H225 : Liquide et vapeurs très inflammables H300 : Mortel en cas d'ingestion H311 : Toxique par contact cutané H314 : Provoque de graves brûlures de la peau et des lésions oculaires H330 : Mortel par inhalation H351 : Susceptible de provoquer le cancer (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H411 : Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer. P260 : Ne pas respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols. P264 : Se laver … soigneusement après manipulation. P273 : Éviter le rejet dans l’environnement. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P284 : Porter un équipement de protection respiratoire.
La méthylhydrazine, plus couramment appelée monométhylhydrazine (MMH acronyme de l'anglais MonoMethylHydrazine) dans l'industrie et en astronautique par opposition à la diméthylhydrazine asymétrique (UDMH de l'anglais Unsymmetrical DiMethylHydrazine), est un composé chimique de formule semi-développée (H3C)HN-NH2. C'est un liquide incolore, fumant à l'air, composé toxique et cancérogène, mais qui est stable aux températures ordinaires en l'absence d'air et peut être facilement stocké dans l'espace sans que soient nécessaires des systèmes de stockage et de maintenance massifs[2].
La monométhylhydrazine est toxique pour le système nerveux et pour le foie, elle inactive la vitamine B6. La gyromitrine, toxine présente dans le champignon Gyromitra esculenta, est transformée dans l'organisme en monométhylhydrazine[7],[8],[9].
↑Entrée « Methylhydrazine » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 14 septembre 2011 (JavaScript nécessaire)
↑Annelis Meier-Bratschi, Brian M. Carden, Juerg Luethy et Werner K. Lutz, « Methylation of deoxyribonucleic acid in the rat by the mushroom poison gyromitrin », Journal of Agricultural and Food Chemistry, vol. 31, no 5, , p. 1117–1120 (ISSN0021-8561, DOI10.1021/jf00119a048, lire en ligne, consulté le )
↑Kerstin Bergman et Karl-Erik Hellenäs, « Methylation of rat and mouse DNA by the mushroom poison gyromitrin and its metabolite monomethylhydrazine », Cancer Letters, vol. 61, no 2, , p. 165–170 (ISSN0304-3835, DOI10.1016/0304-3835(92)90175-U, lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
Valentin Glouchko (dir.), Encyclopédie soviétique de l'astronautique mondiale, Moscou, Édition Mir, , 575 p.