'un moteur linéaire : les montagnes russes les plus rapides du monde (Formula Rossa) sont propulsées par un moteur hydraulique.
Il existe aussi des systèmes uniques comme le catapultage à pneus du Incredible Hulk ou le catapultage adapté des catapultes de porte-avions du Space Mountain Mission 2 à Disneyland Resort Paris.
Pour les trajectoires sans « Top Hat » de grande hauteur, la trajectoire s'effectue comme pour des montagnes russes classiques, l'énergie étant acquise par l'élan de départ et/ou la hauteur.
Cas des Top Hat de grande hauteur
Le véhicule poursuit sa trajectoire sous l'impulsion de sa lancée, juste suffisante sur les « Top Hat » spécialisés tels que Kingda Ka, pour réussir à gravir le sommet du « pic », la montée le ralentissant jusqu'à l'arrêt ou presque, avant de redescendre par gravité.
Le freinage est identique à celui de montagnes russes classiques.
Types de montagnes russes
Aujourd’hui il existe deux principales structures de montagnes russes : en bois ou en métal, généralement acier. Chaque type a ses caractéristiques propres, des possibilités de sensations différentes avec ses défenseurs et ses détracteurs.
Les montagnes russes en bois (Wooden coaster), d'origine plus ancienne et semblant plus rustiques, permettent de ressentir une plus grande sensation d'airtime ou d'envolée, produite par pentes et bosses et possèdent une meilleure élasticité. Toutefois leur structure plus irrégulière peut occasionner davantage de secousses sur l'ensemble du trajet.
Les montagnes russes en métal (Steel coaster) permettent des circuits très variés avec parfois de nombreuses circonvolutions ou envolées (airtime). Elles sont mieux appropriées pour les inversions telles que boucles, loopings, écrous ou bretzels...
Les montagnes russes hybrides qui combinent le bois pour le support et le métal pour les rails, en fonction de l'effet recherché.
Néanmoins ce n'est pas vraiment la nature du support qui différencie les montagnes russes entre elles, mais plutôt l'expérience des visiteurs. L'une des méthodes est simplement de prendre chaque caractéristique constituant les montagnes russes pour les qualifier.
Catégories principales
Les différents genres de montagnes russes diversifiant les sensations sont caractérisés en grande partie par les variantes de position du passager sur le véhicule ou par rapport au circuit : Au-dessus ou en dessous des rails, debout, allongé ou tête en bas, dont neuf catégories principales :
Montagnes russes assises (Sit down roller coaster) : Ce sont les plus traditionnelles en position assise dans un wagon, sur un circuit pouvant présenter des inversions.
Montagnes russes inversées (Inverted roller coaster) : Le passager est assis souvent les jambes dans le vide, sur un siège situé en dessous des rails, distinguant ainsi moins facilement le circuit à l'avance.
Montagnes russes en position verticale (Stand-up roller coaster) : Les passagers sont debout dans les voitures dont le harnais est adapté à la hauteur de chaque personne.
Luge sur rail (Sommerrodelbahn) : Souvent indépendante des parcs d'attractions, cette luge sur un parcours tubulaire de pente modérée et sinueux, installé sur un flanc de montagne parfois près d'une station de sports d'hiver, se pratique souvent en toutes saisons, se nommant aussi « luge d'été ». Elle est de plus en plus répandue.
Train de la mine (Mine Train roller coaster) : Assises dans un wagon et au milieu d'un décor qui rappellent ceux des mineurs.
Montagnes russes quadridimensionnelles (4th Dimension roller coaster) : Les sièges au-dessous du rail peuvent effectuer sur eux-mêmes un mouvement de rotation avant et arrière de 360°. Wing Rider en est une variante sans rotation.
Machine plongeante (Diving Machine roller coaster) : Une ou plusieurs descentes sont totalement verticales à 90°, sur deux ou trois rangées de 6 à 10 sièges, telle que Oblivion du parc Alton Towers.
Montagnes russes à véhicule suspendu (Suspended roller coaster) : Les voitures suspendues sous le rail, sont en outre mobiles en pouvant se balancer sur elles-mêmes au gré des sinuosités.
Montagnes russes volantes (Flying roller coaster) : Le passager est allongé sous les rails face au sol, pour des sensations inédites rappelant celles thématisées des oiseaux ou de Superman, en adoptant une posture similaire.
Montagnes russes sans sol (Floorless roller coaster) : Le siège est directement fixé sur les rails visibles sous les pieds.
Montagnes russes pipeline (Pipeline roller coaster) : La voiture unique passe au milieu des rails situés de part et d'autre.
Montagnes russes de motos (Motorbike roller coaster) : Le véhicule, toujours lancé et la position du passager sont semblables à ceux d'une moto circulant sur un rail.
Montagnes russes à friction latérale (Side friction roller coaster) : Anciennes montagnes russes en bois dont la direction est assurée par des rails situés sur le côté du train.
Virginia Reel : Ces montagnes russes en bois étaient tournoyantes à friction latérale, mais plus aucun exemplaire ne subsiste.
Schéma de la voie
Les types de circuits, classés par « design », se distinguent par l'originalité des variantes de parcours associée à l'intensité des sensations. Il en existe plus d'une vingtaine dont voici les principaux :
Montagnes russes lancées (Launched roller coaster) : Les trains sont propulsés par catapultage, par roues de friction, ou par des moteurs linéaires à induction ou synchrone.
Duel de montagnes russes (Dueling coaster) : Les trains de deux circuits positionnés à proximité l'un de l'autre, partent ensemble souvent parallèlement, puis se croisent pour donner l'impression que les trains vont se percuter, en s'évitant de justesse. L'exemple le plus célèbre étant Dueling Dragons, du parc Universal's Islands of Adventure, à Orlando.
Montagnes russes aller & retour (Out and Back roller coaster) : Leur trajet suit une première ligne droite puis effectue un angle droit et revient par le même chemin.
Montagnes russes racing (Racing roller coaster) : Deux parcours similaires parallèles fonctionnent simultanément pour que les trains de chaque circuit donnent l’impression de faire la course, avec quelques variantes de dénivelés. Il est parfois possible de toucher en tendant le bras les mains des personnes de l'autre train.
Montagnes russes navette (Shuttle roller coaster) : Les circuits sont ouverts avec des trains allant jusqu'au bout du circuit, puis revenant. Citons l'exemple du modèle de série Boomerang de Vekoma.
Montagnes russes twister (Twister roller coaster) : Le trajet n'est pas linéaire, à l'inverse d'un « out and back ».
Wild Mouse : Constituées de petits véhicules contenant de deux à quatre personnes, rappelant la forme d'une souris géante, sur un parcours débutant par des virages serrés non relevés en « épingles à cheveu », procurant une force centrifuge importante donnant au passager l'impression d'être expulsé du circuit, suivis de quelques descentes.
Montagnes russes intérieures (Indoor Coaster), parfois dans l'obscurité. Elles sont situées dans des bâtiments de la forme d'un hangar partiellement ou totalement opaque, pour utiliser des effets lumineux spéciaux ou créer les décors du thème. L'obscurité empêche de distinguer les rails, l'absence de repères augmentant les effets de surprise des accélérations inattendues, comme notamment les airtimes. Elles peuvent se recouper avec d'autres types de circuit.
Montagnes russes à anneau de Möbius (Möbius Loop roller coaster) : Identiques aux types « duel » ou « racing », mais en un seul circuit reliant deux gares.
Figure 8 (Figure eight roller coaster) : Leur parcours reprend la forme du chiffre « 8 » sur plusieurs niveaux.
Spécificités de hauteur
Cedar Point, premier parc proposant des strata montagnes russes, fut peut-être aussi par raison de merchandising, le premier à utiliser des noms spécifiques classant les montagnes russes par hauteur, qui sont passés dans le langage courant.
Méga montagnes russes
Méga montagnes russes (Mega coaster) : Leur sommet culmine à plus de 60 mètres. La première d'entre elles située à Busch Gardens Williamsburg aux États-Unis, a été conçue par Bolliger & Mabillard sous le nom de Apollos Chariot[19]. Le terme Hyper montagnes russes est également utilisé en l'absence d'inversions.
Strata montagnes russes (Strata coaster) : Elles s'élèvent au-dessus de 120 m. deux exemplaires existent actuellement, conçus et construits par la société Intamin :
Tera Coaster : Au-dessus de 150 mètres de hauteur. « The Skyplex » à Orlando en Floride, devait être le plus haut circuit de montagnes russes du monde, et emmener ses visiteurs à 173 mètres de haut, pour effectuer une descente atteignant 105 km/h, émaillée de loopings et de vrilles. La plus haute tour de chute depuis 137 m devait s'y adjoindr, ainsi qu'un restaurant panoramique à son sommet[23]. Cependant, cette montagne russe ne verra jamais le jour, les constructeurs ayant fait faillite.
Coasters World - Base de données francophone de montagnes russes, Forum, actualités, articles, reportages, interviews, autres rubriques informatives très diverses.
(en) RCDB - Base de données sur plus de 4 500 montagnes russes à travers le monde
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British philosopher, jurist, and social reformer (1748–1832) Jeremy BenthamPortrait of Bentham by Henry William PickersgillBorn(1748-02-15)15 February 1748 [O.S. 4 February 1747/8]London, EnglandDied6 June 1832(1832-06-06) (aged 84)London, EnglandEducationThe Queen's College, Oxford (MA)Era18th-century philosophy19th-century philosophyRegionWestern philosophySchoolUtilitarianismLegal positivismLiberalismRadicalismEpicureanismMain interestsPolitical philosophy, philosophy of law...
American journalist (born 1951) For other people named Steven Levy, see Steven Levy (disambiguation). Steven LevyAuthor Steven Levy at a book signing at Nest Labs in Palo Alto, February 2014Born1951 (1951) (age 73)OccupationAuthor, columnistGenrenon-fiction (science-technology, business)SpouseTeresa CarpenterWebsitestevenlevy.com Steven Levy (born 1951) is an American journalist and editor at large for Wired who has written extensively for publications on computers, technology, cryp...
Head of the Catholic Church from 1057 to 1058 Stephen IX redirects here. For the Moldavian ruler, see Ștefan IX Tomșa. In sources prior to the 1960s, this pope is called Stephen X and Pope Stephen VIII is called Stephen IX; see Pope-elect Stephen for a detailed explanation. PopeStephen IXBishop of RomeChurchCatholic ChurchPapacy began3 August 1057Papacy ended29 March 1058PredecessorVictor IISuccessorNicholas IIPersonal detailsBornFrederick of Lorrainec. 1020Lorraine, Holy Roman ...
Sporting event delegationRomania at the1964 Winter OlympicsIOC codeROUNOCRomanian Olympic and Sports CommitteeWebsitewww.cosr.ro (in Romanian, English, and French)in InnsbruckCompetitors27 (men) in 4 sportsFlag bearerIon PanțuruMedals Gold 0 Silver 0 Bronze 0 Total 0 Winter Olympics appearances (overview)19281932193619481952195619601964196819721976198019841988199219941998200220062010201420182022 Romania competed at the 1964 Winter Olympics in Innsbruck, Austria. The nation returned...
Bilateral relations Bilateral relationsNorth Macedonia–NATO relations NATO North Macedonia Politics of North Macedonia Constitution Human rights LGBT rights Language and politics Executive President Gordana Siljanovska-Davkova Prime Minister Hristijan Mickoski Legislature Assembly President: Afrim Gashi Elections Recent elections Presidential: 20192024 Parliamentary: 20202024 Local: 201320172021 [mk] Political parties Administrative divisions Municipalities Regions Foreign rela...
Scolopendra Merupakan salah satu genus Kelabang dari famili Scolopendridae, Ordo Scolopendromorpha Scolopendra Periode Eocene to present Scolopendra TaksonomiKerajaanAnimaliaFilumArthropodaKelasChilopodaOrdoScolopendromorphaFamiliScolopendridaeGenusScolopendra Linnaeus, 1758 Spesies Genus Scolopendra terdiri atas beberapa spesies berikut:[1] Scolopendra abnormis Lewis & Daszak, 1996 Scolopendra afer (Meinert, 1886) Scolopendra algerina Newport, 1845 Scolopendra alternans Leach, 18...
Babylontiếng Ả Rập: بابلMột phần tàn tích nhìn từ Cung điện Mùa hè của Saddam HusseinVị trí tại IraqTên khác tiếng Ả Rập: بابل Babil tiếng Akkad: 𒆍𒀭𒊏𒆠 Bābili(m)[1] tiếng Sumer: 𒆍𒀭𒊏𒆠 ká.dig̃ir.raki[1] tiếng Aram: 𐡁𐡁𐡋 Babil[1] tiếng Hy Lạp: Βαβυλών Babylṓn tiếng Ba Tư cổ: 𐎲𐎠𐎲𐎡𐎽𐎢 Bābiru tiếng Elam: 𒀸𒁀𒉿𒇷 Babili Kas...
اقتصاد كوريا الجنوبيةعامالدولة كوريا الجنوبية عملة وون كوري جنوبي الإحصائياتالناتج الإجمالي 1.531 تريليون دولار أمريكي[1](2017) نمو الناتج الإجمالي 2.8 نسبة مئوية[2](2016) نصيب الفرد من الناتج الإجمالي 29742 دولار أمريكي[3](2017) التضخم الاقتصادي (CPI) 1.3 نسبة مئوية[4](2016) ا�...
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2018). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ?...
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6th Vice President of Cuba (1851–1926) In this Spanish name, the first or paternal surname is Carrillo and the second or maternal family name is Morales. Francisco Carrillo Morales6th Vice President of CubaIn officeMay 20, 1921 – May 20, 1925PresidentAlfredo Zayas y AlfonsoPreceded byEmilio NúñezSucceeded byCarlos de la Rosa Hernández Personal detailsBorn(1851-10-04)October 4, 1851Remedios, Santa Clara, Cuba, Spain,DiedNovember 11, 1926(1926-11-11) (aged 75)Havana...