Après sa formation musicale, il entame une carrière de musicien d'églises. Il composa pièces pour orgue ou harmonium. Il fut cofondateur avec Joseph Boulnois des Concerts spirituels de Saint-Louis d'Antin.
Lors de la Première Guerre mondiale, il rejoint le front. Il est blessé et fait prisonnier en Belgique. Malade durant sa captivité, les Allemands l'envoient en Suisse, en 1916, dans la région de Montreux pour se faire soigner. Il prend alors la direction de l’Orchestre Symphonique des Internés Alliés.
Revenu à Paris en 1919, il reprend sa fonction d'organiste dans les églises parisiennes. Il dirigea ensuite l'Institut grégorien de Paris de 1929 à 1933. Le , il participe à la réception du nouvel orgue de l'église du Val-de-Grâce avec Achille Philipp, titulaire, André Marchal et Jean Huré.
En 1933, Marc de Ranse décida, pour des raisons à la fois professionnelles et personnelles, de quitter Paris pour regagner définitivement sa ville natale d'Aiguillon. Il avait hérité du titre de baron à la mort de son père en 1924 et fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1934.