Il est le fils de Pierre Bonté, docteur en médecine, membre correspondant de l'Institut de France qui exerce son art à Coutances pendant plus de 50 ans. Après avoir été élève du collège de Coutances, il se trouve disponible en 1792, lors de l'entrée en guerre de la France.
Incorporé comme adjoint à l'état-major de l'armée des côtes de Cherbourg le avec rang de sous-lieutenant, il devient lieutenant et capitaine les et , il se retrouve élu chef de bataillon dans le 9e bataillon de volontaires de la Manche le 1er brumaire an II lors de la seconde réquisition. Avec son bataillon, il défend Granville assiégé par les Vendéens, participe à leur poursuite et lutte ensuite contre les Chouans de Bretagne jusqu'en 1800.
Proche de Hoche qui l'apprécie, il fait la connaissance de sa maîtresse qu'il épouse après la mort du Général. Celle-ci, Louise du Bot du Grégo, est une intrigante qui passera sa vie à essayer (avec succès), de sauver ses biens mis sous séquestre par suite de l'exil de son mari.
Il se distingue au combat de Granchamp le 5 pluviôse an VIII, et reçoit à cette occasion une lettre de félicitation du ministre de la guerre. Il fait les campagnes des ans IX et X au corps d'observation du Midi, et celles de l'an XI à l'an XIV en Italie. Membre et officier de la Légion d'honneur les 19 frimaire et 25 prairial an XII, il fait les guerres d'Italie de 1806 à 1808, et celles de Dalmatie, d'Allemagne et d'Illyrie, en 1809 et 1810.
Fait prisonnier de guerre le à la bataille de Fère-Champenoise (1814), il rentre des prisons de l'ennemi dans le mois de mai suivant. Le gouvernement lui confie le le commandement du département du Finistère, et le celui de Morlaix. Louis XVIII le décore de la croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le . Il n'est pas employé pendant les Cent-Jours, et le il reprend le commandement du département du Finistère, qu'il conserve jusqu'au suivant, époque à laquelle il est mis en disponibilité.
Attaché à l'inspection des troupes d'infanterie de 1816 à 1818, il est compris en cette qualité dans le cadre de l'état-major général de l'armée le . Commandeur de la Légion d'honneur le , inspecteur-général de gendarmerie le , commandant de la 7e subdivision de la 1re division militaire (Eure-et-Loir) le de la même année, il est admis à la retraite le , et une ordonnance royale du 13 de ce mois lui confère le grade honorifique de lieutenant-général.
Il est mort à Paris le . Il a contracté un deuxième mariage plus paisible que le précédent.
Vie familiale
Unique fils de Pierre Bonté ( - Coutances ✝ - Coutances), docteur en médecine, Médecin à l'hôpital de Coutances, membre correspondant de l'Institut de France (Académie des sciences, ), Michel Bonté épouse le Louise du Bot du Grégo ( - Surzur ✝ - château de Trévarez, Saint-Goazec), veuve de Antoine Henri (1759 ✝ 1796), vicomte d'Amphernet de Pontbellanger. Il contracte un deuxième mariage, plus paisible que le précédent, avec Thérèse de Carlotti ou plutôt "Elisabeth, dite Elisa, fille de Joseph de Carlotti et de Marie Claude Nicole du Merle, et sœur d'Emma, femme du général de Peccaduc"?
Épitaphe du tombeau de Michel Bonté rédigée par sa deuxième épouse, Thérèse de Carlotti :
« Son bras servit la patrie et soutint le malheur sa voix enhardit les bataillons et encouragea le talent sa jeunesse appartint aux braves son âge mûr au bonheur de tous le soldat l'artiste l'ami et surtout l'épouse voudraient tracer ici son éloge mais quels accents prendrait leur reconnaissance pour parler aussi haut que ses bienfaits. »
Écartelé : le premier d'azur, aux quatre drapeaux d'or croisés en sautoir : le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième de sable au pélican et sa piété d'argent. Le quatrième d'azur au chevron d'or, accompagné de trois quinte feuilles d'argent.[3],[4],[5]