10 mars : inauguration de l'École des Arts et Métiers de Montréal.
12 mars : doctrine Truman destinée à endiguer l’expansion du communisme en Europe (politique du containment). Le président Truman demande au Congrès l’octroi d’une aide économique et militaire à la Grèce et à la Turquie[1] en substitution de la Grande-Bretagne. D’autres États devraient pouvoir en bénéficier.
13 mars : élections cantonales à Bâle-Ville. Edwin Zweifel (PRD), Peter Zschokke (PLS), Carl Peter (conservateur-catholique), Fritz Ebi (PSS) et Gustav Wenk (PSS) sont élus tacitement au Conseil d’Etat, après le retrait des autres candidats présents lors du 1er tour de scrutin.
14 mars : en France, création de l'AGIRC (Association générale des institutions de retraite des cadres).
18 mars: le gouvernement Duplessis dépose une loi permettant aux municipalités de règlementer la distribution de tracts. Cette mesure vise surtout à contrer la propagande des Témoins de Jéhovah.
23 mars - 2 avril : conférence des relations asiatiques de New Delhi, qui pose les principes de « l’afro-asiatisme » : non-alignement, lutte contre l’impérialisme, appui aux mouvements de libération nationale, recherche d’un renouveau économique[2].
24 mars : Lord Mountbatten devient vice-roi des Indes. Il est envoyé en Inde pour négocier l’indépendance avec Gandhi, Nehru et Jinnah. Ces négociations aboutissent à la partition de l’Inde et du Pakistan, tandis que les affrontements deviennent endémiques au Penjab. En échange de la création d’un État musulman séparée, Mountbatten doit accepter la revendication du Congrès de diviser le Panjâb et le Bengale. Les pouvoirs sont transférés au Parti du Congrès et à la Ligue musulmane. Les autres partis Hindous sont ignorés.
29 mars : début du gouvernement irakien de Salih Jabr (chiite). Il décide de renégocier le traité d’alliance avec la Grande-Bretagne[4].
Nuit du 29 au 30 mars : un soulèvement insurrectionnel déclenché par les nationalistes activistes éclate à Madagascar contre le régime colonial français. Cent cinquante colons français sont tués. Le gouvernement Ramadier répond par une répression militaire qui fait plusieurs dizaines de milliers de morts. Levée de l’immunité parlementaire des députés malgaches membres du Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM), qui est dissout.