Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran est un récit de l’écrivain franco-belge Éric-Emmanuel Schmitt publié aux éditions Albin Michel qui relate une enfance dans les années 1960 à Paris, et le lien entre un épicier musulman et un adolescent juif. Il l’a écrit pour Bruno Abraham-Kremer, metteur en scène et comédien de la pièce à la création.
Origine de l'ouvrage
Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran est le récit autobiographique fictif de la vie d'un jeune Parisien, dont les parents se sont séparés et qui vit chez son père[1]. L'auteur s’inspire de l'enfance de Bruno Abraham Kremer pour le personnage de Moïse, ainsi que de son propre grand-père pour M. Ibrahim, qui tient l'épicerie du coin[2]. Le narrateur est Momo, devenu adulte, qui se remémore son enfance[3].
En 1999, l'histoire est écrite pour Bruno Abraham-Kremer comme un volet de sa Trilogie de l'Invisible qui a pour sujet les religions[2],[3]. Elle paraît aux éditions Albin Michel en 2001, à l’occasion du Festival d'Avignon[2] et constitue le deuxième volume du Cycle de l'invisible d’Éric-Emmanuel Schmitt.
En 2004, ce récit connaît une édition visant le public scolaire français (classes de 3e en collège et de lycée professionnel). En Allemagne, il est devenu un livre d'école, en français langue étrangère, dans une édition annotée pour le vocabulaire.
En 2007, le récit a également fait l'objet d'une reprise théâtrale en Belgique avec Michel Kacelenenbogen[6].