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Mana est une commune française située en Guyane.
Les communes limitrophes sont Saint-Laurent-du-Maroni, Iracoubo, Saül, Saint-Élie, Awala-Yalimapo et Papaichton.
La commune se trouve sur le sous-continent de l'Amérique du Sud. La ville est située dans l'Ouest guyanais au bord du fleuve Mana non loin de l'embouchure du Maroni. La commune est traversée par les Montagnes de la Trinité atteignant une altitude maximale de 636 mètres. Au nord de la commune se trouve une zone côtière bordée par l'Océan Atlantique.
De Mana dépend également le village de Javouhey peuplé essentiellement par des habitants Hmong exilés du Laos.
Le climat y est de type équatorial humide, type Af selon la classification de Koppen.
Mana est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mana, une agglomération intra-départementale regroupant 1 commune[4] et 11 764 habitants en 2021, dont elle est une ville isolée[5],[6].
La commune, bordée par l'océan Atlantique au nord et par le Maroni à l'ouest sur quelques kilomètres, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral[7]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[8],[9].
La commune porte le nom du fleuve Mana qui passe sur son territoire.
La mère Javouhey décida, en 1826, d'implanter une communauté d'esclaves et de développer ce lieu, déjà occupé par des Amérindiens, après avoir tenté de s'établir plus haut sur la Mana au lieu-dit Nouvelle-Angoulême.
Un bagne pour femmes a été ouvert à Mana au XIXe siècle, fermé début XXe.
Dans les années 1980, une communauté de réfugiés Hmong du Laos a été installée à proximité à Javouhey puis, dans les années 1990, des Personnes Provisoirement Déplacées du Suriname (PPDS) ont été accueillies sous le patronage du HCR.
M. Emmanuel BELLONY maire de Mana en 1977. D'où le nom de l école.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[13],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 11 764 habitants[Note 3], en évolution de +14,87 % par rapport à 2015 (Guyane : +10,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Mana était le premier producteur de riz du département. Quatre compagnies rizicoles et une coopérative semencière étaient en activité. Trois étaient situées sur la rive droite de la rivière Mana et une sur la rive gauche. La majorité du riz produit en Guyane était exporté vers l'Europe. La production de riz se faisait sur des polders de grandes superficies. La plupart des opérations de semence et de traitement se faisait par avion.
Actuellement, les rizières sont quasiment à l'abandon.
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