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Titulaire d'un master 2 en psychopathologie obtenu en 2006 à l'École de psychologues praticiens, elle obtient un diplôme universitaire en neuropsychologie en 2008. Elle a travaillé à l'hôpital jusqu'en 2009 en psychiatrie et en ophtalmologie, faisant à la fois de la recherche et de la clinique, avant de se consacrer à sa pratique libérale et à l'écriture, et dirige actuellement une collection chez Albin Michel.
Prises de positions
Elle est entre autres connue du grand public pour ses interventions médiatiques, fréquentes à partir de mars 2020. Elle intervient au JT de Laurent Delahousse à l'annonce du confinement puis intervient dans RTL Soir avec Thomas Sotto et sur TF1 et LCI dans le 19:45 ainsi que dans Brunet Direct, avant de rejoindre CNews et d'intervenir ponctuellement à Sud Radio, France Inter, France Bleu, RMC (Apolline matin), sur divers sujets d'actualité et particulièrement la santé mentale des jeunes.
Pandémie de Covid-19
Le , invitée dans L'Heure des pros sur CNews, Marie-Estelle Dupont lance un cri d'alerte et réclame « qu’on foute la paix aux ados et aux enfants, qu’on leur enlève le masque »[1].
En décembre 2021, Marie-Estelle Dupont et son conjoint l'épidémiologisteMartin Blachier lancent une pétition incitant à l'arrêt du port du masque dans les écoles.
Début 2022, elle préconise qu'il est « surtout urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants »[2].
Au cours de cette pandémie, elle observe de nombreux troubles chez les enfants subséquemment aux confinements, au port obligatoire du masque et autres mesures sanitaires : « La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an »[2].
Elle dénonce un « management par la peur » qui « met les gens dans une situation impossible où ils s’adaptent et cessent de réfléchir »[3]. Elle cite notamment des retards de parole, dus au fait que les enfants en maternelle sont confrontés à des adultes portant des masques[2].
En mars 2024, quatre ans après le premier confinement, elle déplore : « Quand j'ai commencé à tirer la sonnette d'alarme en 2020, certains me traitaient de complotiste. La réalité venait imploser dans nos cabinets, mais c'était difficile à faire admettre. Quand les statistiques sont venues confirmer l'observation clinique - on voit bien que le chiffre fait loi mais que l'expertise véritable de ceux qui sont tous les jours avec des patients n'a pas de poids -, les médias et les politiques ont admis sans plus l'étiqueter comme un constat d'extrême droite que les jeunes allaient mal »[4].
Sur le harcèlement scolaire
En 2023, revenant sur les suicides de Lindsay et Lucas, elle met en cause la baisse du niveau d'instruction ainsi que la déspiritualisation de la société[5].
Sur la guerre en Ukraine
Un article de Cerveau et Psycho évoque Marie-Estelle Dupont qui relaie la propagande pro-russe en défendant sur CNews en mars 2022 l'idée que l'Ukraine serait responsable de son agression[6].
Bases scientifiques de ses analyses
Selon Arrêt sur images, la légitimité scientifique de ses analyses est fortement sujette à caution : « Les assertions de Marie-Estelle Dupont ne sont pas tirées d'études scientifiques. La quasi totalité proviennent de raccourcis erronés ou de données chiffrées incomplètes ». Son discours « s'inscrit dans un grand mouvement réactionnaire », une « rhétorique politique qui n'a pas de fondement scientifique »[7].
Vie privée
D'octobre 2020 à octobre 2022, Marie-Estelle Dupont est en couple avec Martin Blachier, rencontré sur un plateau de télévision pendant la pandémie de Covid-19[8]. Lorsqu'ils se rencontrent, elle est divorcée et mère de trois enfants.
