La commune, d'une superficie de 10 030 km2, est située sur les bords du fleuve Oyapock et traversée par les rivières Camopi et Yaloupi.
Cette très vaste commune continentale sud-est (la 3e de France par sa superficie), située en pays amérindien Teko et Wayãpi, est accessible sans autorisation préfectorale pour le bourg, sauf pour les villages de Trois-Sauts, instituée en 1970 puis révisée en . On peut y aller en avion avec une piste d'aviation en béton, la piste est achevée en 2016 et ouverte au public en 2017 ou en pirogue en remontant l'Oyapock, en 4 à 6 heures selon la saison à partir de Saut Maripa commune de Saint-Georges-de-l'Oyapock ou selon le type de pirogue et le moteur utilisé. La commune se trouve à l'embouchure du fleuve Oyapock et de la rivière Camopi, elle englobe aussi les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours de pirogue en saison sèche.
La commune dispose au bourg de libre services et 2 épiceries et un restaurant, d'une gendarmerie et d'un centre de santé où œuvrent deux médecins et deux infirmiers, 4 transporteurs fluviaux qui font le lien entre Saut Maripa/Camopi et Trois-Sauts. L'école primaire, accueille environ 200 élèves. Un collège appelé collège Paul Suitman est également présent.
Plus au sud, à environ 150 kilomètres plus haut sur l'Oyapock, se trouve le village de Trois-Sauts. Ce village fait partie de la commune de Camopi comme les dizaines de petits villages égrainés sur ce fleuve et la rivière Camopi.
Camopi est située dans une des régions les plus riches du monde en matière de biodiversité.
La région est également aurifère. Les zones de pêche des Wayãpi et Teko de cette commune et du village ont été ou sont encore illégalement orpaillées et l’ont été parfois de manière intensive (1986-1987), ce qui explique les taux de mercure très élevés détectés dans les cheveux des personnes testées en 1997 par des chercheurs français.
Ce mercure n'est pas biodégradable et persiste dans l'environnement, se concentrant notamment dans le poisson « aïmara » qui est la principale source de protéines de ces Amérindiens. Les huiles de vidange des moteurs, le gazole ajoutent leur pollution à celle du mercure autour de sites et sols dévastés par les motopompes. Les sites les plus connus exploités illégalement par les Brésiliens : Sikini, Courima, Alikéné, etc.
Des missions de lutte contre l'orpaillage illicite sont conduites plusieurs fois par an par la gendarmerie renforcée par une section de militaires. Ces missions sont destinées à détruire l'environnement des orpailleurs clandestins ainsi que leur matériel d'exploitation.
Urbanisme
Typologie
Camopi est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Risques naturels et technologiques
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité très faible[6].
Toponymie
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En 1742, un certain Chabrillan de la mission Notre-Dame de Sainte-Foi décrit la première tentative de création d'une « communauté » à la jonction de l'Oyapock et du Camopi, sur le site actuel de la commune de Camopi:
« Elle est très bien située dans l'angle que forme l'Oyapock, et le Camopi en se rejoignant. La maison du missionnaire est bâtie à la pointe de cet angle. De la salle du missionnaire, on voit les deux rivières. Une des faces donne sur le village, composé alors de cinquante à soixante cases. Les habitants étoient alors assez nouvellement rassemblés ; aucun n'avait encore reçu le baptesme. Il n'y avait point d'église bâtie. Les environs sont assez bien peuplés de sauvages, qui ne paroissoient pas fort disposés à se laisser discipliner[7]. »
Dès 1947, Robert Vignon est nommé premier préfet du département de Guyane. Durant les années 1950-1960, les équipes médicales et sanitaires des docteurs E. Bois et A. Fribourg-Blanc enrayeront le processus d'extinction démographique de la population de Camopi par des campagnes de vaccination et de prévention anti-paludique. De ces années date la création à Camopi, supposé devenir un pôle d'attraction pour les amérindiens du haut-Oyapock, d'un dispensaire, d'une église, bientôt désaffectée, et d'une école où l'enseignement scolaire fut, de 1955 à 1969, assuré par Carlo Paul, un «moniteur» Galibi qui, selon l'ethnologue Éric Navet, «obtint des résultats remarquables en pratiquant une école adaptée aux populations amérindiennes Wayãpi et Teko la classe n'ayant lieu qu'à mi-temps, le reste de la journée permettant l'apprentissage des techniques traditionnelles, les enfants pouvaient librement parler leurs langues, rester vêtus de la façon traditionnelle etc."[8].
