Élève du lycée de Montpellier, puis à Paris d'une école de droit, il devient avocat au barreau de Paris et journaliste. Participant à la guerre franco-allemande de 1870, il est fait prisonnier à la bataille du Mans et emmené en Prusse. À son retour, Léon Gambetta lui confie la direction de son journal La République française[4]. Il est élu député républicain du Gard de 1876 à 1885. En mai 1877, il est l'un des signataires du manifeste des 363. Après sa défaite en 1885, il quitte la politique et entame une carrière diplomatique. Il est nommé consul de France à Livourne en 1886, à Naples en 1889, à Genève en 1892, ministre plénipotentiaire au Guatemala en 1897 puis à La Haye auprès de S.M. la Reine des Pays-Bas en 1902[4].
Pellet a publié de nombreux articles ou interventions, et des ouvrages sur Napoléon (Napoléon à l'île d'Elbe : mélanges historiques) et une Étude historique et biographique sur Théroigne de Méricourt.
Pendant son séjour en Italie, il a publié Naples contemporaine, dans lequel il fait une description des conditions de vie et de la misère des habitants des bassi.