La Montagne Verte (Grüneberg en allemand[1], en dialecte alsacienGrüeneberri) est un quartier du sud-ouest de la ville de Strasbourg.
Administrativement, la Montagne Verte forme un quartier à part entière[2].
Histoire
Le couvent Saint-Arbogast est fondé en 1060. Il est détruit en 1530. À l'origine, la Montagne Verte s'appelait faubourg Saint-Arbogast. Son histoire est intimement liée à celle du quartier voisin de Koenigshoffen[4].
Un nouveau redécoupage a lieu en 2013 et la Montagne Verte devient un quartier à part entière, alors que la mairie de quartier a disparu du paysage administratif local.
Localisation
Le quartier est situé au sud-ouest de Strasbourg. Il est délimité par :
Le quartier de la Montagne Verte est composé de plusieurs cités comprenant près de 1 500 logements sociaux (Molkenbronn, Henri Sellier, Murhof) et d'ensembles d'habitats résidentiels. Il y a une réelle mixité de la population. Le Murhof est en cela une bonne illustration puisque les logements sociaux jouxtent le lotissement.
On dénombre en tout onze petites entités qui témoignent de la diversité de l'ensemble du quartier : en plus des ensembles mentionnés, on peut ajouter les Foulons, le secteur de l'Auberge de jeunesse, le Gliesberg, Roethig, Nid de Cigognes, Saint-Arbogast et Holtzmatt.
Ce morcellement du quartier peut s'expliquer par la présence de cours d'eau et d'installations ferroviaires.
↑Maurice Freyss (L'article est consultable à la médiathèque de Strasbourg sous la cote ALS A 12941.), « Histoire de la Robertsau », La vie en Alsace, , p. 173
André Kieffer, La Montagne Verte, Oberlin, Strasbourg, 1983, 87 p. (ISBN2-85369-023-7)
Louis Ludes, Cronenbourg, Koenigshoffen, Montagne Verte vers 1900, Verger, Illkirch, 1991, 91 p. (ISBN2-908367-21-1) (collec. « La carte postale, support historique », animée par Freddy Sarg)
Théodore Rieger, Gilbert Bronner, Léon Daul et Louis Ludes, « Montagne Verte » in Les faubourgs de Strasbourg : de la Belle Époque aux Années Folles, G4J, 2003, 214 p. (ISBN2-913468-20-9)