En 1910, il commence sa carrière professionnelle à Bordeaux en tant que dessinateur, puis travaille comme ingénieur à partir de 1913[4]. Au sortir de la Première Guerre mondiale, en 1919, il s'associe à Louis Dessalle, également ingénieur des Arts et Métiers d'Angers (promotion 1883), et crée à Bordeaux-Bastide la Maison Dessalle et Goudichaud[5], entreprise de construction métallique spécialisée dans les charpentes métalliques et mixtes, bâtiments industriels et agricoles, ponts, pylônes, signaux et appareils de voie, et serrurerie d’art[6]. Il y travaille comme ingénieur-constructeur. En 1924, il prend l'entreprise entièrement à son compte, la renomme Maison Goudichaud et emménage dans de nouveaux locaux, toujours à Bordeaux-Bastide. En 1945, il renomme l'usine Etablissement Goudichaud. Il en reste le patron jusqu'en 1952[5].
Parallèlement à sa vie de chef d'entreprise, il prend activement part à la défense des intérêts du secteur du bâtiment et de la construction métallique, notamment en tant que président de plusieurs groupements et syndicats :
l'Union départementale girondine des Syndicats patronaux du bâtiment[7];
Ses employés sont également récompensés à plusieurs reprises pour « leur dévouement, leur conduite irréprochable, leur long séjour dans la même maison ». Ils se voient notamment décerner le Deuxième prix J. Galin de la Société Philomathique en [17], la Médaille d'honneur en argent du ministère du commerce et de l'industrie en [18] et en [19], et le Prix des Prud’hommes-Patrons de la Société Philomathique en [20].
Publication
« Pour rénover l'industrie du bâtiment », Le Sud-Ouest économique, no 315-316, sept.-oct. 1940
Hommage
Lors de la remise de la croix d'officier de la Légion d'honneur à Maurice Goudichaud le , sont mis en exergue ses « éminents mérites […], tant sur le plan professionnel, social et mutualiste que sur le plan militaire ». Le député et ancien ministre Jean-Raymond Guyon« se réjouit de fêter une croix qui consacre l'œuvre d'un industriel bordelais, animateur d'une grande entreprise, dont le dévouement et le désintéressement ont toujours été un exemple »[9].