Michel Beaupuy est né dans une famille appartenant à la noblesse du Périgord. À 16 ans il s'engage comme simple soldat dans l'armée du Roi, et deux ans plus tard il est sous-lieutenant au régiment de Bassigny[1].
Il passe sa convalescence auprès de sa famille à Mussidan, puis regagne la Vendée en mai 1794, comme chef d'état-major du général Vimeux, commandant en chef par intérim de l'Armée de l'Ouest[3].
En 1801, construction d'un monument sur le territoire de la commune de Volgelsheim, non loin de Neuf-Brisach. À la fin des années 1850, le monument est inachevé, dégradé et couvert de végétation, il est remis en état et terminé à l'initiative du colonel Ferru, à la tête du 63e régiment d'infanterie arrivé en garnison à Neuf-Brisach en 1861[1]. La dépense est prise en charge par les militaires du régiment, et les villes de Neuf-Brisach et Mussidan. Lors de cette reconstruction où seul un boulet est trouvé dans le sol[1], le monument achevé[Note 3], comporte quatre faces et des inscriptions, l'une d'elles indique « L'armée de Rhin et de Moselle au général de division Bachartie[Note 4] de Beaupuy[Note 5] né à Mussidan, Dordogne le ». Il est détruit par les Allemands en 1940, et en 1979 est inauguré le monument visible actuellement.
Jacques de Feytaud, Études sur le sang royal. Les De Brégeas, monographie imprimée, BnF[7], p. 95-96.
Paul Huot, des Vosges au Rhin, excursions et causeries alsaciennes, Veuve Berger-Levrault & Fils, Paris, 1868, p. 284 à 287.
Notes et références
Notes
↑L'armée de Mayence est le nom donné couramment aux soldats de l'Armée du Rhin qui formaient la garnison de Mayence de 1792 à 1793, et qui, après que la ville eut été reprise par les coalisés, furent laissés libres et purent être envoyés combattre l'insurrection vendéenne. Libérée par l'ennemi sous le serment de ne plus combattre contre lui durant un an, elle est donc envoyée sur le théâtre d'opérations intérieur de la guerre de Vendée, précisément dans le département de la Loire-Inférieure en soutien de l'armée des Côtes de Brest d’août à octobre 1793, puis elle est fondue dans l’armée de l’Ouest[2].
↑En réalité Beaupuy ne fut que blessé lors de cette bataille - au contraire du général Louis Blosse[4].
↑Le site officiel de Volgelsheim, n'indique pas cette reconstruction mais donne une description de son aspect : « Ce monument dont la forme rappelait les mausolées de Rome et d'Athènes »
↑Paul Huot écrit « Beauchartie » sans faire de remarques.
↑Paul Huot écrit « Beaupuis », et signale qu'il doit s'agir d'une erreur l'écriture devant être « Beaupuy »[5].
Références
↑ ab et cPaul Huot, Des Vosges au Rhin : excursions et causeries alsaciennes, Veuve Berger-Levrault & fils, , 597 p. (lire en ligne)