Plusieurs escaliers sont disponibles pour faciliter l'accès des piétons. La rue Sainte-Clotilde se termine sur cette voie par des escaliers qui vont jusqu'à la rue de l'Alma. Des escaliers montent aussi vers la rue de l'Alma en direction de la rue Saint-François-d'Assise ; les escaliers de l'impasse du Mont-Sauvage permettent de faire la jonction entre la rue Bon-Pasteur et la montée Lieutenant-Allouche. Enfin des escaliers qui débutent au milieu de la montée vont jusqu'à la rue Ozanam[1].
Origine du nom
Fernand Allouche (1924-1944) est un héros de la Résistance.
Il y avait autrefois un vaste terrain dont le sommet était planté de vignes, aux pieds du rempart de la Croix-Rousse (l'actuel boulevard de la Croix-Rousse) qui portait le nom de plateau du Mont Sauvage. C'est là que Charles IX fait ériger une citadelle démolie 20 ans après sa construction en 1586[4].
C'est en 1821 que commence à se former le quartier entre le rempart et la rue du Bon-Pasteur[5]. Auparavant, la rue s'appelait Montée du Mont-Sauvage. Lors de la guerre, Fernand Allouche habite au N°2 de cette voie[2]. C'est pour cette raison que l'on donne à cette rue, le 26 novembre 1945, le nom de Lieutenant-Allouche ; attribution approuvée le 31 janvier 1946 par délibération municipale[6].
↑Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 227-228
↑Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 322
↑Mon Lyon à moi, Catherine Lagrange et Claire James,Le Point, jeudi 8 novembre 2007 : « Peu de Lyonnais le savent, mais c'est sur les pentes de la Croix-Rousse qu'est née la première mosquée de la ville, dans les années 70. Elle était abritée dans une minuscule salle mise à sa disposition par des sœurs, au 11 de la montée du Lieutenant-Allouche. L'islam à Lyon est ainsi étroitement lié à la chrétienté, à la rencontre avec ces catholiques qui ont tendu la main à des gens qui avaient abandonné leur pays. C'est ici aussi qu'exerça le premier imam de Lyon, Bel Hadj el-Maafi, qui allait seul à la rencontre des musulmans, dans les hôpitaux et les prisons. »