Années 1960
En 1961, le village de Camopi compte alors 295 habitants mais n'en comptera plus que 276 en 1967. La date de création de la commune remonte à l'année 1969 et elle est considérée, de fait, comme la première commune "amérindienne" de France. Au centre du village pousse un fromager, arbre immensément grand autour duquel, selon la tradition orale, les Amérindiens s'établirent pour y construire leur habitat. Il est visible de très loin que ce soit par les airs ou par le fleuve. Par le passé, la population amérindienne se concentrait plus haut sur l'Oyapock, dans le village d'Alicoto. Bon nombre des anciens Wayãpis présents actuellement sur le bourg sont nés là-bas et sur la rivière Camopi Simirit ainsi qu'au village W+WA.
Par le décret du , le territoire de l'Inini est supprimé et divisé en communes dont deux, Maripasoula et Camopi, sont majoritairement peuplées d'amérindiens. Selon l'ethnologue Éric Navet « les chercheurs, médecins et associations (Société des Américanistes et Survival International), une grande partie de la Presse et quelques personnalités politiques s'élevèrent contre cette politique délibérée d'assimilation des populations tribales »[9].
Années 1970
Par un courrier du Vice-Recteur de Guyane daté du , le projet d'enseignement adapté aux amérindiens proposé par Éric Navet est accepté pour l'année scolaire 1971-1972. Ce projet stipulait que:
«
L'enseignement respectera l'adaptation des Indiens à leur milieu géographique,
Les enfants seront scolarisés, autant que possible, dans, ou le plus près possible de leur village (ce qui impliquait la suppression du système précédent des «homes religieux»),
Les périodes scolaires d'harmonisation avec le rythme des activités économiques traditionnelles,
Les langues amérindiennes seront fixées dans une écriture phonétique conforme aux recherches modernes de la linguistique pour être ensuite enseignées,
L'enseignement de la langue française et du calcul seront menés de façon traditionnelle, avec seulement une adaptation au niveau des textes pour qu'il n'y ait pas de divergence avec leurs concepts,
Un enseignement par discussion aura pour but de leur donner une image cohérente de notre société et contribuera par là même à résoudre les problèmes de contacts,
Le but ultime de cette entreprise sera la formation de moniteurs indiens qui assureront le relai.
Mais cette expérience pédagogique adaptée aux populations tribales, effectivement mise en pratique durant l'année 1971-1972, s'arrêtera à la fin de l'année scolaire [10] ».
Années 1980
En 1982, alors que la population compte alors 554 habitants, un nouveau rush aurifère a lieu sur l'Oyapock suscitant l'installation de nombreux commerçants brésiliens de l'autre coté de la frontière avec le Brésil.
En 1984, des Travaux d'Utilité Collective (T.U.C.) sont proposés aux habitants de Camopi au service de la commune, du département et de la gendarmerie pour des emplois de canotiers, mécaniciens, agents de voirie, etc., emplois empêchant, selon Éric Navet, ces employés de poursuivre conjointement les activités de subsistance traditionnelles[11].
Au , 80 habitants de la commune sont bénéficiaires du R.M.I.[11].
En 1990, la population de Camopi compte désormais 748 habitants.
C'est en 1990 que les Tekos connurent un «réveil culturel» sonné par l'Association Kobue Olodju («Nous existons»), qui, selon Ti'iwan Couchili, « [ranima] une petite braise sur laquelle certains anciens se mirent à souffler avec enthousiasme [...] Réveil culturel puis qui revêtit des contours plus politiques lorsque son siège fût transféré à Camopi en 1995 »[12].
En 1998, est implanté à Camopi, à la demande du maire et conseiller régional UMP, Joseph Chanel, un camp militaire du 3e REI de la Légion Étrangère comportant 600 soldats dont 280 légionnaires permanents.
La population de la commune s'élèvera à 1 032 habitants en 1999.
En 2012, le nombre total d'amérindiens de Guyane française est estimé à environ neuf mille personnes.
Sous le mandat du maire René Monnerville, en 2013 un jumelage est envisagé avec le village alsacien de Muttersholtz en métropole. Du 18 au , des membres de l'association Kumaka et quinze membres de la Compagnie Teko Makan, ainsi que René Monnerville, l'artiste plasticienne traditionnelle Ti'iwan Couchili, James Panapuy, chef de la délégation territoriale de l'Oyapock du Parc amazonien de Guyane et Jérémie Matta, coordinateur socioculturel de la délégation territoriale de l'Oyapock du P.A.G., se sont rendus en Alsace à l'invitation de l'Association des Étudiants et Amis de l'Institut d'Ethnologie de l'Université de Strasbourg[13].
Le , sous le mandat du maire UMP, Joseph Chanel, est inaugurée une entreprise de construction de structures en bois de type carbet.
En 2016, la population de la commune de Camopi passe à 1 787 habitants et la piste d'aviation en béton est achevée. Elle sera définitivement ouverte au public en 2017.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 2 146 habitants[Note 2], en évolution de +21,31 % par rapport à 2015 (Guyane : +10,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Il existe plusieurs associations ayant leurs activités sur la commune de Camopi, notamment dans le domaine culturel:
L'association Kobue Olodju (Nous existons)
La compagnie de danses et musiques traditionnelles Teko Makan dirigée par le Dzale'et (maître de chant et de danses) Joachim Panapuy. Cette compagnie s'est déjà rendue en métropole à l'invitation de l'Association des Étudiants et Amis de l'Institut d'Ethnologie de l'université de Strasbourg[20].
La compagnie de théâtre Les Singes Hurleurs qui s'est déjà produite en métropole à l'invitation de la commune alsacienne de Muttersholtz.
La majorité de l'économie locale est traditionnellement basée sur une agriculture familiale itinérante dans les abatis (brûlis) destinée à l'autoconsommation (culture du manioc, ainsi que divers tubercules, fruits et autres légumes).
Selon l'ethnologue Éric Navet, l'instauration des Travaux d'utilité collective (TUC) en 1984 a favorisé l'application de politiques dites de « développement » centralisées sur Camopi aux dépens des villages périphériques et au service de la commune, du département ou de la gendarmerie, avec des emplois de canotiers, de mécaniciens ou d'agents de voirie impactant négativement la participation aux activités d'auto-subsistance traditionnelle collective comme la chasse, la pêche à la nivrée ou l'entretien des jardins familiaux (abattis), le salarié ne disposant plus que de son dimanche et de son mois de congés payés[11].
Éric Navet relève qu'en 1989, 80 unités familiales ou personnes seules bénéficiaient du revenu minimum d'insertion (RMI) malgré les avis défavorables des gendarmes et du médecin qui avaient anticipé les ravages de l'alcool acheté chez les boutiquiers brésiliens établis côté brésilien[21].
Il existe également une entreprise spécialisée dans la construction des structures en bois (inaugurée le en présence de la ministre des DOM-TOM et du préfet de Guyane)[réf. souhaitée]. Depuis quelques années, cette entreprise construit des carbets sociaux destinés aux autochtones en employant de jeunes amérindiens de la commune et quatre entreprises de transport fluvial des personnes et marchandises.
Le bourg de Camopi est doté d'un bureau de poste, de deux libres services et deux épiceries fortement concurrencée par les commerces de Vila Brasil, un hameau de la commune brésilienne voisine d'Oiapoque de l'autre côté de la rive du fleuve Oyapock (dans la zone du parc national brésilien des Tumuc-humac).
Les autres bâtiments administratifs présents sont la mairie, l'école, le dispensaire, une antenne de la CTGl, la gendarmerie nationale et un camp du 3e REI de la Légion étrangère implanté depuis 1998 sur demande du maire.
Il existe également une activité économique informelle liée à l'orpaillage clandestin : quelques jeunes étaient employés au transport d'essence et de marchandise vers les camps brésiliens de la rivière Camopi (certains ont été appréhendés par la gendarmerie et jugés à Cayenne fin 2006 pour cette activité). Joseph Chanel, l'ancien maire de Camopi (1987-2008), avait annoncé en 2006 dans un article du journal France Guyane qu'il se lancerait dans l'orpaillage si les autorités ne faisaient pas respecter la loi, afin que les communautés locales en profitent avant que la ressource ne soit totalement épuisée par les orpailleurs brésiliens, lui-même jugé par le TGI pour avoir aidé les orpailleurs aux transports de gasoil. Les activités d'orpaillage ont également apporté des problèmes de délinquance (drogue et alcool).
On note également la présence d'activité artisanale, telle la confection de vanneries, d'arcs et de flèches et de casse-têtes exportés vers Saint-Georges-de-l'Oyapock et Cayenne.
L'activité touristique est volontairement inexistante dans cette zone d'accès réglementé, afin de préserver la tranquillité des habitants mais certains d'entre eux se lancent dans des projets de sites touristiques en dehors du bourg. Il existe cependant un sentier de randonnée (le « chemin des Émerillons », ou chemin des Teko) qui relie Camopi à Maripasoula. Il faut établir une demande auprès de la préfecture de Cayenne pour pouvoir emprunter ce sentier considéré comme situé en « zone interdite » par les autorités administratives.
Les Amérindiens de Camopi subissent les conséquences de l'orpaillage illégal qui pollue durablement la chaîne alimentaire (notamment les poissons aïmaras largement pêchés et consommés). La situation étant identique, lire sur le sujet les chapitres intitulés Menaces et Santé dans l'article concernant les Wayanas.
