Maurice Léon Alexandre est né le à Amiens dans le département de la Somme, fils de Léon Garet, propriétaire, et de Céline Marie Carré, propriétaire.
Il se marie, le à Montdidier, avec Marie Thérèse Françoise Lépinois. Il est le père de Pierre Garet, député de la Somme.
Il est engagé volontaire le , pour une durée de trois ans, à la mairie d'Amiens. Il participe à la Première Guerre mondiale et en sort avec le grade de sergent[1].
Parcours professionnel
Après des études au lycée d'Amiens, d'où il sort bachelier ès-lettres et à la faculté de droit de Paris, licencié en droit, Maurice Garet exerce comme avocat à la cour d'appel d'Amiens de 1895 à 1901. Il est avoué près la cour d'appel d'Amiens, décret du () et juge de paix suppléant du 2e arrondissement d'Amiens, décret du .
Il est membre de la conférence littéraire d'Amiens de 1894 à 1902
Il est le fondateur, en 1894, à Amiens, de la Société des Rosati Picards[2] dont il est depuis membre du comité et secrétaire archiviste. Il est membre du jury des concours littéraires des Rosati de Paris, depuis 1899.
Il est élu membre titulaire de l'académie d'Amiens, le , membre du conseil des directeurs de la Caisse d'Épargne d'Amiens depuis le , membre titulaire non résidant de la Société des antiquaires de Picardie à partir du .
Il est nommé chancelier de l'Académie d'Amiens, pour l'année 1910, puis directeur pour l'année 1911.
Son histoire à Paris-Plage
Au Touquet-Paris-Plage, Maurice Garet est un des fondateurs de la Société académique de Paris-Plage en .
En effet, le , Maurice Garet, propose à quelques amis de se réunir pour constituer une Société Académique, afin de rassembler et répertorier des archives locales et de veiller à leur conservation, il adresse, à un certain nombre de personnalités paris-plageoises, la lettre circulaire suivante :
Paris-Plage fêtera en 1907 ses vingt-cinq ans d'existence.
En ce quart de siècle, son évolution aura été complète. Rien ne manquera à la nouvelle ville.
Aussi pour enregistrer le passé, pour préparer l'avenir, ne faut-il pas qu'à la date de ce jubilé soit présente une société académique locale, solidement établie et dont le rôle est devenu indispensable ?
Je viens vous proposer de constituer cette société Fiat lux, fiat urbs !
Vous trouverez ci-inclus un projet de statuts.
La réunion constitutive aura lieu à Amiens, 30 rue Victor-Hugo, lundi , à 3 heures.
Je vous serais reconnaissant de vouloir bien y assister, ou m'adresser avant cette date :
vos observations sur le projet de statuts
une liste des personnes susceptibles d'être choisies pour faire partie des vingt-cinq membres titulaires.
Veuillez croire, Monsieur, à mes sentiments les plus distingués.
Maurice Garet Avoué près la Cour d'Appel, 30 rue Victor-HugoAmiens »
Le [3], Maurice Garet crée la Société académique de Paris-Plage.
Maurice Garet publie, outre de nombreux articles de presse notamment dans Le Paris-Plage, Picardie-revue, la Revue des enfants du Nord, la Revue septentrionale, La Picardie, Notre Picardie, etc. :
L'Abri, revue littéraire (Amiens, impr. Yvert et Tellier, 1893-95) ;
Le vieux Lafleur, à-propos amiénois, (Amiens, impr. Duchatel, 1900) ;
Chant des Picards, (musique de P. Bulot), (Amiens, impr. Clochez, 1901) ;
Un chansonnier picard, Emmanuel Bourgeois, (Cayeux, impr. Maison, 1900) ;
↑Masse, Jean (1868-1934). Auteur du texte, « conférence des Rosati Picards », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 32.
↑J. Chauvet, C. Béal et F. Holuigue, Le Touquet-Paris-Plage à l'aube de son nouveau siècle 1882 - 1982, Éditions Flandres-Artois-Côte d'Opale, , p. 23.
↑Société académique de Paris-Plage, mémoires de la Société académique de Paris-Plage 1914-1920 : neuvième à quinzième année, L. Delambre-Deroussent Montreuil, 14 p., p. 3.
↑Société académique de Paris-Plage, mémoires de la Société académique de Paris-Plage 1909 : quatrième année, L. Delambre-Deroussent Paris-Plage et Montreuil, 47 p., p. 32 à 40.