La commune est traversée par la Gitte, affluent du Madon. Elle est formée de hameaux jouxtant Dompaire à l'est.
Géologie et relief
La commune se compose de 45,68 hectares de territoires artificialisés (6,49 %) et 448,51 hectares de territoires agricoles (63,71 %) et de (210,00 %) de forêts et milieux semi-naturels (29,83 %)[1].
La Gitte, d'une longueur totale de 22,2 km, prend sa source dans la commune de Harol et se jette dans le Madon à Velotte-et-Tatignécourt, après avoir traversé neuf communes[6].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGERhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dommartin-aux-Bois_sapc », sur la commune de Dommartin-aux-Bois à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 908,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[11],[12].
Au , Madonne-et-Lamerey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (32,1 %), forêts (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), terres arables (15,1 %), zones urbanisées (6,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communications et transports
Voies routières
A31 (aussi appelée autoroute de Lorraine-Bourgogne). Échangeur Bulgnéville[20].
À partir de l'été 2021, l’aéroport d’Épinal-Mirecourt est devenu le "pélicandrome"[21] de la Zone Est et servira ainsi de base de ravitaillement et d’intervention pour les avions bombardiers d’eau connus sous le nom de Dash 8.
Toponymie
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Histoire
Madonne était autrefois le chef-lieu d’un ban composé de Madonne, Lamerey, Naglaincourt, Craincourt et Chenimont. Ce ban appartenait au bailliage de Dompaire. L’abbesse de Remiremont y exerçait la haute, moyenne et basse justice qu’elle partageait avec la dame sonrière et le chancelier de son église. Au spirituel, la commune dépendait de Laviéville - et aujourd’hui de Dompaire - car elle n’a pas d’église[22].
La commune s'est constituée peu après la Révolution, sous sa dénomination actuelle.
En 2023, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :
total des produits de fonctionnement : 345 000 €, soit 824 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 295 000 €, soit 703 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 24 000 €, soit 58 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 43 000 €, soit 104 € par habitant ;
endettement : 269 000 €, soit 643 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 21,19 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 42,37 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,94 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 710 €[27].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2022, la commune comptait 407 habitants[Note 4], en évolution de +4,09 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Autel romain à quatre dieux découvert à Lamerey en 1821[36].
Monument dédié au souvenir de la bataille de Dompaire les 12 et . Le char M4 ShermanCorse commémorant la bataille de Dompaire qui opposa la 2e DB et l'aviation américaine aux chars allemands de la 112ePanzer Brigade en y est exposé[37].
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du , où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
↑Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du , , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le ).