Bien que le tourisme soit limité par la nécessité d'une autorisation d'accès pour se rendre dans les villages de 3 sauts puisque le bourg de Camopi est sorti de la ZAR, à Camopi, divers projets touristiques sont en cours en 2011. Il s'agit de carbets de passages, de gites ou de restaurants.[réf. nécessaire](Camp MOKATA et la crique MEMORA) Des élus souhaiteraient que le système d'autorisation n'entrave pas le développement touristique.[réf. nécessaire]
Gastronomie
La boisson traditionnelle des Amérindiens est le cachiri (également appelé cachichi en portugais, casiri en Wayãpi et coucou en teko). C'est une boisson faiblement alcoolisée à base de tubercules ou fruits de palmiers ou autres fruits. Le cachiri de référence est le cachiri de manioc, mais il y en a également à la patate douce, parépou, igname, etc.
La cassave (galette de manioc) est la base de l'alimentation.
Dans le biberon des enfants, on trouve également du cachiri mais non fermenté donc sans alcool.
Les Amérindiens peuvent chasser et pêcher librement, même les espèces protégées par la convention de Washington, avant que le permis de chasse soit délivré.
Nadia Mohia, "Les Amérindiens de Camopi: de l'alcoolisation au musée ou l'itinéraire d'une acculturation", in Cahiers de sociologie économique et culturelle, 1990, numéro 14, pp. 31–42.
Éric Navet, Ike Munanam. Il était une fois... La dernière frontière pour les Peuples Indiens de Guyane Française, Supplément à NITASSINAN revue trimestrielle du C.S.I.A, 1990, dépôt légal 1er trimestre 1991, 118 p., (dont pages 71 à 90 et annexes I, II, III consacrées à Camopi), (ISSN0758-6000)
Jacques Perret, "Observations et documents sur les Indiens Émérillons de la Guyane Française", Journal de la Société des Américanistes, 1933, 25, pp. 65–97.
Collectif, ss dir. Colette Riehl Olivier et Julien Mathis, Guerriers de la paix, les Teko de Guyane - Éric Navet, 40 ans d'ethnologie, Association d'Ethnologie, Alter'Natives Network et éd. Boréalia , 2016, préfaces de Jean Malaurie et René Monnerville, 192 p., (ISBN979-10-93466-10-1)
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jean-Marcel Hurault, Français et Indiens de Guyane, 1604-1972, Paris, U.G.E. (10/18), p. 130
↑Éric Navet, Ike mun anam. Il était une fois. La «dernière frontière» pour les Peuples Indiens de Guyane Française, Supplément à Nitassinan, revue trimestrielle du C.S.I.A., 1990, p. 57-62.
↑Éric Navet, Ike mun anam. Il était une fois... La «dernière frontière» pour les Peuples Indiens de Guyane Française, Supplément à Nitassinan, revue trimestrielle du C.S.I.A., 1990, p. 63
↑Éric Navet, Ike mun anam. Il était une fois... La «dernière frontière» pour les Peuples Indiens de Guyane Française, Supplément de Nitassinan, revue trimestrielle du C.S.I.A., 1990, p. 66-67
↑ ab et cÉric Navet, Ike mun anam. Il était une fois... La «dernière frontière» pour les Peuples Indiens de Guyane Française, Supplément de Nitassinan, revue trimestrielle du C.S.I.A., 1990, p. 81
↑Ti'iwan Couchili, "Réflexions autour de la «conformité» d'un itinéraire artistique", in Riehl-Olivier, ss dir., Guerriers de la Paix. Les Teko de Guyane. Éric Navet, 40 ans d'ethnologie, co-édition Association des Étudiants et Amis de l'Institut d'Ethnologie de Strasbourg, alter-natives-network, Éditions Boréalia, 2015, p. 100-106
↑«Des Tekos de Camopi en Alsace» in France-Guyane, 30 septembre 2013, p. 6
↑Colette Riehl-Olivier, "La Compagnie Teko Makan", in Riehl-Olivier, ss dir., Guerriers de la Paix. Les Teko de Guyane. Éric Navet, 40 ans d'ethnologie, co-édition Association des Étudiants et Amis de l'Institut d'Ethnologie de Strasbourg, alter-natives-network & édition Boréalia, 2015, p. 126 (ISBN979-10-93466-10-1)
↑Éric Navet, Ike mun anam. Il était une fois... La « dernière frontière » pour les peuples indiens de Guyane française, Supplément à Nitassinan, revue trimestrielle du CSIA, 1990, p. 81-83.