Vers 10 h 30 GMT, des djihadistes à motos ouvrent le feu sur un groupe de personnes rentrant au village de Badu Kuluwu après des funérailles à Goni Abachari, dans le district de Nganzai, à 90 kilomètres de Maiduguri[2],[3]. À la suite de cela, un groupe d'auto-défense composé de chasseurs traditionnels et de miliciens se lancent à la poursuite des djihadistes[2]. Ces derniers les mettent en déroute et tuent 42 personnes supplémentaires[2],[4],[5]
L'attaque serait une opération de représailles, menée après la mort deux semaines plut tôt de onze combattants djihadistes lors d'un combat contre des miliciens[1],[6],[7].
Bilan humain
Le , le chef du gouvernement local, Muhammed Bulama, annonce que le bilan de l'attaque est de 65 morts et de 10 blessés[1]. L'attaque menée contre les participants rassemblés pour la cérémonie de funérailles a fait 20 morts, tandis que plusieurs dizaines de personnes ont été tuées en se lançant à la poursuite des djihadistes[1]. Bunu Bukar Mustapha, le dirigeant d'une milice locale, donne pour sa part à l'AFP un bilan de 23 personnes tuées dans la première attaque et de 42 miliciens tués après s'être lancé à la poursuite des djihadistes[1].
↑(en-GB) Ruth Maclean et Ismail Alfa, « Boko Haram fighters kill dozens at funeral in Nigeria », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )