Michel Reybier commence à 21 ans par racheter des petits magasins de fromage et de charcuterie en difficultés financières à Lyon puis la chaîne de supermarché Reynier[1]. À 29 ans, il est victime d'un accident vasculaire cérébral, après lequel il revend ses magasins. Il investit dans une société de production de chocolats et de biscuits (marque Cémoi) puis se lance dans la charcuterie avec la fondation d'Aoste en 1976, de Justin Bridou en 1978 et de Bâton de Berger en 1983[2].
En 1994, il est l'unique survivant d'un accident de Falcon 10 privé, qui le mène selon lui à se préoccuper de « l'intérêt général » et de « l'écologie »[2],[1]. Il s'ouvre alors à d'autres associations et revend Aoste à Sara Lee en 1996 pour un montant estimé à près de 4 milliards[2],[3].
Dans les années 2000, il investit dans une affaire de pétrole à Cuba aux côtés de Gérard Depardieu[4].
En 2016, Michel Reybier est une des personnes citées dans les Panama Papers. L'homme d'affaire se défend en invoquant une participation éphémère en 2007 dans le capital de la société panaméenne Aztec Consulting Inc. « créée pour intervenir à titre de conseil dans un projet de création d'une laverie-pressing à Saint-Domingue » qui n'aurait finalement pas été utilisée[5].
En 2017, Michel Reybier subit un redressement de 25 millions de francs suisses de la part de l'administration fiscale du canton de Genève[6].
En s'associant avec Antoine Hubert par le biais de la société Medical Research, Services & Investments (MRSI), les deux hommes lancent en 2011 une OPA sur le groupe Genolier Swiss Medical Network. Renommé AEVIS Holding, le groupe procède au rachat de cliniques au Tessin, à Soleure, à Paris, à Neuchâtel et à Sion[19]. L'homme d'affaire investit également dans Nescens, une marque d'établissements spécialisés dans la lutte contre le vieillissement[20],[4].